de monter vers l’aiguille

   De monter vers l'aiguille  
précède la descente en abîme   
la collerette sage du barbu de l'oubli   
courbure d'une main   
mon âme fleurie   
sur le rebord en fenêtre   
signe d'élans   
de pas dans la neige   
à regarder se dépouiller   
les branches de leur manchon de miel  
chute lente mais néanmoins audible   
menus sourires s'époussetant   
le bras tendu vers l'horizon   
qu'appelle le soir venu   
le trait de lumière
annonçant sous la porte   
le retour des oiseaux   
vers leur niche nocturne.   

  
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