Frêle esquif de lumière

Puis vint là-bas   
Du Très-Haut des instances
Au milieu du Tout
Que l'on nomme contrée

Brassée de nos insuffisances
Le long chant de louange
À se gausser de l'éclair
Frêle esquif de lumière
À même le pacte de sang
Montrant ses brisures
Sur l'emmêlé de nos instincts
Par la voie des signes
Au-delà des sons
Furtif parfum d'un bouquet d'été
Posé sur la table
Devant l'enfant perdu
Palpitant présent
Pour chemin parcouru
À remonter le temps.

1291

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.