Immensité de l’Intime Explosion de l’arc-en-ciel Le ciel se dévoile Comme sagesse et solitude D’une vie unique Réfléchissant le profond des choses.
Femme sauvage Madeleine des oubliés Icône d’un regard intégral Vous êtes l’œil de la nuque L’œil du cœur Vide et Création de tous nos spectacles.
Homme égaré Pour qui assumer n’est pas sauver Et qui frémit devant l’énergie révélée Vous êtes nuage s’évaporant Pour disparaître dans l’espace infini De l’infime ouverture à Soi.
La Vie se donne Dans la spontanéité de l’instant Elle croît comme l’herbe croît En mouvement avec ce qui est En restant à sa juste place Avec humour et légèreté.
Se suffire à soi-même Grâce aux nanotechnologies et à l’intelligence artificielle Expose à l’imminence de l’explosion atomique Petit Poucet se frayant passage étroit Dans la volonté de toute puissance Vision égocentrée du monde.
Alors la sensation reconnecte L’intuition le sentiment et la raison Pour être source et fin De la célébration de l’homme ailé Aux ailes d’amour Riche de la Conscience incarnée.
Énergie de l’humide Au torturé de l’arbre Avons appris à sortir de notre pré carré Pour formule non scientifique Emmancher l’avenir à coups d’étrille rêche.
Il n’est de raison Que l’arrivée des trains en gare Quand le jet de vapeur oriente Le système bielle-manivelle Vers une vision ouverte du monde.
Le désir non arrêté Des courbures de l’esprit Amène à croire Qu’à la houppe du pin La grâce est dans l’accord de nos rythmes.
Pliure circassienne Seul le trésor de la patte du vent Nous comble Après nous avoir vidé de nous-même Sur ces chemins de montagne.
La voie est abrupte Grimper nous sauve des outrages Pour dans l’instant Verser hors du temps De commencement en commencement.
Conscience des consciences Un pas de plus et nous basculerons Dans le grandir de l’être Pour sortant de la normose S’incarner dans un silence « virginal ».
À fleur du tertre Il se fait admirer Crissant par ses pensées Il ouvre le bec Vers le gazouillis des oiseaux.
Sous la lune le crapaud coasse Le promeneur flâne La brise caresse ses joues Parmi le frottis sec des branches du printemps Un vieillard tout seul assis.
À se dire Que dans le passé Il y avait les monts bleutés Au dessus de la prairie parfumée Et mille chatons velus aux arbres.
Que nous construisions une hutte Nous les enfants de la charrue Chemise déchirée Bras déployés vers le soleil À encenser le cœur d’une princesse.
D’élever quelques vaches Capables d’avoir cinq ou six veaux Qui se multipliraient à l’infini Permettant de nourrir la famille Joyeux comme abeilles et papillons.
Au doigté caressant le granite Répondait le frisson des herbes Pour des cheveux blancs rappelant l’inéluctable Une fois sur la Voie Point de retour.
En plein feuillage Point d’ordre protocolaire Mais néanmoins un large panorama Sur la montagne et ses éboulis Progressant en lacets Vers la paroi de roc ferme.
À vue d’œil Le cadran fiché dans la verdure Inexorablement Rabattait ses housses Et bouclait ses grilles Avant de plonger dans les abysses.
Planté de guingois Surmonté d’un nid de pies Le bancal de la situation N’avait d’imbrication dans le réel Qu’à l’aune des arrière-cours Proches de l'ivresse somnolente.
Point de portes secrètes Dans cet accoutrement de verdures Si ce n'est Le rencontrer Bouquet de fleurs à la main En narrant par le menu Le destin de Verdurin.
Au triple galop Nous avons poussé le coursier des états d’âme Hors des sentiers oublieux Désinvolture inepte Pour s’occuper de soi Et chanter la nuit au clair de lune.
Blanche était notre foi En cette vie multiple Où la recherche de la gloire Occasionne forces plaies Alors que de passer son chemin Nous fait penser seul et mourir seul.
Euphratès et Boulguemine De concert en bord de mer Se sont abstenus d’un long discours Échangeant seulement de glottales paroles Sur la qualité de l’Environnement.
L’eau était verte En marée haute les moules couinaient Le ciel échangeait quelques nuages Contre la posture sage D’une après-midi de flemme.
Boulguemine le premier Osa évoquer les Européennes Ces belles dames à la dent longue Que la dernière houle Avait déposées sur le rivage.
L’on entendait au loin Les enfants d’une colonie de vacances Criant après un ballon indécent Que le vent de fil en aiguille Faisait sauter de maille à partir.
Euphratès s’enquit alors De la qualité du sable Où la présence de mégots suggérait un laisser-aller Des hôtes de ces lieux Enclin à la fumette coupable.
D’une marée l’autre ils se haussaient ou se rapetissaient Découvrant les pierres blanches Déposées là de toute éternité Par nos ancêtres Les pré-gaulois de nos livres d’histoire.
Régulièrement le soleil se couchait Alors que la mer fille d’un autre monde Montait et descendait selon le cycle lunaire Dont le jour et la nuit disposaient Selon une équation particulière.
Boulguemine et Euphratès Aimaient la même femme Celle du bout de la plage Qui l’heure venue Dressait la chaise haute entre deux fanions de couleur.
Boulguemine s’emballait pour le rose Euphratès lui préférait le vert Tous deux saluant la prestance Du jeune homme à la bouée Plongeant à la recherche du noyé de service.
Finalement Ils eurent bien du courage à vivre ensemble Sous les cieux d’Oléron Que les mouettes rieuses encensaient À fleur d’eau raclante et moussue.
Boulguemine s’était ému du temps qui passe Euphratès du sel trop blanc Tous deux s’enhardissant à baisser le nez Quand planait l’oiseau aux griffes acérées La géante des marais à la robe de feu.
L’histoire se répandit alors Le long des salines et canaux Qu’Euphratès regardait l’horizon Quand Boulguemine était tourné vers Euphratès Façons d’être en Chemin.
Pom-pom girls de la guirlande En troupe Déambulant de long des quais Pour apparaître en beauté Sous les balcons du patron.
L’éclaircie se levait Éconduite de la forêt Elle venait rafraîchir l’heure avancée de la nuit Puissamment disposée Au ras des brumes.
Lavée et arrosée de frais La petite maison différait du cloître Alors que la silhouette de l’édifice sacrée En son assise massive Humait le vent avec componction.
Foulant les entrailles de la terre À la merci d’une coulée de lave Nous avons suivi les barrancos Pour basse plate-forme du bord de mer Accueillir le ressac des retrouvailles.
Luxuriance Du champ de bataille revisité Par un fatras de végétation Alors que voletait le monarque De branche en branche comme en quatorze.
Brinqueballés Par l'exode précipité Nous avons rassemblé nos fripes Pour nous enjoindre à quitter le pays Sans amarres sans attaches.
À brasser les eaux profondes Nous libérions et ramenions en surface Ces extases de sensibilité et de ravissement Fouettées de plain-pied Par la faconde de l’étonnement.
Fleur à fleur Dans le rouge seyant du pommier Nous avons rejeté l’information Pour prendre au-dessus du panier La poésie de l’œcoumèné.
Au chant du coq Don modeste du matin gris Le chaperon rouge tarda à nous rendre visite L’horloge battant rappel De sa régularité charnelle.
La feuille verte En errance derrière la beauté N’hésitait pas à se casquer Afin d’éviter les gravures religieuses Apposées sur le mur de chaux grise.
La coupe luisante Tendue à bouts de bras au-dessus de l’autel Promeut les vertiges de l’âge À qui plonge dans le songe Comme laver son linge au clair-obscur des remontrances.
De retour des Ombres Le navire Argo s’est présenté Déroulant son ancre Devant le manège aux chevaux Afin d’inonder de lumière le ponton des attentes.
Die Seite wurde umgedreht Der Namenlose erschien Dieser Typ mit dem unerschöpflichen Blick Achten Sie auf die Wappen des Stammes.
Das einzelne Auge huschte auf sie Und das Leben des Kindes war bedroht Für immer vorgestellt Auf dem Melderegister.
Golem am Brunnen Sagt mir, dass der Krieg der Welten War für morgen Am Ende eines endlosen Tages.
Angst vor Blitzen, die aus dem Nichts kommen Heckscheibe für unvorhersehbare Hoffnung Wie ein Projekt, das ganz unten in der Schublade liegt Ohne den Tränenfluss zu verwischen.
Wesentliche Präsenz Von dem mit dem inneren Blick Dass die Schwangerschaft der Vorfahren Macht es lässig an der frischen Luft.
Es wurde geschrieben Wie Graffiti an der Tempelwand Was mit einem Huf zu schlagen ist Macht den Kampf vorhersehbar.
Höllische Zäsur Im Streiflicht Nichts beruhigt den Amtsträger mehr Als die Seiten des Messbuchs umzublättern.
Im Zentrum die reine Form Die Vertikale der Höhe Die nächste Predigt, die herauskommen sollte Gemeinsam aus dem Geschwafel herauskommen.
« Parle Auf Zehenspitzen Ohren nach dem gelöschten Echo ausgestreckt Verbale Amplituden Was soll man sich selbst sagen hören? Als das, was gesagt wird Ich sagte Wie Sonnenstrahlen Überschwemmung seiner Röhren Das blaue Taschentuch der Jungfrau Keystone-Sammlung Die subtile Anordnung Gebräuche und Bräuche Von dem Ort, der von der weißen Morgendämmerung bedeckt war Betreten Sie die leeren Häuser des Wüstenkönigreichs Wo alles bekannt ist Bevor die Spuren gelöscht werden. "
Vom Weißdorn gescrollt Der alte Mann vom hohlen Pfad Lässt sich unter der Decke und dem Putz biegen Das sind die Liebhaber des Augenblicks Habe bei seiner Auktion hinterlegt.
Warmer tropfender Regen Weichmachend wie Kräutertees Die dunkle Wurmstruktur seiner Rinde Ermutigt, seine Wunden zu zeigen Im Zug eines Winterwindes.
Der ursprüngliche Dschinn ist draußen Von einer weiblichen Herrschaft Er löste sich mit kleinen Worten der Poesie Mitfühlendes Dunkelgrün Mit Hilfe eines Schieferhimmels.
Lichen synchronisiert es An den Stufen eines tiefen Schnitts Strahlt die makellose Kartographie aus Schwere Basaltschichten Mit gelben Ringen besät.
Das Rough wirft seinen Schorf Mit der Handbewegung Sinnloser Auftrag Ausgang aus dem schwarzen Burggraben Ich starre unverblümt auf die ultimative Hingabe.
Bleiben Sie auf Augenhöhe Etwas staubige Müdigkeit Nachdenken in der Kühle Von einem Morgen der Annäherung an die verlorene Zeit Die Bedeutung der kommenden Morgendämmerung.
Les cellules en exkursionsverstärkung Mate in Reichweite von Schluchten Von dort erklingt das kleinmütige Lied Von einem kugelförmigen Magma Weit über die schwarze Erde des Pflügens hinaus.
Leichter Nebel, der Spinnrocken dreht Zu den Bäumen der Hecke Passementiere streicheln Trägt Spitze und Guipure Für die Schönheit des Waldes.
Schlagendes Herz Aus dem Riesenrad kommen Kopf an den Rumpf gelehnt Ich hörte den melodischen Klang Verliebt sein.
Auch am helllichten Tag Ich öffne und schließe In der verbotenen Zone An der Wand, die der Efeu erstickt Also das in großen Schlucken Sei der Künstler Vom Knirschen weißglühender Blätter.
Ein Kellergeruch Anstiege aus steinigem Untergrund Im Schwindel des Grüns Von der Guillotine gestreift In Blau verziert Geeignet zum Flechten eines Lorbeerkranzes Bereit, gut nach Mehl zu duften.
Eine Eigenschaft von Melusine Den Boden der Wand abdichten Während Staub in der Arena fliegt Aus den Locken eines Lärms hervorgehend Schalldämpfer erlauben Die richtige Kurve Von der ausgetrockneten Wutbeute zur Unvernunft.
Metronomische Stepptänze Streicheln Sie mit einem Nicken des Kinns Der Primel-Spaziergang Schatten und Lichter Bauer und Merkmal Pflicht erfüllt In der Schicht einer würzigen Marquise.
Vielleicht ist es abgenutzt Der Verschluss der Box Elegantes Klirren Von einer Position zur anderen Bei lauten Geräuschen Schlagen Sie den Fensterladen gegen die Wand Vor dem surrealen Auge des staunenden Kindes.
Mögen wir am Ende des Sommers Schließen Sie dieses Katzenspiel ab Indem man es auf morgen verschiebt Der Aufschwung der Vitalität Die Grenze des Anstands erreichen Mit Regentropfen berauschen Das ölige Laub unter dem Sturm.
Beitreten, trennen Abendliche Umarmungen Ins tiefe Schwarz Wagentür öffnen Über die Wächterzukunft.
Ewige Seele Si jolie si menue Von einem Regenbogen zum anderen Zwischen den Seiten des Tanks eingeklemmt Unter den Gerüchen von geschnittenem Heu.
Harte Geburt Von dem Kind, das folgte Blaubeer-Calembredaine Im Rhythmus der Spurrillen In der nackten Fröhlichkeit des Morgens.
Er ist hierher gefallen In der Liebkosung des Seins Es war die Zeit langsamer Umarmungen Gegen Weizenstroh Zum knusprigen Duft von Brot, das aus dem Ofen kommt.
Atemlose Verfolgung Endet am Fürstenplatz Ohne Eile ohne Morgen In einer ruhigen Gegenwart Angenehm und ruhig.
Weite deine Augen Mit feiner Spitze Mit pulverisiertem Ton Sie kam mit fröhlicher Klempnerkunst bewaffnet Zu den Toren des Paradieses.