Essencemagique erranceà quand le carrefourdu feu ardenttu mets tes chausseset rentre la chemisesans le direune douleur vive au ventretu recherches l'ombretoi le soleil en quenouilleet pose la mainsur la poutre maîtressesans que les cieux pâtissentpommettes rougiespassent par la fenêtreles retenues désuètesun feston de lumièreau carême d'êtretu prends la vaguede plein fouetne recule devant rienla gorge nuefigure toi que je t'aimeet fais bonne figureassis sur le siège hautle tilleul bruissant d'abeillesle chien court sous la tonnelleet lève la poussièreaccueilleet tais-toibrûle d'une allumettela luette de l'espritper un somriure aux lèvres humidesà l'éveil des âmes libresla pensée est sereinepétris tes souvenirspar une déglutition activedemeure le goût du sangaux mains tremblantesa l'albatu verras l'ouverturede la dure mèrereplète en ses ondulationsau creux de ton épaulelâcher prise
à la fibre secrètele pansement discretun boutonjuste un petit bouton jaunepour désarçonnerton corps sageaux mille pertuisêtre de garde et d'estoctoi le millénairedes prairies de montagnesois la digitale bleuedu signe mystérieuxverbe incarnéque le doute anticipela meva vidamon immense vieà l'angélus vermeild'une coupe profondeventô grand ventsouffle sans fatigueles girouettes crient613
Point d'âge à qui appartiennent les souvenirs de nous inspirer d'actes lourds de sens cérémonieux même, images révélatrices d'une force vitale de corps et d'âme partisane. Point de mariage forteresse poreuse bourrée de possessions communes en menace sans réel danger par peur de la rupture épouser la forme jeune et souriante en solitude aboutie sans que visage surgisse.
Point d'âgeà qui appartiennent les souvenirsde nous inspirerd'actes lourds de senscérémonieux même, images révélatricesd'une force vitalede corps et d'âmepartisane. Point de mariageforteresse poreusebourrée de possessions communesen menacesans réel dangerpar peur de la ruptureépouser la forme jeune et sourianteen solitude aboutiesans que visage paraisse. 515
D'une patte réjouie en élégante compagnie elle avançait sur le chemin montant de sable et de graviers grinçants. Il fallait passer par là sans se couvrir de faux-fuyants d'adorables rouflaquettes de queues de pie d'enflures démonstratives ni de bastonnades à l'égard de l'ego. Je suis donc j'avance sans que le reflet ne m'étrangle j'organise le camp de base j'équarris les angles de la permissivité je crée. Pas de mentalisme l'action livre ses horizons l'œuvre éclot la confiance est là pleine de coquelicots en corbeille pleine d'une réciprocité l'autre aux confins d'une réalité ordinaire et non-ordinaire. 511
Sur le pont les trains passent vibrants et colorés grappes de souvenirs à la gorge arrachées orgueil remisé l'air vibre du rauque des crapauds les chapeaux tombent les cheveux se dressent un bouquet de fleurs des champs une senteur de foin une éclaircie entre nuages le temps est en plein emploi de lumière. Frappe de la mailloche le cuir du tambour le son court ridules de la rivière les cloches à la volée entrent au temple les officiants de l'acte gravissent le mont des muses sous le chant psalmodié des guerriers de l'oubli.
Pas a pas, de viatge en viatge, en l'arène d'un cirque où la roue tourne la rumeur soulève les rideaux de velours. entrada de colors, barnum sorollós, pols aixecada de la processó dels animals les passions de l'âme elevat als pinacles dels temples démantèlent la lente construction de la raison. De sang i colors, les cris furieux des Erinyes han destruït els paisatges de la infància ; els llavis d'argila de les fonts han fet camí amb broquets de ciment, s'ha arrencat la pedra de les proteccions, les bardisses han estat talades, sèquies plenes, la guineu platejada ne trouvera plus le centre des offices, un mal vent bufa els terrossos de la terra cap a les terrasses de pedra seca, un vell freixe xiuxiueja les seves darreres disposicions.
La nit arruïna, coloms d'ànima sobresortint violacions de la condició humana ; mentides populistes substituir el cant dels poetes, les pistes de les màquines de guerra segueix les sabates de ferro dels peluts, el cel s'enfosqueix, fins i tot els arbres esculpits pel vent de ponent estirar-se a la tempesta. L'aire és brut, contre le mur des lamentations les papiers de l'envie arrugat i forçat a les articulacions de les pedres cobert de líquens convertir-se en carn jadeant d'un tzimtzum aleatori. mans demaciades, de les butxaques per combinar rascar l'oblit ; ulls en blanc retallar els valors de l'esperit, crème sulfureuse maquillée d'un sourire de clown, nos errances dernières sont à portée des crocs. La fúria s'apodera per la nit, en silenci, enlaidie par les passions de l'âme baralles i odis ; tapat per l'aixecament noves collites, annonciatrices des renaissances à venir. Hi ha herbes officinals que els de la primavera, herbes col·legials del petó dels amants dispersos a la recerca del gran trasbals, un tros de pa al fons de la bossa, l'eau dans le creux de la main. Nous entendrons le son des ricochets, còdols llençats al riu, accessible per als sol·licitants d'asil, en sortie d'exil. 513
Au profond du lac le noir l'intime l'appel du mystère.
Habituée des berges la roseraie clapote d'aise résistant d'aller plus avant au large des sources que el vent mogui étrangement libre devant la bête aux lampées déraisonnables creusant mandibules sèches la cupule où broyer nos émotions.
Du dextre au senestre l'essuie-glace du regard écarte le visible de l'invisible sous le frisson de l'ecir. De potelés nuages ponctuent de leurs sourires lippus la pensée des clarines que l'écho accastille. Monte enturbanné d'effluves lacustres le hasard vrai de notre origine.
Talla al cap els seus grans ulls de metxa de foc sortint de les fletxes terminals ella va llançar la vida en aquestes terres altes que el vent modela dels seus guants de llana.
música de paper arrugat a l'estany ondulat entre l'arcàngel i el murex estrangulació de la purpurina Campanades de diumenge sense avís la bossa està plena de dent de lleó anant contra la riba estava fent rodar la pedra. Va passar un ocell somrient amb un somriure la cella dels núvols.