Archiv der Kategorie: Avril 2018

im Gewand der kommenden Tage

   J'ai tondu l'herbe   
aux pâquerettes invasives
en évitant les campanules
près de l'amandier
puis il y eût le merisier
les pommiers
les lilas
et la glycine,
à éviter.

éclosion printanière du principe d'amour
fulgurant en son apparition
cachottier en ses dispositions
avec la pousse des feuilles
parure encorbellant les mois à venir.

J'ai marché dans l'herbe couverte de rosée
esquissé quelques mouvements de qi qong
inspecté les pots, vasques et bacs
des fleurs et arbustes
nos respirs.

Dann , assis sur la chaise de bois
j'ai plongé en errance
dans l'immobilité vivante
les mains applaudissant
les souvenirs surgis
de nos jardins croisés
en cette vie mienne
zu betrachten
le drapé des jours venants,
décoction du cosmos,
notre père.


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niemand ist feindselig

   Nul n'est hostile   
quand monte le cri de la nuit
mouvance ajustée
au crêpe des fascinations.

Se parent de mille feux
le cœur des Anges
et son échanson, l'Inaugural
au temps de la moisson.

Épuisés et vindicatifs
le Sacré par la cheminée
le Secret par la parole humaine
Tous montèrent dire adieu à notre mère.

S'épuisèrent devant pillage
à ravaler en commissions occultes
les ambiguïtés du massacre
des animaux en leurs entrailles.

Serions-nous de trop
devant l'éclaircie de l'Être
à céder notre place
à la clarté de l’éther ?


419

Patrie des ondes murmurantes

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est P1000092-1.jpg.
  
Über den Hügel geflohen   
 göttliche und verleumderische Mélusine   
 diese hochzeitliche Begegnung hervorgerufen   
 an einem Morgen meditierender Gedanken. 
     
 Wohnen auf der Bereitstellung von Ursprüngen   
 im Sinne des Sinnes, dass der Hirte paginiert   
 die halbnackte Ziege des Parnassos   
 zeigte die ewige Vergessenheit des Seins. 
     
 Leise Flamme an Bord der Analogue   
 vergängliches Wort   
 Versprechen, seinem Ruf treu   
 von innen wurde der Weg erklommen.  
    
 Im Azur des Schicksals   
 durch die dämmernde Klarheit   
 Seele auf Pilgerreise   
 durchstreifte das Land.  
       
 Heimat der flüsternden Schauer   
 Zufluchtsort unserer wandernden Herzen   
 die Sepien der Kindheit   
 Fund hinterlegt.  
    
 Schuss in einem Fächer angeordnet   
 so viele von euch haben nach der Leiche gefragt   
 dass das Gerücht anschwoll   
 eines vermeintlich bescheidenen Wiederaufbaus.   

   
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kleine poetische Hand ans Scheunentor genagelt

   Des mots de cliques et de claques   
signent le ciel d'ordures clinquantes.

Les errances sont légitimées
par les propagandes baveuses.

Les attaques aériennes
abreuvent la nuit
du sifflement des bombes.

Des tombes retournées
fleurissent les fêlures de l'esprit.

Il n'y a d'espoir que la petite main poétique
clouée sur la porte des granges.

Les insectes même
se suicident sur les plages abandonnées.

Am Morgen
le sol sera recouvert de fiel.

Gesticulations entretenues
d'êtres dénués d'amour.

La mort est là,
tenancière cuivrée des cymbales apocalyptiques.

L'arbre dresse son squelette
sur les plaines suffoquées.

L'heure est au meurtre,
terrez-vous terriens!


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Manon peint

   Manon ist eine junge Mondfrau   
 Wessen Seele geht mit Lichtgeschwindigkeit   
 Sie ist glücklich ungehemmt   
 Sans geistig   
 Ohne Urteil   
 Seine Beziehung zur Welt ist eine Tatsache der Natur   
 Sa maturité artistique relève de la pure nécessité   
 Wie sie fühlt, was sie lebt   
 In dem Moment   
 Seine Werte sind dem, was getan wird, fremd   
 Seine Wahrheit ist die des Augenblicks   
 Eine Sensibilität in direktem Kontakt mit der Geste   
 Sie ist irrational in einem kontinuierlichen Fluss   
 Sie ist das grundlegend gerechte Prinzip   
 Dasjenige des Menschen, das sich aus dem Tier herauslösen soll      
 Es ist nicht Manon, die das Gemälde leitet   
 Es ist die Malerei, die dadurch entsteht.  
 
( Werk von Manon VICHY )


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