Mon corps s'effrite à mesure des pastilles de lumière effaçant la fin du parcours. Je crois aux ficelles de l'immatériel je me maintiens. J'engrange trotte-menu les noisettes , les amandes et les baies dans les forêts de l'esprit. J'accueille sourires et remuements de lèvres Je fais de tendres rencontres un collier qui se voit la nuit autour du cou. Je coupe l'herbe et le feu d'une caresse de cœur et d'âme la merveille en pendentif je calme les intempestifs et nourris les vautours. Je suis concerné par une filiation moi le maillon d'entre les berges j'observe l'inconcevable oubli des paradoxes et des mythes. Ma vie est capacité à croire en l'être supérieur sans que le jour s'adjoigne. Devant les pensées timorées je propose la subversion radicale en singulière intimité avec les persécutés. Il n'est de message pertinent que renvoyé à sa libre décision pour peu que le démineur opère. Le marché du dimanche n'a plus cours les étals remisés entre les trognons de choux-fleurs demeure l'eau vive du nettoyage. La page est tournée précautionneusement nous montons au petit matin frère Soleil dans la gerbe des instincts vers le vif éclat de la métamorphose. 250