Le lierre à la fenêtre

Même en plein jour
J’ouvre et me ferme
Dans la zone interdite
Sur le mur que le lierre étouffe
Pour qu’à grandes lampées
Être l’artiste
Du craquement des feuilles chauffées à blanc.

Une odeur de cave
Monte du sol caillouteux
Au vertige des verdures
Broutées par la guillotine
De bleu parée
Apte à tresser couronne de laurier
Prompte à fleurer bon la fleur de farine.

Un trait de Mélusine
Calfeutre le bas de la paroi
Comme vole la poussière dans l’arène
Au sortir des frisures d’une clameur
Abat-sons permettant
La juste flexion
D’une fureur tarie en proie à la déraison.

Les claquettes métronomiques
Caressent d’un hochement de menton
La marche primevère
Des ombres et lumières
Au pion et trait
Du devoir accompli
Dans la couche d'une marquise acidulée.

Peut-être s’est-il usé
Le fermoir de la boite
Cliquetant avec élégance
D’une position l’autre
Lorsqu’à grands bruits
Claque le volet contre le mur
Devant l’œil surréel de l’enfant ébahi.

Puissions-nous en fin d’été
Clore cette partie de chat perché
En remettant à demain
La poussée de vitalité
Heurtant la limite des convenances
Pour enivrer de picots de pluie
Le huileux d'un feuillage sous l'orage.

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