
Changer de corps à sa guise Faire remue-ménage de ses origines Pour fragile brindille de lune Perchée au pinacle de l’enfance Franchir le miroir des affidés. Il n’est plus Il sera Sans se soucier du passage du temps Tout en gardant ses oiseaux en vie Lui le prince-poète. À grands pas le futur se rapproche De l’inconnu terrifiant En la spirale de nuées ardentes Prompte à engager flèches d’argent Au tourniquet des libertés. Viens et me dis Récit incompatible Tout là-haut Sans heurter les étoiles Au milieu de la foule. À l’aveuglette Sur ses flancs arrondis Montaient les hommes en besoin d’affection Alors qu’émergeait à des millénaires de là Le Vivant endormi de la Poésie. Sans se plaindre À mi-pente de l’ascension Il fût bienséant d’attendre la foudre Et son claquement sec de la langue Pour saupoudrer de blanc les rêves de la nuit. 1447








