Approche-toi

 

Approche-toi    
à pas de satin    
au cou mis à nu    
sois la veine jugulaire    
du pouls de la terre    
de la tête et ses cheveux    
sois le vestibule    
au son d'un violon    
passe le bras    
de l'archet allongeant sa caresse    
vers le bas du pré    
romance filaire    
de bulles de rosée ointes    
tels grains de beauté    
sur la peau de l'aimée    
message élancé    
vers la houppe des frênes    
faisant claquer le suaire des chansons douces    
qu'épile de cris    
le clapotis    
des mains frappant en mesure    
le cœur l'époumoné    
de cette algarade    
montée au Fangeas  
vers l'accueil d'un ciel   
doux très doux    
au creux de ton épaule    
à te dire les petits mots d'amour.        
 
 
576

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.