Petite main diaphane posée sur la guipure du corsage ourlée d'ombre blessure chevillée remous des souvenirs dans l'aplomb échos sans retour de l'espérance agitée. Au pavillon de Flore s'évaporent les mousselines narines ouvertes à l'odeur d'ambre menuet coupé d'une gavotte retombée burlesque d'un feu ardent de cheminée mécanique céleste portant haut son panache. Les cloches à toute volée encerclent la campagne au devant des loups la fraise élisabéthaine fleurit l'ancien esprit de la fontaine virgule d'une auréole de larmes les hommes précipités dans la fosse les branchages frottant leurs membres au vent rusé. Petite main diaphane que la pluie desquame la poussière de la route déroule la vague romance à contrario d'une nuit meurtrie condamnant l'enfant qui vous observe là contre le talus à disposer de sa mère feinte. 401
Ces chants d'oiseaux qui nous accompagnent sur le chemin en creux de nos attentes sont le plain-appel de notre élévation. Arc-en-ciel de cette aspiration à nous rassembler pour retrouver nos origines réapparues chèvres folles en haut du rocher des offrandes. Même en janvier la fraîche matinée courbe le besogneux sous la fourche des simplicités.