
Pluie de passation d'esprit À culbuter le temps L'ogre se mit en danger Plus de jeunes chairs à l'horizon. À s'agenouiller près de la fontaine À brouter l'herbe odorante Ô ciel d'orage À la pointe du bâton, une goutte d'eau. Bienvenue dans le cycle de la nature Même les pierres ont une âme Et leurs amours avec le lichen Permet à la petite fleur violette de s'arrondir. Large et plate De gorgées d'eau saisie La terre moussue s'est chargée Du son du tambourin. Plume à la chasuble de lumière Pas hésitants de l'enfant Les crocs jaunes de la forme Accablèrent la souche boréale. La peur d'être privé de nourriture Rend le blizzard arrogant Sans le scintillement de la cornemuse Avant le déluge. Prenons notre temps Soyons du peuple des astreintes consenties Nous les condamnés à errer Prêts à se venger des affameurs. Nous tressions quelques pensées Sur les flancs de la montagne Pendant que montait dans un frisson L'onde des poètes disparus. Enclume d'à côté Donk ! Donk ! Donk ! À sauter sur le tronc des arrivées Occasionne le départ des donateurs. Les caresses escarbouclent les fientes d'oiseau Le saute-ruisseau peaufine son dessein Les cernes alunissent Du non-humain la sève se repaît. Page tournée À regarder le timon du char La pression d'une conscience attentive Rend sur l'étagère la potion inadaptée. Alors tombent les théories Montent les applications pratiques D'un dédain l'autre Il eût fallu être debout. 1332








