Être tombé sur terre
A fait de nous des frères
Au moment opportun
Sans les envois de l'aube
Hors les liens de famille.
Terre d'imaginaire
À la mouvance d'un frisson
Avons inoculé de blancheur
L'abîme des couleurs
Au passage du grand fleuve.
De la bonté étendue à la grâce mère
Quelques accrocs cillèrent
Sur nos chemins de dentelles
Ointes de lumière éternelle
À ne pas choir sur des épines.
Un son subtil s'élève de l'esprit
Le chant ancien de l'homme originel
Magnanime et secret
Gave d'une pincée de susceptibilité
L'amour de la Sainteté.
Épargnons l'architecture
De toute demi-mesure
Pour coiffé de la bourguignotte
Presser le dragon des ancêtres
Aux lieux calmes dedans comme dehors.
Cérémonie du flair
À la moindre liberté
Sans être la risée de tous
Il fût bon de prendre la main
Quand gargote badigeonnée de cendres.
Bienveillance de la page vierge
Terra incognita pour la Gygantostéologie
Il fût aisé de perdre ses moutons
Quand enclos cassé
Vieillir au plus près de soi.
Les oiseaux au bec jaune
Narraient leur aventure
Aux fleurs de lotus
Pour houppes au vent
Tordre le cou au crapaud de la lune.
Située près des falaises
Pensée souveraine recouverte de rosée
S'élevèrent hors la nuée
Les rêves de fer les rêves de mer
Sans que lanterne apparaisse.
Fureur du vent
Vigueur des nuages
Montèrent des brumes océanes
Le clair accord avant l'envoi
D'être des enfants pour toujours.
L'eau qui gèle devient glace
La glace en fondant redevient eau
À même de fendre la montagne
Au va-et-vient des poussées de la terre
Sans nécessité de renaître.
À fuir les mondanités
Le monde s'ouvre
Sans appui sur les opposés
À se demander
Si les chiens errants voudraient encore de nos biscuits.
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