L'Art se chauffe des éclats de voix en retombée des belles phrases la nuit promise est susurrée à l'oreille. A l'aube nouvelle nouveau départ entre doute et certitude. A cheval sur le parallèle le franchissement du gué se fera malgré nous.
Cette poupée contre le mur apparue d'un clin d'œil mâche la déraison à dents crûes. Reviens le banal en sourdine sur le revers du veston papilles sèches mains dans les poches. Marchons relevons les clôtures sur la neige soyons ivre du vin à venir. 368
Malgré lui, tendu le poitrail offert son œuvre fût amande fraîche. Chuintements à la porte la vaisselle s'entrechoque les mouches bousillent sous la lampe. L'enlever fût fait de preste manière ivre de rires à l'encan. 370
Défilent les nuages blancs dans le ciel de Lozère la neige a goût de nacre. Au simulacre des enfants perdus la cloche sonne se dispersent les communiants. Virevoltante la poupée de cire passe la tête par la porte entrouverte.
De la pluie sur la barrière des pleurs dans ses yeux mirabelles la main posée sur la pommelle. Le temps en sourdine fait la sourde oreille en panique les mots fuient.Reste par la porte ouverte la saison des flammes sèches. 359
De ses lèvres elle hantait la mastication des intentions, Un souffle vint, De superficielles, ses dents reflétèrent, à l'entrée du temple, le péristyle des âmes blanches. Filèrent les sans noms de la haine, recroquevillés sous les antennes du frère en terre. Puissions-nous, passagers de l'oubli, racler nos derniers os, au rythme des mirlitons de l'enfance.
Le Grand Jeu raffermît notre passé, rassemblant les fresques de nos errances, passage obligé, où planter l'organe éruptif, hors la périphérie de nos illusions.
En creux de nuit la lune ourla la montagne, face sombre sous le réceptacle de nos attentes, et tout fût retourné.