Adiaŭ pour ne pas avoir à redireen faisant crédit à l'avenir. Adiaŭsans se retourneren reconnaissant chez l'homme le sanctuaire. Adiaŭ les gens du mondeceux que nous portons en nous. Adiaŭ vous les enfants du Passagevers le point clair le point lumineux. Adiaŭ du fond de l'allée des hêtresen faisant offrande d'amour. Adiaŭ pour une vraie connaissance,
un échange, un dialogue, une réciprocité.Adiaŭ cette présencecette personne. Adiaŭ pour t'entendre dire" c'est moi ". 707
Amaso da stumpetoj ekster la kampo I hang around I hang around. Tegita per vermiĉelaj nuboj la ĉielo de mia infanaĝo porti mirindaĵojn. Krom sur la sojlo la ruĝa sunkufo ruliĝas sur si mem. Ĉu mi povas ion el ĝi elpreni eĉ ne la odoroj miasmo leviĝanta el la tendaroj. Afekte via la friso de la papera trajno ne plu estas ĉi-vespere pluvas. Aldonu nenion al mia doloro eĉ branĉeton da konvalo sed faru tion, kion vi volas. Kiel viatiko vojmapo por trankviligi sian familion. Ŝtipo falas de la ĉielo rekte al la paliso bona interkonsento por ĉi-vespere. Deĵoranta unufoje post elirmalpermeso ni rigardis al la tagiĝo ĉielo. Suben tute malsupren la bovinoj devis supreniri la deklivon kaj mi tenis la linion. Estis same en la tempo kun freŝa aero ĉirkaŭe ĉe la trairejo de la betona transformilo. Estis multaj girlandoj kaj rubandoj ĉe la geedziĝo de Georges kaj Renée en la romper mi estis la kakoto. De ĉi tiu suko Mi naskiĝas kaj mortas plurfoje ĉe la pordo de la amanto kaj ĉi tiu ebrio duobliĝis kun lucideco donas signifon kaj inteligentecon sen paroli fondi insolentan belecon. 706
Le vent aimanté soufflelà où je suislégende arthuriennetrop tôt dévaloriséepar les phrases perçues. Ancré sur le monticulesans racines excessivesaphorismes et fragments amusent la galeriequand les branches sont des rayons du soleil. De mère naturel'avenir est éphémère
quand pour finirla cendre se confond avec la neige.
Les ancêtres dormentpoint encore investis, ceux-cique la marée évitealors que, bien làvarechs digitalisésils vont et viennentsous le bulbe cortical de nos frayeursle long des tranchées de la douleur. Père durmémoire de bûchecouché coupé par le traversrongé par l'absenceenchaîné par le son des clarinesla cape de berger sur ses épaules arrimée. Frère en ramuresorti de la forêt colonialeà quémander une attention doucesur le bourgeon de l'équinoxe. Sœurs vivantestranquilles en leur normalitésur qui compter en cas d'éclipsequand l'évidence s'exprime.
Et puis le vol des criquets-cerisesau dessus de Sainte-Victoireà embraser la Table Ronded'un graphe tendancieux. Le frein de la fatiguefaru, l'élégance venuel'ouverture des fenêtresau matin devant le grand lit fraisquand les tourbillons de lumièreentrentpar le verger chaulé. Arvo Pärt change le songeà valeurs errantesdes violonsen pensées de jeuau goût enfantinque le triste quant-à-soirécuse d'un coup de savate mauvaise. Je précède la liasse des outrancesd'un peu de pommade de paixque notre belle étoilecardabella clouée sur la porte des grangesemprunte au livre des mystères.
( œuvre de Gore )
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Se mirent à dansersous le feuillage désordonnéles sittelles de l'Organonsans que leurs pas résonnentpar les chambres désertesdu manoir noirque la colonne blanche de l'entréecalmait de son silenceà portée des enfantsaccourant vers le plan d'eaujeter les cailloux de l'auroresans que la carpe coopère. Il futil serace que la grise plume glissesous l'oreilleren trompe-l'œilla cane posée contre la porteà éteindre d'un soufflela bougie de la veilleencore vaillantesi près du printempsd'une présence aux phrases lisses. Medium des menottesde l'amie mon âme insoumisegrimoire des pensées souterrainescaparaçonnées de cavales tentaculairessur la sur-pointe du baldaquinque les génies du lieuavaient enfreint de programmerhors toutes tentativesde sceller de grappes d'imagesl'élan igné d'un regard aux lèvres humidespositionné auprès du désir. 703
L'arbre brame et se taitou bien gémitquand un souffle l'assailled'une bourrade par inadvertance. L'arbre vaguemestre des effets de lumièreun soleil dans le ventreagite la viedrôle, bizarre, mélangée. L'arbre claque de la luettequand l'ombre exaspèresans envie sans besoinjuste par gourmandise. L'arbre en sa puissance délicateémet hors des murettes et des taillisde petits cris de sourisà la nuit tombée. L'arbre saigneet survientquand on ne l'attend paspour soigner les plaies. L'arbre de Frédériquearchange des bruissements furtifssait se faire discretlors des ébats avec Dieu. L'arbre scelle des secretsde ses mains de ses larmesau tronc commun de l'humanitésans hâte sans désordre. 702
Estas en januaro katoj serĉantaj kaĉojn majstra parado en la postkortoj où griffer le gravier à tout va. Estas strange nur anĝeloj el la ĉirkaŭa arbaro vestita per sulko de freŝa vento plenigu la maltrankvilajn okulojn de la fraŭlinoj. Franchissons d'une lucidité extrêmela brua korto de la templo ĉar en plena lumo tuŝu la grandajn aferojn. La glacio rompiĝas post la vintra solstico où la voix se brisepor generi ĝojon kaj ridon. Ni edziĝu kun ili diris la plej aĝa el ili kies muziknotoj kombinita kun la pureco de kristalo fabriquaient des gondoles aux jupes de jaspe. 701
Toucherêtre de ce mondeet par résonanceêtre trace dignemain dans la mainau clair-obscurde quelques miettesjetées sur le carreau de la cuisineen signification des manducationsémises avec art et fracassur le tour de la terrel'air de pas grand chose.Il n'y a pas de monde sans toucherun mystère y pourvoiraitsans que l'ouvrage pâtissede nos calligraphies.A gorge déployéeau coin de la ruela petite fille aux allumettesvidait son âmeà même la vie passantecomme l'adulte va à la mortcomme l'enfant va à l'adulte.Il n'en fallut pas pluspour que trois gouttes de sangse déposent sur la page blanchel'une provenant de notre animalité frissonnanteune autre de la conquête du réelet la dernière d'un baisertout fraissur un crocus printanier.
700
ŝtono al ŝtono la kaverno de memoroj anonci la kunvenon. pardonu Mi malfruos. Nur ekvidi la veran paroladon de la nekonataĵo mia saĝa animo en milda apopleksio en la faldoj de la labirinto. Kaj por LI veni ĝi estos doni kaj preni la foule rira ŝi senigos sin de ĉio en naskiĝo ni penetros doni forton al la vorto . 699
Hieraŭ vespere zorgi kaj silento de la arboj devant l'abstractiontio ligas min al la sonĝo frakasita dans le biaisde skarlata atingo. Démembré mais RassembleurMi malkaŝas malnovajn rakontojn sur la atentigo por ekzisti dans un ciel changeantke rigardo lumigas en disputo esti aŭdinta la vokon esti aŭ ne esti. En la festohalo infanoj krias kaj la koboldaj ogroj kiuj akompanas ilin sen iluzio de ilia frenezo disĵetu ĉe la kvar anguloj kiel la birdoj de la eternaj antaŭ la vortoj fontantaj el la silento ago de ĉeesto fronte al la granda foresto. kion mi povas fari se ombroj polvigas iliajn muskajn tapiŝojn sur la sablo de realoj ! Hieraŭ vespere brulvundo flamigas la okulojn de la esenca por pli klara kaj pli granda koro. 698