Alle Beiträge von Gael GERARD

vom kommodifizierten Glück zur glücklichen Nüchternheit

Aujourd’hui, le désir du bonheur et sa marchandisation à travers la publicité est produit par le néolibéralisme économique, moteur de l’actuelle mondialisation, qui en a fait une industrie de masse ayant pour objectif de faire le bonheur des gens malgré eux. Cela va à l’encontre d’unesociété du bien-vivre dont la première condition serait d’instituer le vivre-ensemble organisé sur le droit de chacun à vivre, et pas simplement à survivre, afin de respecter l’altérité et sa condition, la démocratie .

    Loin, qu’il y ait contradiction entre démocratie, amour et bonheur qui sont trois conditions fondamentales pour avancer vers la construction d’une société capable de favoriser un développement dans l’ordre de l’être et non une course écologiquement destructrice dans l’avoir .

    Encore ne faut-il pas considérer le bonheur comme un capital à conquérir et à préserver. Le bonheur est une qualité de présence, une qualité d’intensité, un art de vivreà la bonne heure” .

    Le grand enjeu est de sortir par le haut du couple excitation/dépression qui caractérise le système dominant de nos sociétés soi-disant avancées, des marchés financiers, du spectacle politique, du sport spectacle et des médias omniprésents. Car cette façon d’accéder à l’intensité se paye cash par une phase dépressive fondée sur le déséquilibre et la démesure. Laquelle phase dépressive suscite le besoin d’une nouvelle excitation, Usw .

    Ce cercle vicieux peut être rompu ; une autre modalité de vie est possible, sur le plan tant personnel que collectif. Il s’agit du rapport intensité/sérénité. C’est ce que nous ressentons quand une joie profonde nous irradie et nous relie à autrui sans nous isoler. Cette joie, qui peut naître de l’amour, de la beauté, de la paix intérieure, c’est-à-dire d’un rapport harmonieux à la nature, à autrui et à soi-même, est alors tout à la fois intense et sereine. Une sérénité qui permet de l’inscrire dans la durée, au contraire de l’excitation. Une telle approche n’exclut en rien cette forme d’intensité particulière qu’est la grande fête, le carnaval, l’événement culturel voire sportif majeur, ou bien le temps exceptionnel de la vie personnelle ou collective .

    Mais elle invite à vivre ce temps autrement que selon le modèle de l’excitation, permettant ainsi d’éviter le côtégueule de boisou encore la logique du plaisir pervers, là où l’excitation est en fait procurée par une domination sur autrui .

    Dassobriété heureuse n’est pas l’austérité ni l’ascétisme. C’est cette opportunité à vivre intensément ce voyage conscient de la vie dans l’univers que nous propose l’aventure humaine. C’est aussi, sur le plan politique, le droit accordé à tout être humain de se mettre debout pour véritablement Vivre .

132

Die Lebensfrage . 2

Es ist eine Frage wichtig für alle bewusst zu sein, und sich insbesondere seiner Endlichkeit bewusst. Was ist die Bedeutung dieser Menschlichkeit, dieses Universums, das es geschehen ließ Ende eines ungeheuren Prozesses von vierzehn Milliarden Jahren ? Das wäre agnostisch, Atheist oder Gläubiger, es ist die Frage, dass wir eines Tages nicht tun Zögern Sie nicht zu fragen .

Die Geschichte von Zivilisationen ist vor allem die Geschichte der Versuche, darauf zu antworten zu dieser letzten Frage bringen. Mehr, weil es ein wesentliches Thema ist, sogar lebenswichtig, Männer haben die grundlegende Sinnfrage instrumentalisiert Leben einhauchen, indem sie mehr oder weniger geschlossene Erklärungssysteme entwerfen die manchmal beruhigende, manchmal aber auch paradoxe Folgen hatten noch mörderischer als die der Freiheit, der Gleichberechtigung u Brüderlichkeit .

Denn die Frage nach “Sinn”, anstatt ein privilegierter Raum für Fragen und zu sein Wachstum an Wissen und Weisheit für die Menschheit, wurde oft die dogmatischer Antwortvektor. Anstatt der Suche Respekt entgegenzubringen von anderen, menschliche Interessengruppen, die vom Willen zur Macht bewohnt werden, Gier, die Angst vor der Leere und die Suche nach Macht versuchen, sie zu beherrschen oder ausschließen, was dann den Krieg auslöst “Sinn”. Und ob es sich um transzendente Religionen dreht oder weltlich. Dieselben mörderischen Logiken sind für die Verurteilten am Werk Moskauer Prozesse im Namen der Geschichte, für die Opfer der provozierten Völkermorde durch totalitäre politische Regime, für die Sträflinge der Inquisition katholisch (Torquemada) und evangelisch (Calvin), des jüdischen Fundamentalismus bzw islamische Scharia .

In all diesen Fällen, Was war und ist heute noch zu oft am Werk ist die Geringschätzung Anderssein, auch das erste Gesetz des Andersseins im Bereich der “Sinn” Leben zu geben, in seinem Leben und dem anderer, Es ist das eine vonGewissensfreiheit, sehr fragiles Konzept, aber neben der Wachsamkeit und der Sturheit, die es impliziert, ist es auch geliehen Selbstachtung, von Respekt vor anderen, Suche nach Authentizität, der Liebe sauber gut fühlbar, der Einfachheit, der Demut, Fülle und zu wissen, wie man lebt .

Es ist eine Zeit zu Kommen Sie, voller Wut und Licht, wo die Garben der Zukunft gelöst werden in den Feldern der Hoffnung. Mögen dann die Männer und Frauen des Guten wird aufstehen, um den langen Spaziergang zu verlängern, überragt die Geheimnis, die Fortsetzer des lebendigen Werkes der großen Umladung, Großartig Werk des Lebens, kurz auf unserer persönlichen Skala, aber so lange im Hinblick auf die Entfaltung der Zukunft, und so wirksam durch die Spuren, die wir uns selbst verdanken sich in das große Buch der Erinnerungen einzutragen, das unsere Nachkommen konsultieren werden .

dass der Verstand, Herz und Verstand stehen uns bei dieser Frage bei “Sinn” denn es gibt Größeres als uns in diesem sich ausdehnenden Universum. Wir können so gut aussehen wie ein mageres Strohspielzeug der Elemente, winzige Hologrammzelle dieser riesigen Welt, in der wir ein Teil sind, in Verantwortung und Präsenz gegenüber dem, was ist .

131

Du mein Bruder

  Cela se passait au cours du périple des initiations. Un jour, alors que le temps était à l’orage, nous perçûmes au travers de la course des nuages ce signe propitiatoire, cette enclume sortie du fond des cieux .

Lorsque le sourd ébranlement parcourut la montagne, nous fûmes alors projetés sur le sol pierreux face contre terre, tétanisés, à attendre la fin de cette colère dont les effets devaient se répercuter jusqu’au profond de nous-même .

Après un temps hors dimension, lorsque je me retournais et que le ciel étonnamment dégagé ne présentait aucune trace d’orage, tu étais là, mon frère, unbeweglich, les vêtements ondulant au vent léger du matin, la barbe frissonnante et le regard doux porté sur la vallée des origines .

L’air était pur. Une odeur de fleurs fraîches s’élevait. Sans nous regarder nous prîmes notre bagage pour poursuivre l’ascension .

C’était il y a quelques siècles. Nous avions dès lors l’âge d’être vraiment des hommes conscients de nos responsabilités et de la tâche qui nous était impartie. Nous étions traversés par le destin qui se manifestait par cette force indicible et inflexible qui inexorablement nous engageait sur un chemin de connaissance et de sagesse, sur le chemin du grand Mystère. Là était le sens à donner à notre vie .

Souviens-toi de cette nuit où le vent hurlant accompagné de rafales de pluie froide faisait se rompre et se coucher les arbres derrière nous. La terre était en fureur. De si profondes ravines se creusaient devant nous que nous étions dans l’obligation d’implorer la providence pour en confiance continuer d’avancer en nous en remettant à plus grand que nous. Nous devions sortir grandis de cette épreuve .

Souviens-toi du temps calme de nos promenades à travers champs où chanter à tue-tête l’intense joie d’être simplement en vie nous emplissait d’insouscience et de plénitude. Il y avait de la légèreté tout autour de nous et main dans la main nous faisions un grand tour tout autour de la maison familiale, par delà les blonds champs de blé parsemés de bleuets, de marguerites et de coquelicots ondulant sous une brise légère pour faire apparaître les formes mouvantes de la bête qui se déplaçait en courbant les épis alors bruissants. Un frisson nous parcourait et c’était bon .

Le temps était vif ce matin. Habillé de ton tablier d’écolier usagé qu’on avait ressorti pour les vacances, tu descendais les solides marches de pierre du pas de porte pour, retrouvant ton bâton, aller tracer sur la terre battue du chemin ces signes qui me laissaient coi. Tu étais le guide qui me montrait la voie .

Souviens-toi de ce passage étroit que nous empruntions pour sortir du soupirail des tentations. Il faisait sombre dans cette souillarde de tous les dangers mais jamais nous ne tombâmes dans le trou rempli d’eau. L’endroit ne recélait que le tonneau de vin du grand’père et sur des paillous quelques morceaux de fromages protégés par des torchons de toile épaisse .

Souviens-toi de cette ballade hivernale dans le haut pays où, par les routes déformées par la glace et la neige, l’aventure s’offrait à nous. Emmitoufflés sous les parkas et les bonnets, l’air froid entrant dans l’habitacle de toile du véhicule troué d’un large estafilade qu’un parapluie ouvert recouvrait, les cahots et les dérapages nous faisaient pousser des cris de victoire. Arrêtés en forêt nous rencontrâmes l’onglée douloureuse suite au lancé des boules de neige contre le caravansérail de notre passé .

Nous ne verrons plus les caravanes lentes, chatoyantes et odorantes du suin des chameaux et des épices. Nous n’entendrons plus le cri des hommes guidant leurs montures récalcitrantes vers un ailleurs que nous ne soupçonnions pas. Me revient de ce désert des origines la vision du souffle brûlant des sables soulevés par le simoun et cette main tendue, brune et crevassée du sage vieillard surgi de nulle part qui s’ouvrant laissait apparaître le trésor, ce fruit dur, noir et ridé trouvé le long du chemin bordé de chardons et d’épineux .

Ne demeure aujourd’hui que le buisson bien normal de l’accompagnement de nos enfantsTiens ! Sur le parvis ils ont monté le chapiteau de la passion …  L’on attendra la suite du grand livre des transformations .

De suite, il n’y en eu pas, toi le frère égaré .

Souviens-toi que d’entrer dans le corridor des naissances nous faisait si peur. Toi, tenant ton bâton et moi psalmodiant quelques formules magiques qui devaient nous aider à passer de l’autre côté, en nouveauté. Il n’y eu pas de seconde chance. Rien que les blocs de pierre épars du reflux de la pensée que le temps des atermoiements oriente vers l’avoir et la sécurité .

Les cieux se sont ouverts. Des cataractes d’eau ont balayé les traces de notre histoire. Enfants sages qui possèdions le don de se pourvoir par l’imagination dans ce pays lointain des aventures extraordinaires, nous avons maintenant cessé de chanter nos origines. Et parfois lorsque l’orage gronde, devant la cheminée au feu crépitant, nous reste alors le geste de remuer les cendres du passé, zum, à la croisée de l’émotion et de la sincérité, dire vrai, dire simplement ce qui est .

L’appel de notre mère, nous ne l’entendrons plus. Elle qui nous invitait pour le goûter devant un bol de lait chaud au banania à croquer à pleines dents les larges tartines de pain bis gonflées de confiture de groseilles et cassis ; larges tartines que notre grand’père avait coupées dans la tourte qu’il n’oubliait jamais de signer d’une croix lorsque pour la première fois il y portait le couteau. La clide de bois du jardin ne restera plus fermée pour empêcher les poules d’aller s’ébattre au milieu des plantations. Nous n’aurons plus à aller cueillir le persil au dernier moment pour garnir la salade de carottes râpées et les oeufs mimosas .

Quant à l’eau du puits qu’il fallait aller puiser à la fontaine dans ces seaux de zinc si lourds à la remontée, parfois lorsque le vent me dit, j’entends la Vieille rire .

erinnerst du dich ?  Rien que d’harmoniser le chant matutinal des oiseaux avec les cloches de l’église fait émerger ce goût acidulé d’avoir été si proche de toi, mon frère .

130

S’accepter

 L’acceptation de soi-même est difficile. Il y a en nous l’étonnante demande d’être autre que nous ne sommes. Parce que nous nous sommes demandé, parce qu’on nous a demandé comme enfant d’être autre que nous étions. Nous avons refusé notre vérité, et c’est l’impasse .

     Ce qui nous a empêché de nous épanouir, c’est que nous n’avons pas assez été reconnu, aimé et accepté tel que nous étions. Aussi nous sommes nous jugé, pour ensuite nous condamnertout au moins pour tel ou tel aspect de nous-mêmeen compensant par l’amour-propre ou la vanité. Alors que le véritable amour de soi, si fondamental, est exactement à l’opposé de l’égocentrisme .

     Cette non-acceptation de nous-même est la force de notre ego, la grande force de la prison qui nous coupe de la grande liberté de vraiment Être . Mais pourquoi donc ne pourrions pas nous aimer tels que nous sommes ? Et pourtant après tant de recherches, d’expériences, d’observations, d’erreurs aussi ; je vis .

     La vie nous aime, absolument, et à chaque instant. C’est elle qui nous a créé, et qui nous anime .

     L’amour que nous pouvons ressentir en certaines circonstances, devant un spectacle de la nature, devant un bel objet, devant une personne sage, devant une vision spirituelle, devant un flashnumineux”, fait que se grave en nous un nouveau regard sur nous-même .

     Et puis derrière les coups durs, derrière l’épreuve, nous pouvons entrevoir quelque chose à la fois d’indicible, de très haut, de si essentiel et qui nous aime. A ce niveau le sens de l’ego individualisé s’efface de plus en plus pour que s’ouvre en nous humblement un chemin, le chemin correspondant à notre demande d’infini, d’illimité, d’absolu qui est le propre de l’homme debout, de l’homme en marche .

129

Die Stille; plénitude de vie

En français, existe l’expressionsilence de mort”, alors que l’expérience du silence déborde de vie .

     Inviter quelqu’un au silence ne veut pas dire lui demander de se taire, pas plus que se tenir en solitude équivaut à couper toute relation .

     Rejetons l’injonctiontaisez-vouspour préférer lechutprononçé à voix basse avec l’index posé au travers des lèvres pour inciter au silence .

    Chut ! Il peut se passer quelque chose que vous n’imaginez pas, que vous pourriez voir, entendre ou sentir, qui semble caché, et qui peut se révéler et vous éblouir par sa nouveauté et sa pertinence .

      L’invitation au silence peut être comme une invitation au voyage. Elle permet l’ouverture des sens et l’approche de la vie intérieure. C’est une attention qui peut aller jusqu’à la contemplation et à la dilatation de l’être qui va jusqu’à la jubilation .

      Mais le silence réclame du temps comme les choses essentielles. Il ne se montre jamais pressé. Il a besoin de tout son temps car il est au-delà du temps d’ordre temporel .

      Il convient d’abord de lui faire de la place, c’est-à-dire de nous délester du fatras des pensées, des soucis, des émotions agréables et désagréables, et même des mots .

      Si le silence fait peur à une majorité de personnes, c’est parce qu’avant de le rencontrer et de l’apprécier, chacun est assailli par ses animaux intérieursque sont les passions, Stolz, Wut, le désoeuvrement, l’ignorance, la volonté de puissance, la fausse humilité, la séduction, etc… – et qu’une fois les fauves calmés, on se sent seul, verloren, orphelin, avec la funeste angoisse qui monte .

Blaise Pascal a écrit : ” Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos, sans passion, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son vide. Incontinent il sortira du fond de son âme l’ennui, la noirceur, Traurigkeit, le chagrin, le dépit, le désespoir . “

    Tant que la personne n’a pas rencontré véritablement le silence, elle ne se sent exister que par l’action et l’agitation, par l’incertitude et la procrastination, par la souffrance et les problèmes de tous genres. Elle demeure à la périphérie d’elle-même. La peur du vide qu’elle ressent rien qu’à l’idée de se tenir en silence n’est autre que l’effroi de son propre vide, de sa pauvreté intérieure .

     Oder, plus nous allons vers notre intériorité, plus nous avançons vers le silence et plus les portes s’ouvrent sur un espace incommensurable. Alors que dans la vie extérieure, nous vivons à la remorque de ce qu’il faut faire pour bien se comporter dans notre société, à savoir comme un simplemortel” ; dans la vie intérieure nous sommes un être humain appelé à la croissance, au plein emploi de soi-même, et même à sa perfection à sa réalisationimmortelle”. L’être se sent alors pleinement en possession de lui-même, il est près de la source et se manifeste en plénitude .

       Plus on se tait et plus on trouve d’égards envers la Parole et le Silence, et moins on bavarde .

     Pour celui qui a goûté le silence, les discussions, débats, réunions de famille et colloques intellectuels deviennent difficilement supportables parce qu’étouffants. Le silencieux, comme le solitaire a besoin d’air et d’espace ; il a besoin de l’expérience du large, du vaste, du profond. Tout le reste lui paraît plat, étriqué, superficiel. Das “communicationobligatoire et convenante lui paraît grotesque.

      Lorsqu’un être humain est réellement unifié il peut être délivré de cette obsession de communiquer à tout bout de champ et à propos de n’importe quoi. Seul le partage essentiel sur des sujets essentiels ou l’échange silencieux de cœur à cœur ont un sens et offrent une véritable nourriture .

128

Quel sens donner à la vie ?

 Nous vivons la fin d’un monde fondé il y a peu sur les religions, les fidélités de proximité, les patriotismes ; et aujourd’hui marqué par le consumérisme où les incitations publicitaires nous manipulent au service d’une globalisation économique et culturelle accentuée par les bouleversements technologiques .

     Le rapport au sacré a été modifié. La quête du sens auquel faisait suite un automatisme de la réponse fondé sur la religion n’existe plus. A la question : “Pourquoi je suis sur Terre ?”, font suite des réponses scientifiques et politiques bien générales. On ne peut plus s’appuyer sur la tradition. Nous sommes en face de nos peurs, …  et là nous sommes alors convoqués à être en face de nous-même .

     Donner du sens à la vie que l’on mène ne tombe pas sous le sens, car les gens empruntent des rôles. Ils disent qu’ils sont victimes du climat, des autres, de la conjoncture, qu’ils avaient tout pour être heureux et puis que … Oder, notre bonheur et notre malheur nous appartiennent. Nous sommes responsables de notre bonheur et de notre malheur car nous avons l’opportunité de grandir, de croître .

     Nous avons à avancer les yeux ouverts sur le chemin .

     Le sens de la vie, c’est l’amour. On ne peut pas vivre sans amour, cet échange du coeur, cet amour homme/femme, cet amour filial, cet amour entre deux êtres. L’amour est communion. L’amour est relation avec nos semblables, avec les animaux, le végétal, la nature, le cosmos et par nos pratiques religieuses .

     Nous sommes des êtres sociaux, des êtres de relation. Nous avons besoin de donner, de nous éveiller les uns aux autres. Nous sommes là pour nous faire du bien par l’attention portée à l’autre, l’amitié, la compassion, le don .

     Le but de la vie serait-il pas de s’accepter tel que l’on est ? Mais pour celà, il faut le regard de l’autre pour lire dans le regard de l’autre que nous sommes aimables. Aime et tu seras aimé. Nous devons avoir de la tendresse pour nous-même .

     Il y a des gens qui ne voyant qu’au travers de l’optique matérialiste ne se posent pas la question du sens de la vie. “Einstein disait, qu’un être humain qui ne se pose jamais la question du sens de l’existence, qui ne s’intéresse pas au sens de la vie, n’est pas un être humain .

     Aujourd’hui nous sommes dans un monde où l’idéologie dominante est le consumérisme, : “Le but de la télévision, comme le disait Patrick Lelay, c’est de rendre les cerveaux dociles !”. Le lavage des cerveaux, c’est la publicité .

     Pour contrecarrer cette outrance chosifiante et mortifère, nous avons besoin de nous recentrer sur nos besoins corporels et sensoriels immédiats qui ne peuvent nous tromper quant ils sont reliés à l’amour, à la tendresse, aux sens des choses simples, au spirituel. Nous devons dire oui à la vie. L’essentiel c’est d’apprendre à aimer la vie, et pour celà travailler sur nos blessures .

     Notre chemin de vie est d’aller de la peur à l’amour. Là est notre joie, notre joie d’être, de vivre, d’exister. Mais comme cela est refoulé, c’est en conscience que nous devons conjurer l’ignorance et nous confronter à ce qui est, à l’expérience de tous ces jours qui nous apportent leur lot de surprises. Par la psychothérapie, mais aussi par la méditation et la prière, nous avons à laisser les choses être. C’est par cette astreinte intelligente, et par le ressenti sensoriel, qu’il y a ouverture du cœur .

     Nous avons à beaucoup pleurer en nous plongeant dans le regard d’un petit être, en observant un joli paysage, une oeuvre d’art, ou bien en écoutant une musique et des chants qui parlent au coeur. Là est le sens de la vie. La réponse est soumission à ce qui est, ouverture des sens. La réponse est “Freude” .

     Laisser venir à nous les enfants, les petits oiseaux, l’esprit du temps qui passe, et surtout ne fermez jamais la porte. Il ferait alors trop chaud, nous manquerions d’air, l’enfer ne serait alors pas loin, … alors qu’il y a tant à faire !

127

die Tränen

 Diese Quelle der Tränen das Federn.

     Manchmal passieren wir Erde, aber durch Tränen erneuern wir unsere Reinheit Erste.

     Tränen sind wie die Grenze zwischen uns körperlichen Zustand und unseren spirituellen Zustand, als Übergangsstelle zwischen gegenwärtige Zeit und die kommende Zeit, in die wir eintreten können Vorfreude schon in diesem Leben.

     Das neugeborene Kind weint wenn wir auf diese Welt kommen.

     Wir sollten niemals geben und Liebe empfangen, ohne Tränen zu vergießen.

     Tränen können wiederherstellen verlorene Jungfräulichkeit.

     Es ist wichtig zu unterscheiden drei Arten von Tränen : sinnliche Tränen,  spirituelle Tränen und teuflische Tränen.

     Die Tränen teuflisch, – griechisch “teuflisch”, in zwei Teile schneiden – sind die Tränen, um vorzutäuschen, Krokodilstränen, die Tränen das gestatten Sie dem Einzelnen, sich damit in Übereinstimmung zu setzen was ihm passt zu umgehen. Das sind die Tränen der Verzweiflung, die Tränen Heuchelei, die das Unternehmen täuschen und uns in die Lüge versinken lassen durch die Spaltung, die in uns stattfindet, wir betrügen uns auch.

     Die Tränen sinnlich sind im Allgemeinen mit den Leidenschaften verbunden. Das sind die Früchte von Wut, Frustration, der Neid, Selbstmitleid oder einfach nervöse Aufregung. Sie drücken unsere Traurigkeit darüber aus, in a zu leben Welt, die unseren Ansprüchen nicht gerecht wird. Es ist nicht verboten angesichts einer großen Prüfung oder bei einer Beerdigung weinen ; es ist sogar ziemlich weise, weil die Tränen wie Balsam wirken können und die Wunde tiefer ist wenn der Schmerz unterdrückt wird.

     Die Tränen spirituell sind nicht das Ergebnis unserer eigenen Bemühungen. Sie sind ein Geschenk von woanders. Sie sind eng mit der Tiefe unseres Selbst verbunden. Sie erwecken uns zu neuem Leben. Sie sind von zwei Ordnungen. Bis zu dem Grad der niedriger, sie sind bitter und reinigen uns ; sie sind wie das Blut das fließt aus den Wunden unserer Seele. Im höchsten Maße, sie sind weich u verpflichten uns zu einer Form der Erleuchtung als Auftakt zu einem besseren Anderswo ; sie weisen auf die Vergeistigung unserer Sinne hin und wirken daran mit Wandlung der menschlichen Person. Diese zwei Arten von spirituellen Tränen sollte jedoch nicht zu scharf dagegen sein, denn eins führt zu einem anderen. Was als Tränen des Bedauerns geboren wird, kann sich verwandeln Tränen der Dankbarkeit und Freude.

     Derjenige, der das Gewand angezogen hat Brautleid der Tränen, kennt die Ehe des geistigen Lachens die Seele und die einsame Ruhe ferner Räume.

126

Accepter

 
Accepter

Diese Dinge im Leben, die dich unglücklich machen, Schmerz, wütend
 die Dinge im Leben, die waren und sind
 und doch
 Jede Situation muss akzeptiert werden
 wie sie kommt
 wer auch immer sie ist
 es ist wie es ist
 das ist wie, jetzt
 Das ist, was passiert ist .

      
 Nach dem richtigen Zeitpunkt für das Gefühl
 verharren Sie nicht im Zögern
 Nach der Akzeptanz kommt es zur Reflexion und dann zur Aktion.

  Akzeptieren bedeutet nicht, vor der Situation zu fliehen
 es sieht ihr ins Gesicht
 nenne sie
 es verstehen
 erkennen
 en avoir connaissance parfaite
 indem Sie es mit dem konfrontieren, was Ihnen wirklich wichtig ist.

  Freude
 diese Ruhe
 dieser Zustand, in dem Traurigkeit und Unglück uns nicht angreifen können
 dieses Geschenk zu machen und dem anderen zu machen
 ultimative Selbstpräsenz
 der perfekte musikalische Akkord der Orgel
 tief drinnen.


 125 

Garder les murs

 Was auch immer Sie tun
 da sein
 steht aus
 von dem, was kommen wird, um die Rüstung zu spalten
 oder kommt nicht
 spielt keine Rolle, da es ein Zeichen ist
 dass niemand die Zeichen unterscheiden kann .

  Erinnerung
 was die Leute über uns denken könnten
 nachdem wir gegangen sind
 wird unbedeutend
 sobald die Haus-zu-Haus-Trial-and-Error
 lehre uns einfach "sehen" .

 Wir gehen, wohin wir wollen
 ohne Hass oder Vergnügen
 nur mit der Freude, gewesen zu sein
 et d'être jusqu'au point de non-retour
 ein Wesen unter Wesen
 ein bisschen zu sein
 ein Schöpfer von Wesen
 dem Nichts entgegenmarschieren
 wo alles aufhört und weitergeht
 wenn sich das Universum ausdehnt
 Austausch von Materie und Energie
 dessen Geist nicht getrennt werden kann .

 Wir hausieren
 ein winziger Bruchteil einer Sekunde
 die Botschaft der Liebe
 eines Lebens von dir oder mir
 spielt keine Rolle
 seit dem dazwischen
 was uns unterscheidet und verbindet
 trägt die "wir" höchste .


 124 

Sieh dich an

  Reklamation montieren
 En volutes lentes
 Sourde tornade
 Jusqu'au regard amène
 Figé par la sidération .

 Der Griff des Korbes soll geflochten werden
 D'entre les objets sacrés
 La passiflore épanouie
 Ragrée le sens de la vie
 Le maudit est passé .

 Gehen Sie durch die steilen Pfade
 Le limon colle aux pieds
 S'entrouvre une lueur diaphane
 D'entre les voix des suppliants
 Lâches dans leur penchant à la servitude .

 In Spalte
 L'humanité investit les lacets de la montagne
 Ascension régulière
 Aux rythmes des cymbales
 Et des oriflammes  claquant au vent
 Vers le Très Haut .

 Die gemeißelten Gesichter voller Weisheit
 Se mêlent aux lancinantes mélopées
 Conjugaison singulière
 Offrant refuge
 À nos âmes éprouvées .


 123