Houppelande sur la steppe

 

Houppelande sur la steppe    
de poussière en ornières    
les traces claquent    
telle des prières    
aux lampées de vent    
sans que se retournent    
les oubliés du soleil    
les rôdeurs de nuages    
sur le cuir des marcheurs d'absolu    
le signe d'amour    
de nuits, caréné    
vortex des siphons    
les anges abondent    
en ces contrées de mission    
au vestibule    
les envols de mains    
élèvent la mèche    
au front des incantations    
à mesure des perles de sueur    
reflétant les murs porteurs    
de la ville d'acier des confinés    
aux parois piquetées    
par le sable du désert    
vertèbres équarries    
du vieil ordre    
d'avant la dernière nuit.        
 
 
570



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.