Tu te retournes Et ne vois rien Hormis cette lumière Présence claire D’appartenir au monde vrai.
La dernière feuille tombe Dans le square des pompiers Un enfant appelle sa mère Son prénom, Coco bel-œil Sinon peut-être rien.
Que vienne le couchant Sans oublier la prison moite L’inapaisable effarement De la pointe du couteau Dans le long chant de la révolte.
Rejoindre l’enveloppe pulvérulente D’une photo enveloppée Entre le rire et le dire Xotira Et quelques mots flamboyants.
Bolmoq, règne la chenille Sur la branche noire Invisible Entre les échos figés D’un silence compatissant.
L’horizon tranche de saumon Se prête au massacre des enfants d’Yzieux Premières étoiles montantes Faisant fuir nuages et oiseaux Au passage de l'ombre maculée.