Aujourd’hui, le
désir du bonheur et sa marchandisation à travers la publicité est produit par
le néolibéralisme économique, moteur de l’actuelle mondialisation, qui en a
fait une industrie de masse ayant pour objectif de faire le bonheur des gens
malgré eux. Cela va à l’encontre d’unesociété du bien-vivredont la première
condition serait d’instituer le vivre-ensemble organisé sur le droit de chacun
à vivre, et pas simplement à survivre, afin de respecter l’altérité et sa
condition, la démocratie .
Loin, qu’il y ait contradiction entre démocratie,
amour et bonheur qui sont trois conditions fondamentales pour avancer vers la
construction d’une société capable de favoriser un développement dans l’ordre
de l’être et non une course écologiquement destructrice dans l’avoir .
Encore ne faut-il pas considérer le bonheur comme un
capital à conquérir et à préserver. Le bonheur est une qualité de présence, une
qualité d’intensité, un art de vivre “à la bonne heure” .
Le grand enjeu est de sortir par le haut du couple
excitation/dépression qui caractérise le système dominant de nos sociétés
soi-disant avancées, des marchés financiers, du spectacle politique, du sport
spectacle et des médias omniprésents. Car cette façon d’accéder à l’intensité
se paye cash par une phase dépressive fondée sur le déséquilibre et la
démesure. Laquelle phase dépressive suscite le besoin d’une nouvelle
excitation, et ainsi de suite .
Ce cercle vicieux peut être rompu ; une autre
modalité de vie est possible, sur le plan tant personnel que collectif. Il
s’agit du rapport intensité/sérénité. C’est ce que nous ressentons quand une
joie profonde nous irradie et nous relie à autrui sans nous isoler. Cette joie,
qui peut naître de l’amour, de la beauté, de la paix intérieure, c’est-à-dire
d’un rapport harmonieux à la nature, à autrui et à soi-même, est alors tout à
la fois intense et sereine. Une sérénité qui permet de l’inscrire dans la
durée, au contraire de l’excitation. Une telle approche n’exclut en rien cette
forme d’intensité particulière qu’est la grande fête, le carnaval, l’événement
culturel voire sportif majeur, ou bien le temps exceptionnel de la vie
personnelle ou collective .
Mais elle invite à vivre ce temps autrement que
selon le modèle de l’excitation, permettant ainsi d’éviter le côté “gueule
de bois” ou encore la logique du plaisir pervers, là où l’excitation est
en fait procurée par une domination sur autrui .
La“sobriété heureuse”n’est pas l’austérité ni
l’ascétisme. C’est cette opportunité à vivre intensément ce voyage conscient de
la vie dans l’univers que nous propose l’aventure humaine. C’est aussi, sur le
plan politique, le droit accordé à tout être humain de se mettre debout pour
véritablement Vivre .
Bu savol
hamma xabardor bo‘lishi zarur, va ayniqsa, uning cheklanganligidan xabardor.
Bu insoniylikning ma'nosi nima, Buni sodir etgan bu koinotning
o'n to'rt milliard yillik ajoyib jarayonning oxiri ? Shunday bo'lardi
agnostik, ateist yoki imonli, u yoki bu kun bizda bo'lmagan savol
so'rashni kechiktirmang .
ning hikoyasi
tsivilizatsiyalar birinchi navbatda ular deb javob berishga urinishlar hikoyasidir
bu yakuniy savolga keltiring. Ko'pchilik, chunki bu muhim masala,
hatto hayotiy, Erkaklar ma'no haqidagi asosiy savolni vositaga aylantirdilar
ko'p yoki kamroq yopiq tushuntirish tizimlarini loyihalash orqali hayot bering
Bu ba'zan tinchlantiruvchi, ba'zan esa paradoksal oqibatlarga olib keldi
ozodlikdan ham qotilroq, tenglik va
birodarlik .
Chunki savol
“sezgi”, so'roq uchun imtiyozli makon bo'lish o'rniga va
insoniyat uchun bilim va donolikning o'sishi, tez-tez bo'lib qoldi
dogmatik javoblar vektori. Qidiruvni hurmat qilish o'rniga
boshqalardan, hokimiyat irodasi bilan yashaydigan insoniy bosim guruhlari,
ochko'zlik, bo'shliqdan qo'rqish va kuch izlash unga hukmronlik qilishga intiladi
yoki istisno qiling, keyin urushni boshlaydi “sezgi”. Va
u transsendent dinlar atrofida aylanadimi yoki
dunyoviy. Mahkumlar uchun ham xuddi shunday qotillik mantiqlari ishlamoqda
Tarix nomidan Moskva sudlari, qo'zg'atilgan genotsidlar qurbonlari uchun
totalitar siyosiy rejimlar tomonidan, inkvizitsiya mahkumlari uchun
katolik (Torquemada) va protestant (Kalvin), yahudiy fundamentalizmi yoki
islom shariati .
Bu barcha holatlarda,
ishda bo'lgan va hozir ham ko'pincha nafratlanadi
boshqalik, sohasida boshqalikning birinchi qonuni ham
“sezgi” hayot berish, uning va boshqalarning hayotida, Bu bitta
ningvijdon erkinligi, juda nozik tushuncha lekin
Bundan tashqari, hushyorlik va o'jarlik ham qarzga olingan
o'z-o'zini hurmat, boshqalarga hurmat, haqiqiylikni izlash, sevgidan
toza yaxshi his, soddaligi, kamtarlikdan, to'liqlik va qanday yashashni bilish .
Vaqt keldi
kel, g'azab va nurga to'la, qayerda kelajakning bog'ichlari yechiladi
umid sohalarida. Mayli, yaxshi erkaklar va ayollar
bo'lishi uchun uzoq yurish uzaytirish uchun turadi, osib qo'yish
Sir, buyuk yuk tashishning jonli ishining davomchilari, ajoyib
hayot ishi, bizning shaxsiy miqyosimizda qisqa, lekin juda uzoq ko'rinishida
kelajakning ochilishi, va biz o'zimizga qarzdor bo'lgan izlari bilan operativ
avlodlarimiz maslahat beradigan katta xotiralar kitobiga yozilish .
bu aql, yurak va aql bu savolda bizga yordam beradi “sezgi” chunki bu kengayib borayotgan koinotda bizdan buyukroq bor. Biz elementlarning somon o'yinchog'i kabi yaxshi ko'rinishi mumkin, biz bir qismi bo'lgan bu keng dunyoning kichik gologramma hujayrasi, mas'uliyatda va bor narsaning huzurida .
Cela
se passait au cours du périple des initiations. Un jour, alors que le temps
était à l’orage, nous perçûmes au travers de la course des nuages ce signe
propitiatoire, cette enclume sortie du fond des cieux .
Lorsque le sourd
ébranlement parcourut la montagne, nous fûmes alors projetés sur le sol
pierreux face contre terre, tétanisés, à attendre la fin de cette colère dont
les effets devaient se répercuter jusqu’au profond de nous-même .
Après un temps
hors dimension, lorsque je me retournais et que le ciel étonnamment dégagé ne
présentait aucune trace d’orage, tu étais là, mon frère, harakatsiz, les
vêtements ondulant au vent léger du matin, la barbe frissonnante et le regard
doux porté sur la vallée des origines .
L’air était pur.
Une odeur de fleurs fraîches s’élevait. Sans nous regarder nous prîmes notre
bagage pour poursuivre l’ascension .
C’était il y a
quelques siècles. Nous avions dès lors l’âge d’être vraiment des hommes conscients
de nos responsabilités et de la tâche qui nous était impartie. Nous étions
traversés par le destin qui se manifestait par cette force indicible et
inflexible qui inexorablement nous engageait sur un chemin de connaissance et
de sagesse, sur le chemin du grand Mystère. Là était le sens à donner à notre
vie .
Souviens-toi de
cette nuit où le vent hurlant accompagné de rafales de pluie froide faisait se
rompre et se coucher les arbres derrière nous. La terre était en fureur. De si
profondes ravines se creusaient devant nous que nous étions dans l’obligation
d’implorer la providence pour en confiance continuer d’avancer en nous en
remettant à plus grand que nous. Nous devions sortir grandis de cette épreuve .
Souviens-toi du
temps calme de nos promenades à travers champs où chanter à tue-tête l’intense
joie d’être simplement en vie nous emplissait d’insouscience et de plénitude.
Il y avait de la légèreté tout autour de nous et main dans la main nous
faisions un grand tour tout autour de la maison familiale, par delà les blonds
champs de blé parsemés de bleuets, de marguerites et de coquelicots ondulant
sous une brise légère pour faire apparaître les formes mouvantes de la bête qui
se déplaçait en courbant les épis alors bruissants. Un frisson nous parcourait
et c’était bon .
Le temps était vif
ce matin. Habillé de ton tablier d’écolier usagé qu’on avait ressorti pour les
vacances, tu descendais les solides marches de pierre du pas de porte pour,
retrouvant ton bâton, aller tracer sur la terre battue du chemin ces signes qui
me laissaient coi. Tu étais le guide qui me montrait la voie .
Souviens-toi de ce
passage étroit que nous empruntions pour sortir du soupirail des tentations. Il
faisait sombre dans cette souillarde de tous les dangers mais jamais nous ne
tombâmes dans le trou rempli d’eau. L’endroit ne recélait que le tonneau de vin
du grand’père et sur des paillous quelques morceaux de fromages protégés par
des torchons de toile épaisse .
Souviens-toi de
cette ballade hivernale dans le haut pays où, par les routes déformées par
la glace et la neige, l’aventure s’offrait à nous. Emmitoufflés sous les
parkas et les bonnets, l’air froid entrant dans l’habitacle de toile du
véhicule troué d’un large estafilade qu’un parapluie ouvert recouvrait, les cahots
et les dérapages nous faisaient pousser des cris de victoire. Arrêtés en forêt
nous rencontrâmes l’onglée douloureuse suite au lancé des boules de neige
contre le caravansérail de notre passé .
Nous ne verrons
plus les caravanes lentes, chatoyantes et odorantes du suin des chameaux et des
épices. Nous n’entendrons plus le cri des hommes guidant leurs montures
récalcitrantes vers un ailleurs que nous ne soupçonnions pas. Me revient de ce
désert des origines la vision du souffle brûlant des sables soulevés par le
simoun et cette main tendue, brune et crevassée du sage vieillard surgi de
nulle part qui s’ouvrant laissait apparaître le trésor, ce fruit dur, noir et
ridé trouvé le long du chemin bordé de chardons et d’épineux .
Ne demeure
aujourd’hui que le buisson bien normal de l’accompagnement de nos enfants …
Tiens ! Sur le parvis ils ont monté le chapiteau de la passion … L’on
attendra la suite du grand livre des transformations .
De suite, il n’y
en eu pas, toi le frère égaré .
Souviens-toi que
d’entrer dans le corridor des naissances nous faisait si peur. Toi, tenant ton
bâton et moi psalmodiant quelques formules magiques qui devaient nous aider à
passer de l’autre côté, en nouveauté. Il n’y eu pas de seconde chance. Rien que
les blocs de pierre épars du reflux de la pensée que le temps des atermoiements
oriente vers l’avoir et la sécurité .
Les cieux se sont
ouverts. Des cataractes d’eau ont balayé les traces de notre histoire. Enfants
sages qui possèdions le don de se pourvoir par l’imagination dans ce pays
lointain des aventures extraordinaires, nous avons maintenant cessé de chanter
nos origines. Et parfois lorsque l’orage gronde, devant la cheminée au feu
crépitant, nous reste alors le geste de remuer les cendres du passé, uchun, à la
croisée de l’émotion et de la sincérité, dire vrai, dire simplement ce qui est
.
L’appel de notre
mère, nous ne l’entendrons plus. Elle qui nous invitait pour le goûter devant
un bol de lait chaud au banania à croquer à pleines dents les larges tartines
de pain bis gonflées de confiture de groseilles et cassis ; larges tartines que
notre grand’père avait coupées dans la tourte qu’il n’oubliait jamais de signer
d’une croix lorsque pour la première fois il y portait le couteau. La clide de
bois du jardin ne restera plus fermée pour empêcher les poules d’aller
s’ébattre au milieu des plantations. Nous n’aurons plus à aller cueillir le
persil au dernier moment pour garnir la salade de carottes râpées et les oeufs
mimosas .
Quant à l’eau du
puits qu’il fallait aller puiser à la fontaine dans ces seaux de zinc si lourds
à la remontée, parfois lorsque le vent me dit, j’entends la Vieille rire .
esingizdami
? Rien que d’harmoniser le chant matutinal des oiseaux avec les cloches
de l’église fait émerger ce goût acidulé d’avoir été si proche de toi, mon
frère .
L’acceptation
de soi-même est difficile. Il y a en nous l’étonnante demande d’être autre que
nous ne sommes. Parce que nous nous sommes demandé, parce qu’on nous a demandé
comme enfant d’être autre que nous étions. Nous avons refusé notre vérité, et
c’est l’impasse .
Ce qui nous a empêché de nous épanouir, c’est que nous n’avons pas assez
été reconnu, aimé et accepté tel que nous étions. Aussi nous sommes nous jugé,
pour ensuite nous condamner, tout au moins pour tel ou tel aspect de
nous-même, en compensant par l’amour-propre ou la vanité. Alors que le
véritable amour de soi, si fondamental, est exactement à l’opposé de
l’égocentrisme .
Cette non-acceptation de nous-même est la force de notre ego, la grande
force de la prison qui nous coupe de la grande liberté de vraiment Être
. Mais pourquoi donc ne pourrions pas nous aimer tels que nous sommes ? Et
pourtant après tant de recherches, tajribalar, d’observations, d’erreurs
aussi ; je vis .
La vie nous aime, absolument, et à chaque instant. C’est elle qui nous a
créé, et qui nous anime .
L’amour que nous pouvons ressentir en certaines circonstances, devant un
spectacle de la nature, devant un bel objet, devant une personne sage, devant
une vision spirituelle, devant un flash “numineux”, fait que se grave
en nous un nouveau regard sur nous-même .
Et puis derrière les coups durs, derrière l’épreuve, nous pouvons entrevoir quelque chose à la fois d’indicible, de très haut, de si essentiel et qui nous aime. A ce niveau le sens de l’ego individualisé s’efface de plus en plus pour que s’ouvre en nous humblement un chemin, le chemin correspondant à notre demande d’infini, d’illimité, d’absolu qui est le propre de l’homme debout, de l’homme en marche .
En français, existe l’expression “silence de mort”, alors que l’expérience du silence déborde de vie .
Inviter quelqu’un au silence ne veut pas dire lui demander de se taire,
pas plus que se tenir en solitude équivaut à couper toute relation .
Rejetons l’injonction “taisez-vous” pour préférer le
“chut” prononçé à voix basse avec l’index posé au travers des lèvres
pour inciter au silence .
Chut
! Il peut se passer quelque chose que vous n’imaginez pas, que vous pourriez
voir, entendre ou sentir, qui semble caché, et qui peut se révéler et vous
éblouir par sa nouveauté et sa pertinence .
L’invitation au silence peut être comme une invitation au voyage. Elle
permet l’ouverture des sens et l’approche de la vie intérieure. C’est une
attention qui peut aller jusqu’à la contemplation et à la dilatation de l’être
qui va jusqu’à la jubilation .
Mais le silence réclame du temps comme les choses essentielles. Il ne se
montre jamais pressé. Il a besoin de tout son temps car il est au-delà du temps
d’ordre temporel .
Il convient d’abord de lui faire de la place, c’est-à-dire de nous
délester du fatras des pensées, des soucis, des émotions agréables et
désagréables, et même des mots .
Si le silence fait peur à une majorité de personnes, c’est parce
qu’avant de le rencontrer et de l’apprécier, chacun est assailli par ses
animaux intérieurs – que sont les passions, g'urur, la colère, le
désoeuvrement, l’ignorance, la volonté de puissance, la fausse humilité, la
séduction, va boshqalar… – et qu’une fois les fauves calmés, on se sent seul, perdu,
orphelin, avec la funeste angoisse qui monte .
Blaise Pascal a écrit : ” Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l’ennui, la noirceur, la tristesse, le chagrin, le dépit, le désespoir . “
Tant
que la personne n’a pas rencontré véritablement le silence, elle ne se sent
exister que par l’action et l’agitation, par l’incertitude et la
procrastination, par la souffrance et les problèmes de tous genres. Elle
demeure à la périphérie d’elle-même. La peur du vide qu’elle ressent rien qu’à
l’idée de se tenir en silence n’est autre que l’effroi de son propre vide, de
sa pauvreté intérieure .
Yoki, plus nous allons vers notre intériorité, plus nous avançons vers le
silence et plus les portes s’ouvrent sur un espace incommensurable. Alors que
dans la vie extérieure, nous vivons à la remorque de ce qu’il faut faire pour
bien se comporter dans notre société, à savoir comme un simple
“mortel” ; dans la vie intérieure nous sommes un être humain appelé à
la croissance, au plein emploi de soi-même, et même à sa perfection à sa
réalisation “immortelle”. L’être se sent alors pleinement en
possession de lui-même, il est près de la source et se manifeste en plénitude .
Plus on se tait et plus on trouve d’égards envers la Parole et le Silence, et
moins on bavarde .
Pour celui qui a goûté le silence, les discussions, débats, réunions de
famille et colloques intellectuels deviennent difficilement supportables parce
qu’étouffants. Le silencieux, comme le solitaire a besoin d’air et d’espace ;
il a besoin de l’expérience du large, du vaste, du profond. Tout le reste lui
paraît plat, étriqué, superficiel. La “communication” obligatoire et
convenante lui paraît grotesque.
Lorsqu’un être humain est réellement unifié il peut être délivré de cette obsession de communiquer à tout bout de champ et à propos de n’importe quoi. Seul le partage essentiel sur des sujets essentiels ou l’échange silencieux de cœur à cœur ont un sens et offrent une véritable nourriture .
Biz yashaymiz
dinlarga yaqinda asos solingan dunyoning oxiri, ning sodiqliklari
yaqinlik, vatanparvarlik ; va bugungi kunda iste'molchilik bilan belgilanadi qaerda
reklama rag'batlari bizni globallashuv xizmatida manipulyatsiya qiladi
texnologik o'zgarishlar tufayli iqtisodiy va madaniy .
Muqaddasga bo'lgan munosabat o'zgartirildi. Ma'no izlash ortidan
dinga asoslangan avtomatik javob endi mavjud emas. Savolda
: “nega men yer yuzidaman ?”, javoblarga amal qiling
umumiy fan va siyosat. Biz endi ishona olmaymiz
an'ana. Biz qo'rquvlarimizga duch kelamiz, … va biz shu yerdamiz
bizning oldimizda bo'lishga chaqirildi .
Biz olib boradigan hayotga ma'no berish aniq emas, chunki
odamlar rollarni qarzga olishadi. Ular iqlim qurboni bo'lganini aytishadi, dan
boshqalar, vaziyat haqida, ularda baxtli bo'lish uchun hamma narsa bor edi, keyin esa
… Yoki, baxtimiz ham, baxtimiz ham o'zimizniki. Biz javobgarmiz
bizning baxtimiz va baxtsizliklarimiz, chunki biz o'sish imkoniyatiga egamiz,
o'sish uchun .
Biz yo'lda ochiq ko'z bilan oldinga siljishimiz kerak .
Hayotning ma'nosi, bu sevgi. Biz sevgisiz yashay olmaymiz, bu
yurak almashinuvi, bu erkak/ayol sevgisi, bu sevgi, bu ikki o'rtasidagi sevgi
mavjudotlar. sevgi sheriklikdir. Sevgi - bu erkaklar bilan bo'lgan munosabatdir, bilan
hayvonlar, o'simlik, tabiat, kosmos va bizning diniy amaliyotlarimiz orqali
.
Biz ijtimoiy mavjudotlarmiz, munosabat mavjudotlari. Bizga kerak
bermoq, bir-biriga uyg'onish. Biz o'zimizni yaratish uchun shu yerdamiz
boshqalarga g'amxo'rlik qilish orqali yaxshi, do'stlik, hamdardlik, sovg'a .
Hayotning maqsadi o'zingizni borligingizcha qabul qilish emasmi? ? Lekin uchun
bu, biz boshqasining nigohida o'qish uchun boshqasining nigohi kerak
mehribon. Seving va siz sevilasiz. Bizda yumshoqlik bo'lishi kerak
o'zimizni .
Faqat materialistik nuqtai nazardan ko'radigan odamlar bor
o'zlariga hayotning ma'nosi haqida savol bermang. “- dedi Eynshteyn, bu mavjudot
borliqning ma'nosi haqida hech qachon o'ziga savol bermaydigan inson, kim qiziqmaydi
hayot ma'nosida emas, inson emas.”
Bugun biz hukmron mafkura bo'lgan dunyodamiz
iste'molchilik, yoki : “Televizorning maqsadi, Patrik aytganidek
Lelay, miyalarni itoatkor qilishdir !”. miya yuvish,
bu reklama .
Bu ob'ektiv va halokatli ortiqcha narsaga to'sqinlik qilish, bizda ... bor
Bizning bevosita tana va hissiy ehtiyojlarimizga e'tibor qaratishimiz kerak
ular sevgi bilan bog'liq bo'lsa, bizni alday olmaydi, muloyimlikka, uchun
oddiy narsalarni his qilish, ruhiy. Biz hayotga ha deyishimiz kerak.
Asosiysi, hayotni sevishni o'rganish, va bu ish uchun bizning
jarohatlar .
Bizning hayot tarzimiz qo'rquvdan sevgiga o'tishdir. Bizning quvonchimiz bor,
bo'lish quvonchimiz, yashamoq, mavjud bo'lish. Lekin u repressiya qilinganidek, u ichida
jaholatdan qochishimiz va o'zimizni nima bilan to'qnashtirishimiz kerakligini bilamiz
hisoblanadi, Bizga o'z syurprizlarini keltirgan shu kunlarning tajribasiga.
psixoterapiya orqali, balki meditatsiya va ibodat orqali ham, Biz .. qilishimiz kerak
narsalar bo'lsin. Bu aqlli cheklov bilan, va gapiring
hissiy tuyg'u, yurakning ochilishi borligini .
Ozgina nigohga botib ko'p yig'lashimiz kerak
bo'l, go'zal manzarani kuzatish, san'at asari, yoki tinglash orqali a
yurakka gapiradigan musiqa va qo'shiqlar. Bu hayotning ma'nosi. The
javob bor narsaga bo'ysunishdir, sezgilarning ochilishi. Javob shunday
“quvonch” .
Bolalar bizga kelsin, kichik qushlar, zamon ruhi
kim o'tdi, va eng muhimi, hech qachon eshikni yopmang. O‘shanda havo juda issiq bo‘lardi,
havosiz qolardik, O'shanda do'zax uzoqda bo'lmasdi, … bor ekan
qilish juda ko'p !