Tots els missatges de Gael Gerard

En levita estricta

 ametlla ametlla
 se pavanait
 mentre l'alè s'infla
 que percebem
 sota el pis desarticulat
 de la nostra trobada emocional.

 Va mostrar un gran coratge
 et mettait du cœur à l'ouvrage
 pols sobre la marxa
 el vol de les oques salvatges
 petons de sucre
 sota l'èdre dels glops de boira
 a mesura que avancem
 per sobre del pantà
 hostilitats simulades
 eixugar-se el dit índex humit
 al cabell de la barba
 prop de la cantonada dels llavis
 d'un sol ponint
 oració fúnebre
 pour un hiver
 víctima del rigor
 botonatge de temporada
 estricte levita . 


 112 

Demà potser serà massa tard

 No toqueu la taula,   
acaricia l'abric de pell càlid
deixat al radiador .
Posa aigua al teu vi
sense nata
al coll de tants anys desenredant el teu del meu,
ajornar l'estrangulació de les protestes .
Peu ferm
els seracs de l'evolució sagital
colpejant la diana d'entrada
compromès a la cadira de la bellesa
per als xickeys de pau posats a l'espatlla
sentir dir,
a propòsit,
Com si no hagués passat res,
que demà,
pot ser massa tard .

111

Consells per superar les deleccions

   haurà sorgit
com les formigues modistes
en els seus ceans d'éssers no estimats
tot en rostre
i encara
tan commogut en el seu record
per teixir a la nit
la renovació del dia que comença .

Si no haguessin menjat el seu pa blanc?
quan encara era jove
van anunciar el gran negoci de la seva vida ?

Primer de tot " Obriu els seus somnis "
al vessant de la propietat
lentament ascendint
a més per prendre aquesta terra .

Aleshores " Curiositat ",
construir-se obrint les portes
sense preveure el futur
a Negrepelisse
regne dels petits éssers savis
en els seus bigotis necròfils
més ràpid per passar de moda
fer el que hi ha per fer .

Després d'això
"Vés a veure què hi ha darrere"
per alimentar-se
nens romanesos que moren de fam
luxes occidentals
més propens a quedar-se sorprès
davant la flor de l'àlber
què fer el vigilant a la cantonada de l'edifici .

Aboqui
" Mireu les disciplines que ens envolten "
per tal d'augmentar els seus coneixements
història d'estar preparat per a l'intercanvi
amb el veí
buscadors bojos de l'indicible
d'un sol naixent
tot amb discreció
al llavi bermellón d'un somriure despert .

I tenir
" Una ment àmplia mentre excava en la seva especialitat "
perquè tota investigació requereix plantar
fora dels camins
antenes de sensor novetats
eterns solters a la recerca
d'un matrimoni només a qualsevol edat
ens enorgulleixem com a pesar
d'origen
davant qualsevol elevació de l'ànima .

Per fi
" Treball en grups "
perquè està en la fricció dels éssers
que l'energia fòssil produïda per la lesió
ànimes perdudes
permetre
formulant
saviesa
Es necessita un menú de ruta de senzillesa
a la desaparició dels abandonats .

Que les empremtes del llop al bosc
llogar llum
l'impuls de la vida
cap al bonic estiu de les nostres properes trobades
i amor .


110

L’être humain; cos, âme et esprit associés

 L’Etre humain est une structure englobant un corps, un psychisme et un esprit . També esun processus existentiel et spirituel par son engagement, dans le temps qui passe, et dans l’espace cosmique qui dépasse et interroge notre entendement .

Notre corps est périssable. Le corps-organisme est structure de perceptions au travers de ses organes . Il est corps-organe et pas seulement corps-matériel .

 Il est le premier objet de communication et de relation à l’autre . Il porte l’inscription de tout ce que nous avons vécu au cours de notre histoire dans sa globalité. La physiologie émet des signes et des messages issus des mécanismes existentiels programmés en lui comme dans un ordinateur.

Le psychisme, ou psychologique, caractérise le mouvement des pensées, les idées stéréotypées, un monde intermédiaire dans lequel on ne peut rien bâtir tant le trouble est grand. La confusion psychologique est la base de l’être .

Le tri qui est fait dans le compliqué du mental, ouvert à toutes les influences, est effectué par la conscience . De cetteconsciència découle plusieurs notions agissantes dans le travail psychologique : l’écoute fine et sensible à ce qui est là, la conception unitaire et globale de l’organismeon ne peut pas dissocier le corps, de l’affectif et du mental -, la notion du lien entre l’organisme et l’environnementla conscience est conscience de quelque chose -, la dimension temporelle dans le devenir de l’être humain, l’idée d’un potentiel à découvrir grâce à l’élargissement du champ de conscience .

Le travail psychologique peut ouvrir à la réalisation spirituelle, et s’il ne mène pas au spirituel, il peut néanmoins débloquer, voire écarter, des situations et des comportements qui piègent le psychisme, afin de rendre l’être humain disponible à autre chose par l’élargissement de son espace d’intervention. Le travail psychologique permet l’ajustement créateur à l’environnement .

L’esprit est la fine pointe de l’âme, le sommet de la pyramide qui communique avec le monde supérieur .

Il est repérable au travers de la quête du bonheur qui nous caractérise. Nous allons vers quelque chose, et cet élan, cette énergie que nous avons en nous, nous pousse à la réalisation de nous-même dans l’ouverture à ce qui est changeant, différent, indicible, dans la relation à ce qui nous entoure et principalement à autrui. Nous sommes comme poussés par une faim de complétude qui se révèle être la propension à se découvrir, soi, au plus profond de son être .

C’est alors que nous entrons en résonance, avec un lointain écho qui se rapproche jusqu’à devenir mythe ou mémoire secrète .

La révélation qui en résulte nous convoque à un changement de regard sur ce qui est proche, et c’est en dépassant l’illusion de nos désirs et notre lâcheté à éviter les surprises, que nous nous situons alors dans l’obligation decontacter”  cette part imprenable de nous-même .

L’esprit nous incite à passer de l’ “avoirà l’ “ser”. Il est ouverture à l’Autre qui vient vers nous, au jamais vu, jamais expérimenté, à la nouveauté créatrice en écartant nos conceptions habituelles qui habitent notre vieille conscience .

 L’esprit se reconnaît à ce qu’il est indestructible, simple, inattaquable . Il est le fil rouge, de l’être au milieu des tribulations de la vie, que rien n’efface car tout concourt à ce qui est.

L’Etre humain a besoin de ces trois composantes dans l’expérience du vécu pour être convoqué à l’expérience d’une vie de conscience, de liberté et de responsabilité. Il se doit d’être l’accompagnant du profond de lui-même et d’autrui, par la pratique, dans ses actions menées à l’extérieur, de la transparence, de l’équité, du beau, du bon et de son exemplarité.

Il a besoin ducos, de l’incarnation de l’Etre, du tangible, de ce qui promeut la concrétisation du chemin existentiel et permet la visibilité d’un but vers lequel tout semble converger. La conscience du corps est le garde-fou, qui au travers de certaines expériences spirituelles, permet de retomber les pieds sur terre. Il est aussi le lieu des sensations et visions inouïes .

Le corps résiste à sa disparition programméel’instinct de survie -, et par cela cherche à se reproduire et à perpétuer l’espèce .

C’est la référence à notre propre corps qui crée autrui et lui donne sens. C’est au travers de notre vulnérabilité que nous pouvons “tocar” l’autre, le rendre à lui-même, et par là, nous fonder nous-même .

Le psychisme est essentiellement le monde des émotions. Il est aussi le champ de la cognition dont l’extension stimule les recherches en neurosciences. Il nourrit cette volonté de l’Etre à l’autoconservation, à l’individuation et au plein emploi de ses capacités intellectuelles, affectives et intuitives .

La parole est libératrice quand elle s’origine du corps et de l’émotion, quand elle est incarnée. Trouver les mots : un passage obligé, le “parlêtre”, l’échelle de Jacob en association lumineuse à ce qui est et à ce qui nous dépasse .

L’esprit, seva, peut s’enflammer au feu supérieur divin. Pour cela il ne plie pas devant les épreuves mais semble plutôt les rechercher pour les transformer en richesses sur un chemin d’espoir. Il nous lie, en ressemblance, au plus grand que nous sommes. Il est l’étoupe dont on fait le brûlot qui enflammera l’ordre établi lorsque celui-ci, affadi par la complaisance et le manque d’apports extérieurs ne survit que par lachosificationdes fruits de notre monde. Il est le lien inattaquable et immensément clair et lumineux. Il domine toutes les souffrances de l’Etre pour nous inscrire, par un voyage initiatique, vers le grandir de soi, vers davantage d’ouverture à ce qui nous dépasse. Par cette attitude, la perspective ontologique nous entraîne, par le processus de quête intérieure du mystère fondamental, vers plus grand que nous, vers ce qui semble éloigné mais qui paradoxalement est si proche, au plus profond de nous, au coeur de notre être, au cœur de l’Etre .

Dans son implication sociale, l’être humain doit avoir un comportementéthiqueafin d’orienter sa vie selon des principes humanistesà retravailler sans cesse par l’affirmation d’une posture de connaissance, de sagesse, de lâcher prise, de réflexion tout autant que de méditation -, afin de lui permettre de garder le cap . Ainsi seront dégagées les traces pouvant servir de repères aux génération futures .

Par la conjonction complexe du corps, du psychologique et de l’esprit, nous nous orienterons alors dans la direction du grandir de l’Etre . Alors nous ferons le saut de la vie . Nous élèverons notre être . Nous serons debout avec notre parole et nos signes , ce qui nous amènera par notre verticalité a les libérer ce que nous sommes .

109

Ente l’ordre et le désordre, la complexité

  L’idéal platonicien d’ordre et d’intelligibilité domine toute la science grecque puis la science classique jusqu’à Einstein, chantre passionné d’une religiosité cosmique.

Dans l’optique traditionnelle, le désordre est ce qui perturbe un ordre établi. La notion d’ordre est donc première. Elle est d’origine religieuse. L’ordre dans le monde est le reflet de la raison divine ; Dieu est le grand ordonnateur.

L’étude scientifique des états désordonnés nous oblige à reconsidérer la dialectique ordre-désordre et soulève le problème de la complexité qui déborde le cadre proprement scientifique.

La découverte moderne d’un désordre omniprésent oblige à s’interroger sur les bases scientifiques de cette idéologie proprement mythique. Le désordre est d’abord perçu comme une offense à l’ordre naturel.

Cette connotation négative reproduit celle qui entoure l’idée de désordre moral ou de désordre social.

Le désordre n’est-il pas une menace contre la science elle-même quidepuis qu’elle existe, s’est acharnée à révéler l’ordre caché des choses ?

La révélation du désordre a quelque chose d’angoissant, car le désordre est incontrôlable. Il convient donc de le refouler et de se rassurer. Pour cela, on affirme que le désordre n’est qu’une apparence et que derrière ce désordre apparent se cache un ordre, un arrière-monde parfaitement ordonné.

    Cette conjonction de l’ordre et du désordre crée la complexité.

L’histoire de l’univers de la vie présente une montée de la complexité, comme Teilhard de Chardin en avait eu l’intuition. On parle maintenant de pyramide de la complexité, de seuils de complexité. Ainsi l’ordre et le désordre, le régulier et l’irrégulier, le prévisible et le non-prévisible, se conjuguent pour créer la complexité.

Dans une structure complexe, l’ordre est dû à l’existence d’interactions entre les éléments alors que le désordre permet de mieux spécifier les constituants du système pour, les ayant nommés, pouvoir ensuite les mettre en interaction. Du coup, dans les systèmes, se fait jour une dialectique entre le toutl’ensemble du systèmeet les parties ; ainsi la cellule est plus qu’un agrégat de molécules. Dans le tout émergent des propriétés nouvelles dont sont dépourvues les constituants, les parties.

Le tout est doté d’un dynamisme organisationnel. La vie peut se définir comme un faisceau de qualités émergentesl’auto-reproduction par exemple -. Elle contient simultanément un élément d’ordre et un élément de désordre dégénératif. En ce sensla mort est inséparable de la vie, etl’organisation du vivant est en fait une réorganisation permanente.

108

Cet office

 Cet office d'après vigiles
dans l'église des catacombes
le prêtre en habits rouges
penchant sa loupe lumineuse
sur les textes sacrés.

La clarté de l'expression orale
le dépouillement du rituel
l'essentialité de la gestuelle
avaient le goût de la fine lame
tranchante épée de justice
séparant le vrai du faux
en ascension lente du mythe antique
exalté par le rituel.

Au vif du propos
les catéchumènes
contre les murs nus du chœur
alignés à psalmodier
debout puis assis
les arcanes du culte
qui se déroulait là
comme à la sauvette
entre vigiles et laudes
l'eucharistie en sa levée
marquant la transfiguration du divin
sans émotion feinte
telle la présence obligée
de l'œuvre de chair
et du mystère
liés en leur incomplétude.


107

Je sème à tout vent

 Les cloches font du saute-mouton
 sur les crédences de la sacristie .
 
 Le faisan longe le mur
 rencontre sa faisane
 et lui montre
 Què fer .
 
 Les rires anglais se succèdent
 en cascades
 feux d'artifices de bonne humeur
 que ne manqueraient pour rien
 les moustiques
 âpres au gain du sang .
 
 Le vent caresse la prairie aux hautes herbes,
 ventriloque immobile
 les fruits du platane
 battent la mesure .
 
 Les pissenlits à maturité
 s'essaient au Sème à tout vent
 du Tout en Un
 vaste programme des de la infantesa
 d'après la vaisselle
 où les parents
 avec tricots et journaux
 cherchaient l'ombre conjointe du frêne et du tilleul
 alors que nous poussions la porte du grenier
 pour frotter la capsule métallique
 entre pouce et index
 entre el dit polze i el dit mitjà
 sur le plancher disjoint
 aux grains de blé encalminés
 dans le renfermé de la soupente
 aux discrets trapillous
 faisant monter l'odeur poussiéreuse du bois vieilli
 que nous accompagnions
 de génuflexions cadencées
 l'attention portée
 sur les petites roues dentelées
 aptes à sautiller
 brinquebalantes
 sur le tour de France
 de nos chemins de craie .


 106 

Com un pas enrere i un salt endavant

   Dans l'encoignure
d'un puissant mur de pierres
murmurent les esprits .

Etre immobile
dans le silence de l'attente sans attente
du simple mouvement de vie .

Moment de fermer les yeux
d'être attentif à l'instant présent
d'être avec ce qui est
ser
dans une posture souple et détendue
avec notre souffle
avec ce corps qui respire tranquillement
avec ces pensées qui vont et viennent
observer
juste voir
contempler
cette poitrine qui monte et se creuse
avec nos sensations
avec notre conscience qui s'élargit
tout voir sans que rien ne s'accroche
être dans un esprit d'ouverture et d'accueil à ce qui est
dans l'ici et maintenant de notre souffle
et des bruits alentours
accepter la simple présence de ce qui s'advient
dans l'absence de ce qui précède
tout autour
et embarquer
par le déplié de nos pensées
aussi légères que leur repliement
voiles offertes au vent
vers là
où tout commence et fini
sans nécessité de la réponse .


105

adjunt

 El record d'aquest joc   
 origami infantil   
 una salera de paper .   
 Entre l'índex i el polze de cada mà   
 " Trieu un número " !   
 i els dits van obrir i tancar el 
salera tantes vegades com sigui necessari   
 " Trieu un color : vermell, blau, vert 
o negre " !   
 i el saler es va desplegar al lloc 
aquella oportunitat designada   
 " Tu és gentil ... Ets la més bella ... "   
 Ser, en aquesta imatge de les quatre roques 
encastat, el joc està congelat, cristal·litzat, 
És "granit" , està tancat i per tant de temps, que la molsa el cobreix .   
 Aquest objecte "escuma-pedra-joc-paper" ES FA 
el punt de partida per a l'aparició d'a 
record, d'una nostàlgia, d'una forma de pensament , 
d'un sentiment .   
 Com un milfou obert a tots els vents, 
sorgeix un moment de la vida. Tres petites voltes i 
després se'n van ... hi ha emoció ... 
Però perquè, en què i com aquesta emoció esdevé un sentiment ?   
 El sentiment, és molt més que una reacció fisiològica esquitxada d'una raça de cultura memoritzada . Es basa en una funció complexa 
primer en un sentiment després 
un sentiment que ve de molt dins, 
una posada, una manera de percebre-se 
una situació determinada . Però aquí, Sobre 
aquest joc, amb motiu d'això " joc-imatge-memòria-paper-infància-pedra molsa ", De què va ?   
 Pel contacte entre l'ésser humà que som 
i el medi ambient, no és la sensació que 
ens connecta amb allò que no som nosaltres, amb alguna cosa fora de nosaltres. Preferiria ser 
Percepció, sensació, la intuïció que 
estaria a la feina . El sentiment és l'aparició temporalment exitosa d'un fet cultural que més o menys conscientment hem fet nostre i l'objecte desencadenant del qual no pot ser l'única causa. . L'objecte és només l'ocasió d'aparèixer .   
 Adjuntem, la major part del temps, els nostres sentiments amb el món mediambiental, esdeveniments socials, a 
imaginant que els fets que hi passen - 
per exemple l'ús del nostre joc aquí - estan a l'origen d'estats de consciència que 
creu. Formo l'esperança il·lusòria que n'hi ha prou amb controlar el meu entorn, l'objecte de 
el meu desig, ser l'amo dels meus estats de 
consciència. Vull estar en una situació de presciència, poder sobre el món, ser el déu de les meves emocions. Però només és una il·lusió ! La nostra intenció és només un element molt petit de la font del sentiment que ens travessa i sobre el qual ens trobem 
no tenen més influència que el temps.   
 Voler manipular els propis sentiments 
evitar la mancança, incertesa, la por, i ser el demiürg dels seus propis estats, és rebutjar l'emergència espontània de la vida a través d'un mateix. És una gran font de patiment !   
 La paradoxa del vincle és cruel. Els nostres sentiments, som nosaltres, profundament en la nostra intimitat 
i, tanmateix, els vivim com si ens llancessin fora de nosaltres centrant-nos en tal o tal objecte del món . Tan " ja no sentim ", ja no som conscients de nosaltres mateixos .   
 Per exemple, creiem que estimem aquesta dona , - " em diu el meu amor per aquesta dona , me fait comprendre, 
me rend clair l'être qu'elle est"  - , vision romantique de l'objet qui nous éloigne de la cause du sentiment formé de beaucoup de nos projections .   
 Un certaine voie du détachement serait d'apprendre à dissocier nos sentiments de leur objet et à les vivre pour eux-mêmes . Il s'agirait " de revenir à soi " .   
 Vivre et gérer vraiment ses sentiments est un chemin obligé préludant à la connaissance de soi .   
 Et si dans les cases secrètes de la salière du jeu  " papier-nombres-couleurs-hasard-pierre moussue - je te dirai qui tu es "  il y avait sous les quatre couleurs, quatre précieuses pépites à recueillir vers une approche sensible de soi qui seraient Percepció, le ressenti, l'émotion et le sentiment, étapes nécessaires à la connaissance et au saber què fer amb aquest coneixement .   
 ...  Per no enfonsar-se en l'apego ! Peus i punys lligats a les nostres creences protectores, a les nostres pors .   
 ...  Per viure lliurement en la instància de l'Esser , el nostre món real .   

  (Text inspirat lliurement en Basarab Nicolescu)  

 104 

la llum

    La lumière est un grandthème scientifique mais aussi occasiond’éveil, d’esthétique et métaphore du divin. C’est une Réalité multidimensionnelle .

La lumière est le moyen qui permet à l’astrophysicien de dialoguer avec le cosmos .

La lumière est l’élément le plus noble de la nature, et l’oeil est l’organe le plus noble du corps humain .

Dans les sciences, la lumière fait intervenir non seulement deséléments physiques (comment l’image vient dans l’oeil), mais aussiphysiologiques (comment l’oeil fonctionne) etpsychologiques (comment le cerveau interprète l’image) . Comprendre la lumière, c’est aussi déchiffrer les mystères de l’oeil et du cerveau . La lumière, la vision et l’activité neuronale sont inextricablement mêlées .

La lumière joue aussi un grand rôle dans lesdomaines de l’art et de la spiritualité. Car la lumière est davantage que matière, elle est aussi d’ordre spirituel . C’est en explorant les reflets, les éclats, les ouvertures, fenêtres et vitraux et les formes lumineuses de l’environnement et des monuments que l’homme a érigés, Rembrandt, Turner, Boudin, Monet, Cézanne, Le Corbusier et Soulage donnent une âme à la nature. En s’affranchissant des formes pour laisser place à la couleur, Kandinsky invoque l’impérieuse nécessité intérieure de l’artiste à utiliser l’art pour faire la synthèse des mondes intérieur et extérieur et aboutir ainsi à la grande loi cosmique .

Les traditions religieuses du monde entier ont porté la lumière au plus haut point . L’art gothique est l’art de la lumière par excellence . Le christianisme parle dun Dieu de lumière. Le bouddhisme associe la dissipation de l’ignorance, source de souffrance à la ” luminosité de l’esprit ” .

L’homme se définit par la représentation qu’il se fait de la lumière . Qu’elle soit scientifique, technique, artistique ou spirituelle, la lumière nous permet d’être des humains .

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