au canevas des fluttes agasses

  Au plus fort des choses périssables   
le piano se fait trompette   
sur le frisé de ses cheveux   
regards croisés  
vers le visage aux rayons ailées.      
 
Soutenir le langage   
pareil au papillon de nuit   
coulent les notes    
vers la chambre des romances   
afin qu'il se souvienne.          
 
Les bras révélés sur cette robe noire   
traversent la Vie   
au canevas des fluttes agasses   
le chant soudain jaillit   
sur la table des tourments.     
 
Ne nous dédaignons pas   
à l'ombre des tamaris   
si aveuglé de lumière je te blesse   
s'échappe le cri   
d'un lien pour renaître.   
  
 
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