Les adoux

Des loges du théâtre   
à plonger le regard vers le parterre   
les mouches volent vers les vestiaires.      
 
Les passereaux dans la haie   
bruissent et pépient   
pour nous dire bonjour.      
 
La brume monte de la vallée   
les arbres frissonnent   
les esprits s'éveillent.      
 
Trop tôt !   
les couvertures remontent sous le nez du dormeur   
pour peu que le plein jour vienne.      
 
S'effilochent les rêves   
juste avant de s'effacer   
dans une dernière saveur.       
 
Menons   
par la menine   
les enfants de demain   
vers la crique du torrent   
en bas de chez nous   
là où le Drac opère son retournement   
une protection prospère   
dans les adoux doux d'un gouli-gouli d'amour.      
 
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