Yanvar oyida tahrirlangan 2025 , 281 Sahifalar , 116 Matnlar , 116 Rasmlar
Ketmoq Crok va Crins-da Yo'lda Hech narsa proektsiyasi tomon E-pochtasiz.
Oddiy xotira bilan Quruq toshlar Choynakning surish ostida Adentga zarar etkazish Oqshom Hech qaerdan xochga qadar.
Menman Men ishondim Jimlik otida Ufqni bosib o'tish Katta ekipajda Asal va ruhning so'zlari Hatto tartibning tirnoqlarida Ga Vahshiylikdan muqaddaslikka Go'shtning sharlari Oq qog'ozga quyildi.
Sentyabr oyida chiqing 2024 , 313 Sahifalar, 117 Matnlar , 117 Rasmlar
Oxirida Ya La Mer Ochilish Juda ko'p sirlar tomon Mebelni ko'tarish kabi Uyda uyda Uzoq umr ko'rmaydigan.
Qayta tiklamoq Ushbu soya teatrida Ajoyib Qayerda dodellin boshi Tushlarning uchidan haqiqatga tegadi Tintuwin partiyaning Tintuin Sehrgarning havo pufakchalarini yoqish.
Harakat qiladi Paqirdan bunday tomchilar Yarim oyli xo'roz oldida Kardinal nuqtalar Fruming dala gullari Qatnashchi Fritseseda sariq bo'laklarda.
Mart oyida tahrirlangan 2024 , 309 Sahifalar, 100 Matnlar, 100 Rasmlar
Inoyat so'zlarining hiylasi Tuyg'ular navbatining asosiy eshigida Kichik qo'g'irchoqlarni qiling Ta'tilning xushbo'y paltosi ostida Shirin bolani silkitish.
Men kottajni qabul qilishni tan olaman Mening do'stim shoir Egri koinotga Vodiyning pastki qismidan ko'tarilganda Ruhning tanaffusi.
Plitalardagi qadamlarimiz Kuchli buzilish Odatlar kodi Va yadroni taklif qiling Bizning darslarimizning qorong'i nasihati.
Oktyabr oyida tahrirlangan 2013 , 265 Sahifalar, 105 Matnlar , 105 Rasmlar
Vaqti-vaqti bilan so'zlar
Kaptarlar zigzag
Yaqin
Xush kelibsiz va yig'ing
Shaffof
Bo'lgan
Bo'lmoq
Bo'lmoq
Rezonans
Bu qo'shimcha kichik belgi
Ochiq rasm kitobining oldida
Zavq, muhabbat, do'stlik, tabiat
Va ko'plab chiroyli narsalar
Eksantrik baxt uchun
Xotiralardan vertigo
Hushyorlikdagi yurak
To'qima qog'ozining yuzasida.
288 Sahifalar, 98 Matnlar, 98 Rasmlar - imprimé en mai 2023
Si rien, si peu, d’attendre Sylvain aux yeux de myrtille, et que les arbres meuvent à corps et à cris le korrigan de l’esprit. Se voir belle romance le soir au carrefour des sentes d’avoir été, d’être encore la pulpe et le jus d’un sourire, d’un soupir.
301 Sahifalar, 108 Matnlar, 108 photos en couleurs
Il n’est d’avenir que la marche du pèlerin sur la voie lactée. Les mots n’ont pas de sens s’ils ne sont pas vécus intimement, s’ils ne sont pas pesés à l’aune de leurs provenances, des maux, quvonch va qayg'u, à l’aune de l’enfance éternelle.
Les mots nous réalisent, ils précisent nos actes, comme s’ils nous connaissaient déjà, qu’ils écoutaient plus qu’ils ne dictaient la direction pour qu’un certain temps après découvrir l’enchantement ou le maléfice de leur pouvoir.
Alors le silence peut s’établir, un silence fait de l’effacement de l’œuvre, un silence au profond de notre univers qui continue sa course.
Ici la photo et le texte se rencontrent et de leur contact surgit un troisième élément, le tiers inclus, d’une nature autre qui nous convoque à un rebond.
C’est dans cet entre-deux, dans cet espace vierge de piétinements où surseoir à l’arrivée d’un sens hâtif qui dans sa précipitation peut scléroser l’entendement, que nous ouvrons notre cœur pour permettre le contact avec le cœur de l’autre.
La vision est ici millimétrique et apocalyptique. Le temps et l’espace bien présents dans l’existence quotidienne sont intégrés par un tempérament globalisant et oblique où les visées scientifique, philosophique et mytho-poétique se conjuguent. Tout est alors affaire d’acceptation, de discrimination, d’effacement et de rangement bien plus que de hasard.
Un hasard qui d’ailleurs n’existe pas vraiment car ce qu’on appelle rencontre fortuite, coïncidence, paradoxe, sinxronlik, sont des traces mnésiques affleurantes du passé et promesses d’un avenir imaginé que la présence de l’ici et maintenant actualise du sceau de la réalité.
Il n'est d'avenir que la marche du pèlerin de l'âme sur la voie lactée.
Les mots n'ont pas de sens s'ils ne sont pas vécus intimement, s'ils ne sont pas pesés à l'aune de leurs provenances, de leurs maux, de leurs joies et peines, à l'aune de l'enfance éternelle.
Alors le silence peut s'établir, un silence fait de l'effacement de l'œuvre. Un silence au profond de notre univers qui continue sa course, muqarrar.
Ici la photo et le texte se rencontrent et de leur contact surgit une troisième dimension, un tiers inclus, d'une nature autre qui nous convoque à un rebond.
C'est par cet entre-deux, dans cet espace vierge de piétinements où surseoir à l'arrivée d'un sens hâtif qui peut scléroser l'entendement, que nous ouvrons notre cœur et permettons la rencontre avec le cœur de l'autre.