Si beau de mer en son écume la totalité du monde a des élans de printemps que l'hiver agence
J'arpente la tunique unique de ma peau que le désir caresse cet étrange voyage juste pour accomplir le contrat
Je laisse s'effacer le visage de nos morts le long des racines aménagées par ces gens que j'aime ces gens du voyage à la marée dessinés sur le nomadisme des élans
La vérité est royale elle est sœur du rien unique au vent glacé elle touche le cœur en son errance
Révélé en première page au gré des ans me font signe par le fenestron l'au-revoir des gens que j'aime
Je cherche la lumière dans le noir de l'esprit et vois le présent en ses rejets d'attentes réparties sur la table parmi les miettes du festin
J'attends le livre du sans-soucis sous le réverbère des vies enfouies comme une vitre sale révèle des traces de doigts tout autour du cœur qui saigne défaite pour ceux de ci-prêt organisant la fuite des migrants
Echec inéluctable en opposition à ce que j'entends le son est une leçon Jacques mon frère de l'autre rive je gagne à être parmi les perdants comme chauve-souris clouée sur la porte des granges
Je triomphe en l'effacement du sacrifice dans les champs labourés sans cause sans conséquence je triomphe de mes pertes en souriant en claquant des doigts sans discours sans la science mais en sortant par la porte arrière laissée ouverte où naissent les brûlures du fourre-tout des absences
Alors je sombre devant le charivari des ustensiles de cuisinejetés contre le mur un bol entre mes doigts un bol ordinaire un bol avec ses éclats sur le rebord un bol de mendicité oublié par le jeu des enfants effaçant l'attachement
Passer le temps me berce d'illusions lorsque je tends la main à chaque étape sans que la belle expression parvienne
Il faut vraiment chercher approcher de soi sans conscience ce que l'on est éprouver le heurt nécessaire nous éclairant pour qu'un peu plus de ce que nous sommes aille par là ~ la marche du crabe Ne pas croire ne pas devenir l'image oser le roseau de la roselière être le tiers courbé lors du dialogue remiser ses larmes dans la sciure des ébauches
Etre seul comme personne pour que la recherche avance par sauts de puce sur la vareuse du soldat couvert de boue figé par l'éclat du shrapnel
Etre dans la joie sans méthode ne pas regarder ce qui blesse ne pas penser ce qui vient être la chance au hasard de la mitraille être vivant ensemble avec ce qui se rassemble en l'autre en soi