Miss Terre Retournée A cru bon en ses containers Verts et jaunes De retrouver saine provenance.
Le blanc Ignoré un instant S’est mû en bleu immaculé Dans la grande cascade Du chant des phonolites.
Miraflorès aux linges séchant À la pointe fine du réel Univers de particules Comme merle chanteur Au sortir du lavoir.
Aimer c’est pratiquer Déchirement autorisé À rouler dans l’abîme Pleines peintures enfantines Sur l’architecture de l’âme.
J’enfle et ne résiste En l’étoile des neiges Qu’au risque de déchoir À la réputation d’être discret Dans cette petite tribu d’artistes.
L’art de vie Réputation faite En marge du visage Le drap remonté jusqu’aux oreilles Marque d’infinies précautions.
Aux fées et sorcières Tous châles confondus J’abjure d’avoir manqué de références Quand absolue certitude Monte la milice des enfants perdus et retrouvés.
Précieux Bouche vide en mal d’enfouissement Je te nourris Illustre compagnon des anfractuosités Aux nues l’aperçu des choses vraies.
Dans le tréfonds des rayons ailés En noir et en inaugural L’un complétant l’autre Avons frappé comme papillon de nuit L’orage sidéral par où la vie fait signe.
Raffut à tous les étages Percevant le secret Plutôt que prévu La muette dignité s’est émue De l’advenue d’une nuit de lune.
Tenancière par temps de pluie De l’orgone référentielle Céante et à venir Les traits se sont fichés Jusqu’à toucher le fond.
Coûte cher Le couteau des astreintes À psalmodier Jusqu’à l’os Que la poésie est technologie.