Vam caure de davant de bruit et de fureur consentisl'orage frappa la riveet les impacts de ballescriblèrent la nuéedu sang des oubliés. Grand'mère se tenait droitedevant Laroussièreses yeux cernés savaient la questionet ses mains si tremblantescaressaient les chaînes passéesil faisait bon d'être dehors. Mes enfantsma femmemes rosaces de papier mâchéforment guirlande sur la Landesans cette pluie d'automnedemain il faudra rentrer. Et n'y peuvent que s'agenouillerdevant l'homme blesséses armes à terrele cerf en ses bois de seigneurà contempler la lutteoù filtrer l'ombre et la lumière ne mène à rien. N'y pensez plussoyez les atomes errants du proventielsoyez le matin des commencementssoyez le couronnement visiblesoyez la mèche et la poudrede l'arquebuse du retournement. Et s'il parvienten bas de pageà lever les chevaux de la plaineorganisez-vous en cohortesvous les moineaux épistolaires de l'inhabitudeen quête du silence éternel. 672