Erkaklar eshigining yoritgichlari qanotlarning qoqishini tashkil qiling tarqoq notalar bilan organ musiqasi yuqoriga va pastga tushishlarni ko'rsatish opalarimga bog'lanadi bekatlarni qayerda qilish kerakligi sirlari ularning ochiq dazmollarini qo'pol jerks yorug'lik kiradi devorlarning tashqarisidan yorug'lik tashqi ko'rinishlarning an'anaviy yorug'ligi kirish nuri dag'al bazaltga mahkamlangan ilgaklarni creaking tubsiz kript ko'tarilayotganda u erda bo'lishning hayotiy majburiyati harakatsiz ostonada hech narsa to'plash uchun yomon chaqiruvda katta teskari Atrofdagi dehqonlar shoshilishmoqda qurolga aylanmoq bir lahzalik chalkashlik uchun va jonlarini sotadilar she’riyatda ish ko‘p bo‘lganda nafasni yo'qotmasdan nafasning o'zi ichki ustozning nafasi bizni to'g'ri holatni saqlashga chaqiradi bu aql bovar qilmaydigan paytlarda qaerda bo'lish kerak jimgina ostonada qutqarishdagi dunyoning mayoqidir azizimning hayotiy kuchi ishtirokida jo'nab ketdi .
shirin taklifmuloyimlik spiralixurmo bo'shlig'idaninachini qabul qilish uchun mosbir zumda mo'rtlablar burchagidasourire dédicatta'sirsizmalika qo'limunosabatlar tayyorsirpanish uchunruhning nafasidannurli bilaguzuk bilan bog'langkutilgan ibodatdalillarning shovqini aks etadixom va filiform girintid'une voix échappée à l'orée du boismuqaddas bahorning yarmi mox ostida ko'milganHatto qulog'i ham erga yopishtirilganseza olmaydifarishtalarning yordamisiz.065
Les différentes techniques concernant la méditation et la
respiration peuvent aboutir à un repliement sur soi ou au contraire provoquer
une ouverture à l’égard de l’universel .
Privé d’un élan vers l’authenticité et le désir de se
perfectionner, l’homme entre en médiocrité. Il est le somnambule de sa vie. Il
échappe à sa propre conscience. La satisfaction qu’il a de lui-même dresse des
séparations et construit une tour d’ivoire dans laquelle le sujet devient
contemplateur de son nombril .
L’important ne consiste pas à être aimé mais à
aimer .
Souhaiter retenir l’attention est une forme de naïve puérilité. C’est une satisfaction qui ne peut être que provisoire, basée sur le manque de respect des différences .
Et l’ouverture, donc ?
C’est abandonner le superflu et le parasitaire. Et
cet allégement peut provoquer un désarroi passager. L’instinct de propriété
disparaît. Il y a vide .
Ce vide provoque un vertige. En effet, comment
cheminer sans s’accrocher à quelque chose afin de ne pas tomber Toute
possession rassure. Une sorte de béance, auparavant inconnue, surgit .
Le vide nous projette dans un état neuf. Sorte de simplicité s’exerçant au dehors et au dedans. Ouverture. Dépassement des systèmes, des choix, des atavismes. Le maître intérieur qui nous habite prend en charge la direction de notre être, de notre navire ; et il est à la fois le gouvernail, le moteur et même le vent soufflant dans les voiles .
L’existence n’a de signification que celle du passage du clos à l’ouvert .
Masse d'armes à la retombée d'un à-plomb vertigineux l'observation dura tant et tant qu'au décolletage des menues pièces de métal l'embellie ne dura point .
Ces oiseaux passèrent et repassèrent un vol de vautours dans le silence de l'attente caressant d'une tendresse discrète la houppe des pins éraflures sagaces du reptile exhalant un musc immonde que même les chevaux tournèrent brides emportant par de bruyants hennissements leurs cavaliers désemparés .
Il y avait bolmoq nu contre la paroi cet enfant ce fils de vieillards hors de leur hutte dressant vers le ciel le bâton serpentaire ahanant l'hymne si souvent entendu lorsque joyeux nous rêvions d'un jour meilleur pour entonner : " Paix et sérénité sur terre aux hommes de bonne volonté. "
Plaisirest un mot trop petit que
nous partageons avec l’animal .
Bonheur, un mot vague qui peut être
décliné de diverses manières – au petit bonheur, l’argent ne fait pas le
bonheur, le bonheur des uns fait le malheur des autres .
Joie, désigne un état passager dont
on sait par avance qu’il ne pourra pas durer éternellement .
Sérénitéveut dire calme et
tranquillité mais aussi renoncement, oubli de soi .
Ces mots ne
suffisent pas à définir une posture qui approcherait l’indicible, le sans nom,
le très haut .
Il faut alors se
situer dans un état qui ne soit pas seulement la joie, la sérénité, le plaisir,
ou le bonheur mais qui tout en les associant pourrait dynamiser l’ensemble .
Cet état,
c’estla Plénitude.
La Plénitudesuppose un tissage intégratif
de tous ces états, fait d’analyse, de compréhension fine, de contemplation,
d’expérimentation et même d’une dose de souffrance à vivre en conscience qui ne
peut se départir de chacun d’eux .
C’est alors que dans le ciel paraît l’immense oiseau, le Voilier ultime, qui, associant puissance et liberté, dévoile le plein accomplissement de soi-même en partance vers le plus grand .
Xavotir olmang, xavotirlanmang, Hech narsa qilish mumkin emas .
Ruhda paydo bo'lgan hamma narsa muhim emas, chunki haqiqatdan mahrum .
Fikrlarga berilmang, ularni hukm qilmang .
Fikringiz kelsin va ketsin .
aralashmang .
Hammasi yana boshlash uchun qoldi, to'xtovsiz .
Aynan shu baxtni izlash sizni kamalakka o'xshab topishga xalaqit beradi, biz unga hech qachon erisha olmaymiz. .
Narsalarning yaxshi yoki yomon haqiqatiga ishonmang, ular kamalaklarga o'xshaydi .
Tushunib bo'lmaydigan narsani tushunmoqchi bo'lib, biz behuda charchaymiz, va biz bu tutqichni ozod qilishimiz bilanoq, bo'sh joy bor, ochiq, ulkan, xush kelibsiz .
Shunday qilib, ushbu imkoniyatdan bahramand bo'ling, boshqa qaramang, hammasi allaqachon sizniki .
Mumkin bo'lmagan tajribalarni izlashning nima keragi bor?. qimirlatishni to'xtating, xohlashni to'xtating .
Bo'l, tabiiyki u erda, tabiiyki siz .
059 ( Gundune Rinpoche tomonidan erkin talqin qilingan matn )
L’art de pardonner c’est d’abord accepter l’autre tel qu’il est,
de lui donner le droit à l’erreur, de lui permettre d’être le créateur
faillible et imparfait de sa vie .
Mais pardonner ne veut pas dire excuser et justifier n’importe
quoi. C’est avoir assez d’amour pour comprendre effectivement que n’importe
quoi peut arriver et corrélativement que ce ” n’importe quoi ” ait à
changer .
Le processus du pardon nécessite un réel travail
sur le regard. Il y a les choses telles qu’elles sont, et la subjectivité de
” comment on regarde les choses “. Il est impérieux de se mettre en
face de soi-même, de ne pas se cacher devant ce qui est. L’enténèbrement du
regard ne peut que renforcer l’ego d’un être alors devenu myope qui ne verrait
que les apparences, et de manière assombrie .
Entrer dans le processus du pardon c’est être
vigilant quant à sa posture qui ne peut être qu’évolutive et en ajustement
sensible vis-à-vis de l’autre. D’abord, vérifier si l’offense est réelle, puis
laisser la possibilité à l’autre de se reprendre, laisser le temps au temps en
se maintenant à une certaine distance, distinguer la personne qui nous a
offensé de l’offense, accepter l’autre tel qu’il est aujourd’hui, faire de
l’épreuve une occasion de prise de conscience et, après avoir préparé les
circonstances de la réconciliation, s’en remettre avec confiance à plus grand
que soi .
Pardonner, c’est retrancher son ego, c’est aider l’autre à s’épanouir, c’est être un artisan de paix .
En confiance et abandon rejoindre l’être humain comme il est.
Aller vers la profondeur.
Se disposer à cette profondeur. Et pour cela se
désencombrer .
Yoki, l’encombrement provient de
l’ignorance que nous avons de l’Être et d’un penchant pour le paraître. Il est
alors nécessaire de se désencombrer de tout ce qui vient s’amalgamer, assombrir
notre lucidité et étouffer nos capacités de discernement .
Aller vers soi fait apparaître en réaction des
difficultés. Les autres ne supportent pas les êtres libres. Ils ne supportent
pas que nous échappions à la banalité .
Néanmoins, aller véritablement vers sa vérité
personnelle lève les obstacles .
S’ouvrir aux sauts de l’imprévisible, c’est oser sa singularité ; c’est être disponible et mature, c’est être disposé à se laisser saisir, à rencontrer, à nommer, à comprendre et à assimiler la nouveauté .