arrautza oskolakmalgu gehiago edo gutxiagomarea jaisten utziatez atebegiak begira .Koloreen putzuanesandako gauzen mirlitonasardexka batekin bazkatzenizpirituaren hausturaren ordena edukia .Arratsaldeak dirabesteak baino distiratsuagoahaurrak espero duen tokianez pasa hori berriro .Antzinako animalien arnasa ,Kanbriaurreko itsas narrasti hauek ,
garunak luma arinak zirenean ,
gizonak izan baino askoz lehenago ,
baina eguzkia eta ilargia elkartu zirenerreferentzia batzuentzatgordailatuistorioa amaitu baino lehen .212
Eta hori ona da ,ez baitzen errazatrapuak ahaztekoobedientzian eraikitako haurrarenaeta formatua heldualepokoa okertzeko agindu zuenezagutza sozialaren uztarriari aurre eginez .Bizi izan zinenmunduan zehar ibili zarasufrimendua bizi izan zenueneta mutDa
beti zeure buruari jaio gabe .Bizirauteko egin zaituen mimetismoapobreziaren estalkia besterik ez daazken probari aurre eginez ,estaldura bat besterik ez daespeziea iraunarazteko bulkadaren aurrean ,estaldura bat besterik ez dasentimenduak zorigaiztoa ebakuatzera behartuz ,mufla bat besterik ez daaro berri baten usaina arnastu ezinikhatz garbiketa bat besterik ez da ezagutza manipulatu ezinik ,bidaia bat besterik ez dazure espaziorako bete gabeko nahiagatik ,hobble bat besterik ez daaukerak egitekoparadoxa sortzaileari gehiago lagundu gabeinposatutako ibilaldiatransdiziplinartasunerantz aurorea .
Izoztuta zaudefosilizatuta zaudeeta basamortuko haizeabere partikulen artean bahetutaharagizko babesak desagertzen ditueskeleto dardarahutsune handira entregatu jatorriko lehen abestia .Gorpu lehortuak daudegrafiko misteriotsuekinabenturazaleak betetzen duelaeta bidaia-eguneroko zirriborroak ,tinta orban txikiak ezaugarri zorrotz eta zurituakpisten arteanbeste garai batekoabeste kontzientzia batena .Parentesiak diraeszenaratzeade rodomontadestutoretzapean jartzearenanon gehiago ez dagokioerosotasun objektuahainbeste egiteko dagoeneanguk erreinuko subjektuak gure gizateriaren konkistan .Keinu bat besterik ezunibertsoa besarkatzeko abesti bat besterik ezbizi-seinaleetarakobatu ura eta suabakardadeen arkuaren azpian .Izatearen txinpartan egoteaziztaden zirraragogoa lasaitu gabe ,izanhors du chaosmirariainurri gorriak entregatu genituengure eguneroko lanbideen presan ,erabateko ardura izan .Gero akotxaren aurretikez du bide zuri baten hautsik altxatzenilusioak mozten jakin ,izan alaioroitzapen iheskorrakjustu zuzen ,suspensean egoteaarnasa galtzekoeta etorrigure zainmendeen sakonen argiagauza ezagunen presanetxerik gabegora begirabertikaltasuna hartu zuenirribarrea ezpainetanonarpen osoz pozgarriagauza hauekzati haueklanbro hauekezein zabor sorgintari antzeman dezakeena .Itsasoari geratzen zaio itsasertza laztantzeazeru goibel baten azpian ,berriro gogoeta egitekogure aukera misterioa izateko horrela da ,egin deseginbide berdetik barrenazurezko bobina ,zirrikituaelastiko bihurrituaxaboi lehor zatiaerre gabeko pospoloa ,aurrera egin zoru desekatuanabandonatutako jostunaren pinekinsuzko irribarre baten izkinan .Zer dago hor ,ezusteko hau ,oso modu bizian ,hil aurreko bizitza da ,gureaeramaten nauena ,barneratzen eta animatzen nau .Bizitza hau han ,betikotasuna .211
Toutes celles et ceux qui s'avancent sortant de la forêt en lisière des choses dites . À celles et ceux que tourmentent les pensées disjointes les fragmentations d'un passé qu'on ne peut oublier . A celles et ceux qui par effet de manche se montrent aux fenêtres haranguant la foule des sans noms . Il m'est arrivé en rassemblant mes bagages juste avant de partir d'immobiliser le temps . Il m'est arrivé sous l'ombre d'un arbre projetée par la lune de craindre le froid des nouveautés . Je pus souffler dans la conque et ne retenant plus mes désirs rejoindre d'un coup du talon l'humeur des prairies fleuries . Puis revenir vers celles et ceux des aventures coutumières me joindre à la foule haut les cœurs des pensées code barre du chemin quotidien .
Amour sekretua batasuna gogoratu Bihotza zauritua barreak Ilargia eguzkia eta ilargia utzi abenturan erre bereizketak arima heltzen du bidaia nire bihotza zoratuta dago zuregatik zure eskuko ispiluan arantza arrosa sagarrak ez esan ezer Espaziotik espaziora bilatzen zaitut .
Comme le disait Hérodote au
deuxième siècle avant notre ère : ” … En vérité, aux tout premiers
temps, naquit Chaos, l’Abîme-Béant, et ensuite Gaïa, la Terre, … et Eros “.
La Mystiqueest fille du Chaos .
Le Désordre, c’est
le refus de l’illusion et de l’apparence, et c’est là qu’éclate la différence
entre le mystique et le profane .
Il faut être fort
pour refuser le confort de l’illusion et remiser le “moi” dans les
oubliettes du dérisoire . Il faut être fort pour persévérer en solitude et en
silence, dans le labyrinthe obscur des années des années qui passent, porté par
la seule confiance en soi .
Mais quelle est la
motivation de celui ou celle qui renonce à la facilité des apparences ?
Il est, ou elle est, habité par une soif d’absolu .
Mais d’où lui
vient cette soif “mystique” ? D’où vient cet élément, cet
évènement, d’où germera cette incroyable et improbable démarche surgissant du
fond du fond de soi-même ?
On parlera de
“prédestination”, d’ “insight”, de “grâce”, de
“hasard”, d’ “occasion”, de “rencontre”, de
“déclencheur” du fait d’une situation extrême, exceptionnelle ou
traumatisante . Mais cela ne suffit pas car si la graine semée par une main
extérieure est nécessaire, il faut aussi un terreau fertile pour recueillir la
graine à l’intérieur de soi .
Seront-ce des
hommes et des femmes porteurs de ce trésor, porteurs de ces prédispositions, de
ces dons, de ces hasards et de ces éducations qui seront favorisés ? La
question reste posée et le restera . Il n’y a pas de réponse toute faite, car
il n’y aura pas de réponse pour qui ne se pose pas la question . Cela commence
par l’art du questionnement, ou plutôt par l’art de l’étonnement, et même de
l’émerveillement, car qui ne s’étonne de rien ne saura questionner quoi que ce
soit .
Y aurait-il des
moments favorables à cette rencontre ? L’histoire, l’anthropologie, la
sociologie, la psychologie, la psychanalyse nous donnent des pistes ; ce sont
durant les périodes les plus troublées, les plus chaotiques, les plus
incertaines, que la Mystique
connaît ses meilleurs moments .
Mais ce processus
d’éclosion de la Mystique
ne dure qu’un laps de temps . Passé le temps du désordre, passé ce temps de
l’ignorance ; il se peut que nous allions vers une certaine
“inconnaissance”, c’est-à-dire vers une autre ignorance où deux
étapes nous attendent, à la fois disjointes et complémentaires : la prise en
compte de l’origine des choses émergeant de l’illusion – à prendre sans mépris
– , et l’atteinte d’un autre niveau de conscience, de lâcher prise, de
transdisciplinarité, de maturité, d’ouverture hors normes établies .
Certains,
benoîtement, suivront les conseils de la bienséance environnementale, tandis
que d’autres, assidûment, emprunteront le sentier abrupt, se livrant totalement
et sans procédés spéciaux à cette “folle” quête, afin deregarder etikusi .
Alors il y aura
juste à se laisser conduire jusqu’au Mystère au-delà de tout nom en
refusant d’y associer la formule affirmative de cet Ultime , en refusant d’y
associer la clé ultime de toute problématique .
Ainsi allons-nous,
de connaissances en sentiments vrais, vers ce que nous sommes . Guk, bien
petites choses dans un monde si grand, mais aussi figures hologrammiques de ce
grand Tout . Guk , les“Responsables”, les
“Mendiants”, les “accroches Cœur” de la réponse fondamentale .
L'instant présent , le présent est une offrande, un présent . Apprendre à oser et à savoir recevoir . Voir sans plus regarder . Entendre sans plus écouter . Sentir sans plus renifler . Goûter sans plus ruminer . Ressentir sans plus toucher . Comprendre sans plus réfléchir . Connaître sans plus savoir . Manier la pelle sans épuiser la mer . Vivre totalement le présent . Vivre totalement dans le présent . Il ne s'agit pas d'insouciance . Il ne s'agit pas non plus de prévoir l'avenir . Il ne s'agit pas d'accumuler des protections contre toutes ces peurs qu'on invente . Il s'agit de développer dans chaque présent des forces et des ressources qui permettront de faire face à ce qui adviendra . Il s'agit d'enrichir le présent . Il s'agit de laisser surgir la confiance , Il s'agit de contempler la fleur sans la cueillir . Il s'agit d'entrer en résonance avec ce dont on se méfie . La résonance exige la paix . Et plus encore la paix du cœur et de l'âme . Toute résonance est impossible sans le tumulte intérieur . Commencer par rendre le mental disponible pour le réel , et bannir la question : " Que puis-je prendre ? " pour la remplacer par : " Que m'ait-il offert ? "
Crier : "Va la querre à l'aille" à "Champagne" , ce chien que nul n'avait éduqué à rabattre les vaches là où elles devaient brouter .
Il pleuvait .
Immobile , assis sur une pierre plate , enveloppé dans la pèlerine de caoutchouc , à chaque goutte de pluie frappant la capuche , répondaient de fines coulures d'eau . Je ressentais le mystère d'être " izan " ; ce que plus tard je nommerai " le cœur du temps qui passe " .
Dans l'abri sans toit , paré de grosses pierres gris bleues , j'étais le vent , qui par rafales , griffait mon visage .
J'entrouvrais et fermais les yeux ; pour découvrir le plein et le délié dans le mi-clos de mon corps .
Je léchais l'humide autour de mes lèvres .
Les mains à l'abri , j'étais tout ce qui m'entourait , sans que je ne le touche .
Je savais que Grand'père viendrait me chercher pour rentrer les vaches .
Pierres dernières ,papillons de l'enfance ,les branches effeuillées du frênene lèveront plus la poussière du chemin .La coccinelle sera libérée de la boîte aux ampoulespour au pointu de l'herbeprendre son envol ,ses ailes noires sous la chitine rouge à points noirsbruissant contre ma joue .Au bout du bâton ,lever la bouse sècheet découvrir vers et insectesdans leur travail de décompositionavec pour roi ,le coléoptère noir .Retourner la pierre ,c'est voir le sombre enclosde la pression de l'en-dedans ,c'est se rencontrer en solitudeavec l’œil du cœur .Il est des pierres ,sur la pâture ,posées au gré du temps .Il est de ma libertéde les placer où bon me semble , gehienakjuste sur le passage des cavaliers. 203