
Le jeu, la fleur et le présent Au centre du vide Se sont fendus d'amour Devant l'enfance naissante. D'étoiles ceint Buvant à la source En deçà au delà Du silencieux couvige. Un cri L'envol du pigeon des liesses Convola à corps perdu Sur le tremplin des errances. D'un moment l'autre La brume parut Migration ailée des illusions Par l'égarement du masque tenu à bout de bras. Volutes évoluant De la pipe du vieillard Robe écrue visage tendue À mi-hauteur de la nuit, nous. Et le ciel se para Des parapluies de l'ancienne cité Comme tombent les pierres du toit Perpétuel flamboiement du souvenir. À vif Échos de nos blessures Le diamant du secret tira de sa poche L'hôte invisible du sans-reproche. Célérité des nuits d'été Insaisissable fragrance de la romance Pourrions-nous être déjà là Nimbé d'une ardeur sagace. À l'arrière du rayonnement des astres Il y a le travers de mille désastres Puis le froid de l'écorce mouillée D'une journée avancée. Des voix à mi-pente Ont éclairé les rires et les dires Du mûrissement impavide De notre hôte, la Bible. Et tout fût signe La main, le fruit Et ce qui point Par la fenêtre bleue. 1292








