En bord de route Cette histoire de poule morte À battre sa coulpe Devant l’incivilité de l’avoir tuée Cette poule morte Gisante dans le fossé.
Quelques jours plus tard Plumes éparpillées Ce fût tendre mélopée En la forêt de Laroussière Les parents attendant Le passage de l’épicier.
Se jouer des larmes Aux Dames-des-églises-romanes Vêtues de leurs habits noirs Lapineaux dans l’herbe grasse Provocant le plaisir À petits cris de souris grises.
Cuisses ouvertes Bourgeons turgescents Entreront dans la danse Par vie crépusculaire Un chapelet d’impétrants Faisant tinter l’angélus.
Ailé élan Des gentes personnes Écran superbe Sous la soupente des amours À mourir de rire Quand tête flotte comme un lotus.
Les jeunes filles joignent bols et casquettes Mains menues Embrasant le mouchoir rouge Des rentes menstruelles Pour qu’un jour Claque du doigt la flute des vertèbres.
En rond Ces poupées incassables se redressent Barbie de réalité feinte Écartant du hasard L'indocilité Des frondaisons de l’à-plomb.
Éludées pommadées Tenant quelques brindilles Elles secouent en cadence Au niveau de l’eau L’impermanence d’une aurore en crépuscule Belle Ophélie au demeurant.
La bulle était fine Pour à la pelle Recouvrir de terre Le Miroir Humiliant la Planèze venteuse De marques de tendresse.
Au panier plein de victuailles Au bien-aimé d’une paupière fermée Rajoutons le vinaigre À grands coups de marteau Dans la flaque d’eau De tant de vies à chérir.
La Dame devint grande La soie de sa traîne Frôlant les épineux Des chaudes journées d’été À recueillir le suint des bêtes D’une seringue de bouillie blanche contenue.
Je fis chauffer les fers Dans le brasero Pour d’un geste fumant Infliger la douleur Sur le sable blanc Des dunes d'avenir.