Être un chêne





 

 Il pleut, ma mère   
 et ne puis rien retenir   
 pas même la nuit   
 que hante la dame blanche.      
  
 Il fait silence, mon père   
 en caresse des pâturages   
 l'ombre recouvre la lumière   
 par cette fin d'été.      
  
 Çà craque dans l'arbre   
 de l'enfant un appel   
 pour que mission s'accomplisse   
 avec le retour du fils.      
  
 La patte de l'ours   
 posée sur mon épaule   
 achève de démêler l'écheveau    
 en bonne gouvernance.      
  
 S'emplissent   
 des lampées de l'Esprit   
 les jarres de vin nouveau   
 sans que franchir le gué   
 n'augure des odeurs de jasmin
 par temps de piété
 en pleine ascension    
 du jour absolu.        
  
  
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