Archiv der Kategorie: Jahr 2014

Meine Zigarette ging aus

 

 Heute Morgen
 Es ist kein Benzin mehr in der Hülse ,
 Die Asche ist kalt ,
 wir hätten künstliche Blumen hingelegt
 dass der Effekt mehr Rauchen gewesen wäre .

 Es reicht nicht, zu klagen ,
 Es gibt auch einen Kampf, der ausgefochten werden muss .

 Wir kämpfen , er schlägt .

 Aber gegen wen ?
 gegen was ?

 Ich kämpfe gegen Pierre oder Jacques ,
 während ich es bin, der sich viele Dinge über sie vorstellt .

 Ich kämpfe gegen die Welt ,
 aber warum den Ast abschneiden, auf dem ich sitze? ?

 Ich kämpfe gegen die Natur ,
 aber warum kämpfen, was mich nährt? .

 Während das Leben hier ist
 wie dieses Wasser
 Tropfen 
 einer aus dem Gleichgewicht geratenen Clepsydra
 das Glas schillert durch eine prachtvolle Sonne ,
 wie diese Sanduhr
 der von Korn zu Korn geht
 frisst sich in die Zeit des Konflikts hinein .

 Jeder Kampf erscheint trivial
 denn nichts stoppt das Leben ,
 vorwärts gehen ,
 Hindernisse umgehen ,
 gehen ,
 hinaufgehen ,
 sogar runtergehen ,
 hinaufgehen , reich an der erlebten Tortur .

 Erzwingen Sie niemals den Durchgang ,
 nicht einmal ein kleines Loch in das Loch der Erinnerung bohren .

 Und meine Zigarette ist immer noch nicht angezündet ...

 ( Foto aus einem Werk von Elianthe Dautais ) 

 218

Dialog jenseits des Sichtbaren

 Gelures sédimentaires sur ta peau d'ébène ,
 l'orage requiert le son et la lumière .
 Danse de l'eau et du reflet ,
 dévalade des textures ,
 généalogies entrecroisées ,
 les connexions se font .

 Regard aigu
 de l'homme déjà-là ;
 en réception
 des signaux scientistes
 que son ego exige .
 Conscience élargie ,
 vigilance et porosité ,
 fine lamelle de l'instant
 énonçant la parole
 le temps d'une caresse nocturne .

 Cette volonté en ascendance ;
 révélation de l'image
 du bromure en son bain .

 Eveil de chaque fibre
 en l'arc en ciel du tissage
 hors du glacial détachement ;
 ultime école
 où le pas des attentes
 fléchit le doute
 et ravit le sens nouveau ,
 trace unique ,
 musique d'antan  ,
 la lila des nuits fragiles ,
 bulles de savon ,
 chapeaux pointus ,
 baguette magique ,
 pour étoiles de tes yeux
 révéler le dialogue avec l'invisible .


 219 

N’existe que le labyrinthe

 En nécessité du hasard ,
 sans linéarité ,
 sans que l'étiquette ne soit collée ,
 il n'est de plan ni de loi
 pour cette occupation d'espace ,
 nous les immémoriaux ,
 à se bander les yeux devant l'évidence ,
 de coïncidence en coïncidence ,
 soulever le voile de signes et de paroles mêlées .

 Au jardin des délices ,
 Isis nue ,
 Isis la décisionnelle
 que la discorde fait renoncer au cheptel ,
 Isis la toute belle ,
 la striée de nos rêves ,
 la captatrice des correspondances ,
 l'enjoleuse cosmique ,
 la chuchoteuse à l'oreille des sourds ,
 la femme faite lumière ,
 en perpétuel chevauchement
 du souffle immémorial
 que le grand arbre propose ,
 arbre dévolu ,
 arbre du bout du monde ,
 arbre élevé dans la métaphore ,
 fruits de l'indécision ,
 fruits replets du plaisir à venir
 s'écoulant , fleuve d'un temps
 entre les récifs du vrai ,
 le long des golfes
 de l'ouverture au divin
 que le fauve propose
 dans le frémissement de ses moustaches .


 217 

Seul le vide laisse place et permet la vie

  De ce vouloir saisir ,   
de cet effort à prononcer ton nom ,   
de cette insistance à te prendre pour une évidence
de ce tourisme sur les lieux de naissance ,   
de cette absence d'outils grand'parentaux ,   
de ce gorille au phylactère ,   
Sylvain mon filsparlant bas ,   
avec des mots surgis d'une trompe d'éléphant ,   
de ces brisures entre les objets ,   
de cette chasse faite aux propos disjoints ,   
la porte s'ouvre ,   
révèle ,   
organise ,   
exalte
le monde chaotique
des grands chevaux de la présence .
  
Furtive intervention des intempéries
liquides et solides
mathématiquement enclines
à la levée du sens .
  
Il fût un temps de présentation
vivant et fécond ,   
brindilles et herbes sèches
sur le revers du veston ,   
devant le portillon des réalités
lieu du corps de chute ,   
lieu d'élévation ,   
lieu de joie au-delà de l'oubli .

  
216

bien faire ce qu’il y a à faire

 Vivre en intensité   
au collège des cœurs serrés ,
branchies ouvertes ,
reflet des âmes en instance d'élévation .

Il est des plages couronnées de méduses ,
de plaintes jointes ,
l'orbe sacrée laissant passer la main
hors des palmeraies grasses .

En cette attente ,
unbeweglich ,
être présent
à la première heure
du soleil claquant sa démesure
derrière la roche aiguisée
faite selon le soubresaut de la naissance .

En harmonie
s'accomplir ,
ne plus puiser de nos mains gantées
aux sources des donateurs ,
être le vif ,
l'écarlate ,
le sans regrets ,
le radical
sur la guirlande des instants .

Écartons le paysage ,
soyons la trace unique
au centre des attentes ,
soyons cloche de bronze à la volée
portant parole
sur les champs de terre grasse ,
soyons le service
sur l'aile du phœnix .


215

ce qui dépasse l’homme

 Ce qui dépasse l'homme   
en bout de vie ,
une presqu'île .

Avec pour isthme
ce que nous sommes ,
homme fragile ,
en nos atours
de sciences , d'art et de spiritualité mêlés .

Etre homme parmi les hommes ,
humus de l'homme à naître ,
dont les racines plongent en nos vicissitudes ,
wir ,
les errants ,
les pauvres faisant généalogie ,
pour pas à pas ,
de posture en posture ,
se hisser vers l'accompli
à grand renfort de fifres et de tambourins
wir ,
les matamores de l'ordre établi ,
les estafettes de la horde émotionnée ,
parés des plumes du mimétisme .

Il est un temps
so nah
un temps sans peur
un temps d'au-delà notre temps
qu'arpente l'homme nouveau
en sa vie pensante
apte à être
au-delà de notre minéralité ,
de notre animalité ,
de notre historicité ,
une conscience aux signes propitiatoires ,
un graphe de l'Inconnaissable .


214

Vieillir enfin

 Vieillir enfin   
 et que le vent me vienne   
 frais sur la nuque . 
     
 Qu'importe l'âge   
 pourvu qu'on ait l'enfance ,   
 qu'importe les chemins parcourus   
 pourvu qu'on ait la vision ,   
 qu'importe le corps en faiblesse   
 pourvu qu'on ait de la hauteur ,   
 qu'importe la dépendance   
 pourvu qu'on ait la maturité ,   
 qu'importe de ne pouvoir gravir l'échelle   
 parce que nous sommes échelle   
 avec cette liberté de se relier .   
   
 Ouverture et douceur   
 d'une paix parée de pas menus    
 autour de l'étang où tout repose  .    
  
 Vieillir enfin    
 et que le vent me vienne   
 frais sur la nuque  .    

  
  213 

Um

 Eierschalen
 mehr oder weniger flexibel
 lass die Flut fallen
 Tür zu Tür
 aufgerissenen Augen .

 Im Farbenmeer
 der Mirliton der Dinge sagte
 streift mit einer Gabel
 die enthaltene Ordnung der Gebrochenheit des Geistes  .

 Es ist Abend
 heller als andere
 wo das Kind hofft
 mach das nicht nochmal durch  .

 Der Atem uralter Tiere ,
 diese präkambrischen Meeresreptilien ,
 als Gehirne leichte Federn waren ,
 lange bevor es Männer gab ,
 aber diese Sonne und der Mond versammelten sich
 für einige Benchmarks hinterlegt
 vor dem Ende der Geschichte  .


 212 

du bist alleine, du bist nackt

   Und so ist es ,
 weil es nicht einfach war
 die Lumpen zu vergessen
 des im Gehorsam gebauten Kindes
 und formatierter Erwachsener
 aufgefordert, den Kragen zu beugen
 vor dem Joch des sozialen Know-hows .

 Du lebtest
 du bist um die welt gereist
 Sie haben Schmerzen erlebt
 et mutEs ist
 ohne immer für sich selbst geboren zu sein  .

 Die Nachahmung, die dich überleben ließ
 ist nur ein Versteck
 vor der ultimativen Prüfung ,
 ist nur ein Cache
 vor dem Trieb, die Art zu verewigen ,
 ist nur ein Wrap
 indem Gefühle gezwungen werden, Unglück zu evakuieren ,
 ist nur eine Maske
 dafür, den Duft eines neuen Zeitalters nicht atmen zu können   
 ist nur eine Fingerwäsche 
 Wissen nicht manipulieren zu können ,
 ist nur eine Reise
 für Ihren unerfüllten Wunsch nach Raum ,
 ist nur ein Hinken
 um Entscheidungen zu treffen
 ohne das kreative Paradoxon weiter zu unterstützen
 aufgezwungener Spaziergang
 Aurore in Richtung Transdisziplinarität  .

 Du bist eingefroren
 Du bist versteinert
 und der Wüstenwind
 durch seine Partikel gesiebt
 lässt fleischliche Schutzmaßnahmen verschwinden
 vibrierendes Skelett
 in die große Leere liefern  
 das erste Lied der Herkunft  .

 Es gibt vertrocknete Leichen
 mit geheimnisvoller Grafik
 dass der Abenteurer trifft
 und Skizzen zum Reisetagebuch ,
  kleine Tintenflecken 
 scharfe, weißliche Gesichtszüge
 zwischen den Gleisen
 aus einer anderen Zeit
 eines anderen Bewusstseins .

 Es sind Klammern
 Inszenierung
 de rodomontades
 unter Vormundschaft zu stellen
 wo man nicht mehr hingehört
 Objekt der Bequemlichkeit
 wenn es so viel zu tun gibt
 wir  
 die Untertanen des Königreichs 
 bei der Eroberung unserer Menschlichkeit  .

 Nur eine Geste
 nur ein Lied, um das Universum zu umarmen
 nach Lebenszeichen
 Wasser und Feuer vereinen
 unter dem Bogen der Einsamkeit  .

 Im Funken des Seins sein
 der Nervenkitzel der Bisse
 ohne dass sich der Geist entspannt ,
 sein
 aus dem Chaos
 das Wunder
 wir Rothaarigen Ameisen ausgeliefert
 in der Eile unserer täglichen Beschäftigungen ,
 absolut verantwortlich zu sein  .

 Dann vor dem Huf
 wirbelt nicht den Staub eines weißen Weges auf
 zu wissen, wie man Illusionen ein Ende setzt ,
 verspielt sein
 flüchtige Erinnerungen
 genau richtig ,
 atemlos sein
 außer Atem
 und komm
 warten auf uns
 das Licht der Tiefen der Zeiten
 zum Niederschlag bekannter Dinge
 obdachlos
 hoch schauen
 angenommene Vertikalität
 das Lächeln auf den Lippen
 erfreulich mit voller Akzeptanz
 diese Dinge
 diese Scherben
 diese Nebel
 das kein Junk-Zauberer entdecken kann  .
 Es bleibt dem Meer überlassen, das Ufer zu streicheln
 unter einem düsteren Himmel ,
 noch einmal darüber nachzudenken
 Unsere Chance, ein Geheimnis zu sein  
 damit es so ist ,
 machen 
 rückgängig machen
 entlang des grünen Weges
 die Holzspule ,
 gezackt
 gedrehtes Gummiband
 Stück trockene Seife
 unverbranntes Streichholz ,
 Bewegen Sie sich auf dem unzusammenhängenden Boden vorwärts
 mit verlassenen Schneidernadeln
 an der Ecke eines feurigen Lächelns .

 Was ist dort ,
 das unerwartet ,
 auf eine sehr intensive Art und Weise ,
 es ist das Leben vor dem Tod ,
 unsere
 derjenige, der mich trägt ,
 durchdringt mich und belebt mich  .

 Dieses Leben dort ,
 Ewigkeit  .


 211 

Einzigartiger Geltungsbereich

 Oben an der Wand
 Stuhlschiene aus heißem Schiefer
 Strahlendes Gesicht mit sanften Augen
 mit weißem Bart
 dass die Stimme vibriert  .

 Skala des Lebens
 vom ersten Reptil gefallen
 dass der Wind vom Weg wegweht
 zu Hacker-Bugs  .

 Nebelhorn
 während des Atems des Tieres
 das Tal hinaufgehen .

 Gestanzte Vertiefung
 Avogadros Nummer
 dessen offene Jacke den Blick freigibt
 das Herz umgeben von Myrrhe  .

 Reibungsloser Flug
 Engel oben
 Kastanie und Steineiche
 Säulen meines Hauses  .

 Vertikalisiertes Denken
 aus der Impulswelle
 raue Düfte
 der ausgetauschten Fingerabdrücke .

 einfach du selbst
 in wem der andere
 sparsame Tradition  .

 Klugheit
 auf die Gefahr hin
 einfach diese Umkehrung
 im Morgengrauen des beginnenden Tages .


 210