De crema caducada al fons d'una olla de cartró va fer el seu dinar com una mosca vacil·lant a l'ampit de la finestra. El banc de fusta estava brut un diari servirà preguntar en el seu mantell endurit per la brutícia sota una pluja lleugera. Llavors aixeca't tambaleant per al llarg de la vorera trontolla uns quants passos cap al carreró dels arbres rectes amb fulles serrades. hi ha dies on el núvol espès dubta a trencar-se davant la misèria on ens van empènyer al carreró dels morts. Equipatge, punt un bon impermeable, punt sabates tancades, punt guants de llana, punt un toc de somriure, punt. Hirsuta, cabells desfes anava de carrer en carrer seure als peus d'un edifici entre dues merdes canines agafant la seva bossa de la compra negra. Al tros de paper havia de veure un metge però es va oblidar i la treballadora social idemva passar tranquil·lament un gran gat gris. A la posta de sol havia de trobar el lloc estirar-se potser estirat en el soroll constant del trànsit que disminuiria. Coneixia la zona des del temps que vagava l'home del nostre temps a la vista que li podríem oferir. Tenia un viàtic un peluix amb les orelles rosegadas pel gos que l'havia acompanyat una mica de calor i el fred polar, successivament. 741
Pujant amunt i avallal panell de fustales tanques de l'ànimaavaient fière allure.Hi van créixer flors silvestresa nu com el nostre riure alegrepigmentant els nostres instintsdes gouttes de sang sur la pierre blanche.Dit al galletcorregint l'objectiula lliçó heràldicaprenait corps contre le frêne.Pel matíen aquesta pissarra aleatòriavan formar illes i penínsulesà petits jets de vapeur humidifiante.A tendres llàgrimesa la galta del penedimentva respondre la febre de la cendrasous les crocs de l'absence.Carícia edípicaa la flauta transversall'impuls era greuun deux trois soleil.Barrejant ombres i lluma la proa victoriosaon es guanya la vidas'engagèrent des nuits sans sommeil.Per a l'espelma podadaprohibició de les nostres presonsle lingot d'ordes ténacités événementielles.Va venir directament contra mil'aparició de coses senzillesaquest pensament de febre : el que es va dir de mi ? Destacat, tots dos, a les tresel sol de noupermetent-me la fugida perfectadans les halliers de la forêt.Històries compartides, opinions adquiridesvam poder unir-nos a la nostra llaren cercle sota l'arbre de palabreéchanger le thym et la lavande.Hi havia allàtanta tendresa i franquesaque cada paraula s'embolicava d'orgeatclochetait aux pinacles de la mémoire.739
Havia baixat de la seva perxa magre i escarabat per provocar un enrenou sobre taulers metàl·lics semblava un timbre rosa enumerant les hores ben fet ràpidament qüestió de fer-te set si cal pujar a l'escenari.
El flamenc va durar tant només balls de claqué i castanyoles trencar el seu coneixement magnètic a ofertes metonímiques à cru et à dia els ulls de les dones obligat a consentir a la fúria d'oculs fora de les seves preses sense que la bèstia sembli grisa.
Durant aquell temps el gra es va acaparar amb torxes rascant amb els seus tremolos les golfes dels treballadors amb les tremuges dipositades sense el punyal cridant no satisfà el poeta desagradable aquella assignació de frontera fet sensible a la misericòrdia del vent.
Muntant la seva bossa ple de problemes i fúria l'home de les forques caudines es va enamorar del dia que comença. El lloc és inestable corredor de la mort mostra de raig circumspecta la mel dels últims aixecaments. Per mantenir la mandíbula inferior sarda amb urpes empitjorar la situació fora de la curvatura del temps. No es mogui monstre des addictionssoyez la continuation des grillons de l'enfanceabaissez d'un cran le besoin de volupté. En vociférant le nom des délicesles ergots sont la souffrancedes murailles étanches du repliprairies butinées sans fleur sans raison. De sourires point sous cette chapeles mains suggèrent le col des originesle soleil émiette ses secretsil est temps de se lever de bonne heure. 737
Aigua tan dolça à purifier le bras des assassinspour que le Saint Chrêmecrochète quelques avances. Ainsi me mit en demeurede recevoir la grâce des condamnéset compter les joursde ma vie de reclus. Des bêtes passaient sous la fenêtrela nuit aux murmures étoilésque les chimères fendaientà grands coups d'estoc. N'y pouvant maisj'appelais père et mèredu ventre de la terreaux chevelures des arbres dénudés. Bien m'en prisd'accompagner l'équipagesans se prendre dans les cordagesde cette assignation à l'œuvre. Hi havia allàet le musc et la plaiequ'à la fourchettele jour élargissait à peine.
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Camino per tant sóc i no necessito gaire que soni el timbre la retirada de les nostres tropes. Van ser valents els nostres soldats quan la mateixa ombra dels seus gemecs revolotejava davant la nit de l'ànima germana adequada d'un núvol de foc. Herba post-desastre era oliós i amb textura com un domàs envermellit de sang de dona. Un pas després un altre el cos va començar a tremolar davant el petó del sol turmentat pels núvols arrugats. Al blat dels camps amb una papallona borratxo Munto el feix de foc pel retorn dels vius. 735
Ne pas lever le mot de tropcroix de bois croix de fervont en enferles enfants du mouroir. Éteindre à petit feules restes de la veillede cendres mêléesces offrandes aux Dieux que la raison vénère. Il n'est de pire effroique la chasse à courrederrière le cerfpuis d'élever la croix des flammes. Appeler le vertige et la nauséequand le silence se fait complicedes remords à rendre l'autre coitsense fregar. Livrez le suc admirabledes mirabelles mes sœursoù se livrer en miroiraux belles nuits d'été. De main de maîtrenaître au charbon des excavationsdu riche pouvoir des mots gentilspour faire gouzi-gouzi aux fils de l'esprit. 734
La poésie c'est direc'est rire du rienc'est partir sans se retournerpour que la vérité advienne. La poésie accrochée au Levantrefait les gestes d'antanen guettant par le trou de serrurel'arrivée du printemps. La poésie c'est attendrec'est atteindrec'est attenter aux bonnes mœursen soupçonnant le mal d'être de la partie. La poésie c'est le claquement secd'une fin de partieoù restent après la représentationles diamants purs du néant. La poésie c'est la terreet le ciel et la merquant au rythme d'une escarpolettele revenez-y t'appelle. La poésie c'est mourir un peuau fond de la caverneà convertir en motsles aléas du dehors. La poésie c'est vivre à bon escientla chair fraîche des tempêteslorsque le livre replie ses pagesla mèche allumée. La poésie c'est être hors toutà vif à blancau feu de l'occasionet mourir sur le flanc après la mitraille. La poésie c'est grand et carréà contresens des fleurs bleueslorsque les yeux de flanellejaillissent d'un crâne éclaté. La poésie c'est mignonnette et compagniesur le bord de la soucoupeà compter les boudoirs de l'afflictionà cinq heures de l'après-midi. La poésie est tueuseet colérique et monstrueusepour mâter le rebelle endormiaux marches de la déraison. La poésie c'est être autreau plus bas comme au plus hautau coin de la rue telle l'abeilleà guetter le bourdon. la poésie tripatouillepour s'infiltrer dans le manchon de fourrurequand sonne le bétonsous la santiag de l'optimiste. La poésie pleure le divin perdupour enquêter sur ce qui demeuredans la cité aux quatre ventsouverte à la parole. La poésie c'est lettre molleaux lèvres de l'humanité nouvelleà lécher fraternellementle retour vers l'Absolu. La poésie c'est Dieu et pas Dieusans violence sans virulencetoutes lances dehorsen gardant ses distances. La poésie est paresseusequand passe le marchand de sableallégorie des cieux intérieursau service de sa progéniture. La poésie c'est pensersans y pensermais jamais s'agenouillerdevant la prise de pouvoir. La poésie cette rebelletourne autour de soiet détoure la figurine de l'amourdes avances de Narcisse. La poésie manque à l'appelen contournant l'auto-dérisionlorsque le plaisir vous hèlesur un air d'accordéon. La poésie est làsource d'angoisseles vaisseaux brûlésau port de l'astreinte. La poésie c'est le bon père de famillequi furtivementde sa sacoche au verbe hautfait jaillir le génie de la lampe. La poésie c'est moi c'est toic'est ce qui heurte du chefles poutres du grenieren verticalité assumée. La poésie c'est une caressesur la joue du ventlors les larmes de la louveappeler ses petits. 733
Éloigné des romanceséquarri au sceptre divinle carénage des vieilles autosfait la nique aux icônesà travers champstal fletxa de plata piquée au cœurque les sapeursretrouvent sous la herse du temps. Sonnailles de tous les joursorgue tenant la note sous la rosacele pas des moinesglisse sous les arcadesà l'unisson du pont-leviscaressant de ses chaînesles pierres usées du porcheà l'approche souffreteused'une claudicante valetaille. Mesurez vos approchesne gardez en mémoireque la main leste de l'entre-lignesderrière l'étroit vitrailde ces feuilles glacéesque le givre a scelléesau vent des pleursde l'enfant épelant l'alpha et l'oméga. 732