Alle Beiträge von Gael GERARD

Schritt für Schritt von Reise zu Reise

 Schritt für Schritt,   
von Reise zu Reise,
au cercle d'un cirque
que le sable encense
la rumeur soulève les rideaux du spectacle.

bunter Eingang,
lautes Barnum,
aufgewirbelter Staub
der Tierprozession,
des passions de l'âme
auf die Gipfel der Tempel erhoben
à démanteler,
à mettre à la raison
et métamorphoser.

Von Blut und Farben,
les cris furieux des Érinyes
haben die Landschaften der Kindheit zerstört,
die Lehmlippen der Quellen
Platz gemacht haben
mit Zementdüsen,
der Stein des Schutzes wurde herausgerissen,
die Hecken sind abgeholzt,
gefüllte Gräben,
der Silberfuchs
wird die Mitte nicht mehr finden,
ein böser Wind weht die Erdklumpen
zu den Trockensteinterrassen,
eine alte Esche flüstert ihre letzten Gesinnungen.
Die Nacht gurrt,
Seele Tauben
überhängend
Verletzungen der conditio humana,
populistische Lügen
ersetzt das Lied der Dichter,
die Spuren von Kriegsmaschinen
Folge den eisernen Schuhen der Haarigen,
der Himmel verdunkelt sich,
sogar die vom Westwind geformten Bäume
legte sich in den Sturm.

Die Luft ist faul,
an der Klagemauer
les papiers de l'en-vie
zerknittert und gezwungen
an den Fugen der Steine
von Flechten bedeckt
werden keuchendes Fleisch
eines zufälligen Zimzum.

abgemagerte Hände,
aus den Taschen passend
Vergessen kratzen,
Augen rollen
Clip die Werte des Geistes,
une crème sulfureuse
maquille d'un sourire de clown
unsere letzten Wanderungen.

Die Wut übernimmt
nachts,
schweigend,
enlaidie par les passes d'armes
Kämpfe und Hass,
gesprenkelt durch Anheben
neue Ernten,
devenues complice consentante
d'une renaissance de pacotille.

Es gibt Heilkräuter
als die des Frühlings,
kollegiale Kräuter
vom Kuss der Liebenden
verstreut
auf der Suche nach dem großen Umbruch,
ein Stück Brot
am Boden der Tasche,
l'eau dans le ciboire des altérités.

Nous lèverons le Son des ricochets,
Kieselsteine ​​auf den Fluss geworfen,
für Asylbewerber zugänglich,
kommen aus unserem Exil.


332

Schritt für Schritt von Reise zu Reise – 1

   Schritt für Schritt,   
 von Reise zu Reise,   
 au cercle d'un cirque   
 que le sable isole    
 la rumeur soulève les rideaux du spectacle. 
    
 bunter Eingang,   
 lautes Barnum,   
 aufgewirbelter Staub   
 der Tierprozession,   
 des passions de l'âme   
 auf die Gipfel der Tempel erhoben   
 à démanteler,   
 à mettre à la raison   
 et métamorphoser.     

 Von Blut und Farben,   
 les cris furieux des Érinyes   
 haben die Landschaften der Kindheit zerstört,   
 die Lehmlippen der Quellen    
 Platz gemacht haben   
 mit Zementdüsen,   
 der Stein des Schutzes wurde herausgerissen,   
 die Hecken sind abgeholzt,   
 gefüllte Gräben,   
 der Silberfuchs   
 wird die Mitte nicht mehr finden,   
 ein böser Wind weht die Erdklumpen   
 zu den Trockensteinterrassen,   
 eine alte Esche flüstert ihre letzten Gesinnungen.     

 Die Nacht gurrt,   
 Seele Tauben   
 überhängend   
 Verletzungen der conditio humana,   
 populistische Lügen   
 ersetzt das Lied der Dichter,   
 die Spuren von Kriegsmaschinen   
 Folge den eisernen Schuhen der Haarigen,   
 der Himmel verdunkelt sich,   
 sogar die vom Westwind geformten Bäume   
 legte sich in den Sturm.    
 
 Die Luft ist faul,   
 an der Klagemauer   
 les papiers de l'en-vie   
 zerknittert und gezwungen   
 an den Fugen der Steine   
 von Flechten bedeckt   
 werden keuchendes Fleisch   
 eines zufälligen Zimzum. 
     
 abgemagerte Hände,   
 aus den Taschen passend   
 Vergessen kratzen,   
 Augen rollen   
 Clip die Werte des Geistes,   
 une crème sulfureuse   
 maquille d'un sourire de clown 
 unsere letzten Wanderungen.   
  
 Die Wut übernimmt   
 nachts,   
 schweigend,   
 enlaidie par les passes d'armes   
 Kämpfe und Hass,   
 gesprenkelt durch Anheben   
 neue Ernten,      
 devenues complice consentante   
 d'une renaissance de pacotille.  
    
 Es gibt Heilkräuter   
 als die des Frühlings,   
 kollegiale Kräuter    
 vom Kuss der Liebenden    
 verstreut    
 auf der Suche nach dem großen Umbruch,   
 ein Stück Brot   
 am Boden der Tasche,  
 l'eau dans le ciboire des altérités.  
   
 Nous lèverons le Son des ricochets,    
 Kieselsteine ​​auf den Fluss geworfen,   
 für Asylbewerber zugänglich,   
 kommen aus unserem Exil.  

   
332

vier Blumenspeicher

   La mémoire en apnée   
quatre fleurs en rebord de fenêtre
petite fille à quatre pattes
à flot
d'un soleil émargé
par mon frère, mein Freund, mon fils, mon camarade
associés
à l'aube d'un amandier fleuri
lorsque l'ongle
raye d'un trait aigu
le passage de l'été
éveil des miradors
sur la plaine disposés
sage frontispice
par dessus la forêt
œil préposé
sans qu'alunissent
Gedanken
monte en retour
cette flèche cathédrale
crevant le panier d'osier du patrimoine
étendue
sur le drap des origines
en balbutiement d'être
les galoches pendantes
au bout des jambes maigres
wenn du gehst
poussières d'or
des mains effaçant
le sceptre des exigences
paroles échappées
d'une outre crevée
soupçon des remembrances
sans que famine vienne
en cette obscure contrée
où femmes, hommes et enfants après la mitraille
encensent de leur clarté
la brassée de fleurs fanées
zerzaustes Haar
au sarcasme des casques à pointe
brisant les tibias des corps blanchis
au cirque d'une évacuation de circonstance
charrettes et baluchons à l'avenant
ma petite fille
je vais faire du feu
une fois encore
te conter une histoire pour t'endormir
feuille d'argent
disposée en rebord de fenêtre
à flotter
sur la mer des souvenirs
parade nuptiale
ouverture blanche
des portes d'amour
à pousser d'un geste tendre
loin très loin des berges
l'ombre de l'orme colossal.


331

Sylvain Gérard . Arbeit 6 – der faun mit dem kleinen stuhl

   Geflogen  
der junge Mann mit der Zigarette
in diesem Wirrwarr von Treppen
ohne dass der Schritt erscheint
im Austausch gegen einen kleinen Stuhl
setze dich hin, was werden die Leute sagen
mit seinen langen Fingern
werfen Sie den Spott
sparsam
Trojanisches Pferd
brechen und eintreten
Vincents Zimmer
in der Halle der Erwartungen
Die Katze springt auf den Tisch
den Hals des Kindes umarmen
Abtrennen mit einem abschließenden Blick
das Spiel der tausend und einer Versuchung
Breaking Nights Ofen
zitternd erhoben
das Schaufelrad der Erneuerung
am kühlen Morgen
trotzdem verätzt
Butterblumen dieser Gedanken
mit eindringlichem Atem
Verzichtserklärungen
am Dock
ohne dass der Zug die Luft zerreißt
von seiner wirbellosen Stridency
Ansammlung von Verbrennungsabfällen
zum Teil
Erneuern Sie die leidenschaftliche Biegung des Fauns
vor der singenden Jungfrau.

Hinter dem Fenster
Winterbäume
vermied es, sich vor Ort zu entscheiden
Liebesworte aus längst vergangener Zeit.


330

Sylvain Gerhard . Arbeit 5 – das verlorene Kind der Karawanserei

 A l'orée du songe   
der Vater
tend la main
la mère
mains dans le dos
le chien
clôt la trace
l'enfant
se cache.

Au loin un moulin hollandais
au premier étage
les appartements sont ouverts
les colonnes soutiennent les arches
un blanc laiteux couvre les murs
le cheval est prêt.

Einer !
monte
efface les gourmandises
d'un geste
ne retiens pas la mort
sois le vent dans la fraîcheur du matin clair
sois l'ardoyant de ton espace
hoquette la vie
au vermillon d'un spasme
sois le ciel en gloire
mein Kind
mon diamant de l'instant
à la commissure des lèvres
point de sourire
juste l'occasion d'une cavalcade
juste la friction avec l'éternel.

Éclair foudroyant
tu connais le chemin
langsam
hors l'inter-dits
des velléités de l'ombre.

Sois
figé au calvaire des épousés
la cible des vérités
cette pièce de velours
où poser sa tête
Augenhöhe
avant la déchirure.


317

Il faudrait planter un frêne

 Me suis promené   
 Sur le chemin entre les blés   
 Piquetés de coquelicots, bleuets et marguerites   
 Houppes céréalières  
 Que le vent peignait,    
 D'amples ondulations,    
 Vagues d'un océan bruissant
 Exhaussant le vert tendre des épis.   

 Il y avait le don de soi   
 L'abandon à la nature   
 La vie dans son mystère   
 En sa sainte coquille   
 Au gré du sourire d'un soleil   
 Clignant des nuages   
 À mesure de son avancée.   

 Il y avait l'ancrage   
 De la maison de pierres noires  
 Vaisseau familial arrimé 
 En bout d'horizon   
 Derrière la ruine des Matillou.
  
 Il y avait la chaleur   
 Du grand'père   
 Des parents   
 Des enfants    
 Tissant    
 Les paroles de sieste   
 Entre journal et tricot.   
      
 " Il faudrait planter un frêne pour avoir de l'ombre. "  

 Ce fût fait.   


329

Les cinq plumes de l’ange

 En descendant l'escalier  
 traces blanches sur la vitre   
 nuitamment posées en adresse.  
    
 Exclue de l'infini   
 à contre-espace   
 de vaines formes de rencontre   
 me font   
 froideur extrême   
 les petits cailloux de l'humilité   
 rangés dans la boîte aux secrets. 
     
 Abandonnée   
 en bord de route   
 par temps de pluie   
 les cheveux épars   
 me font plumes d'ange   
 au travers du portique   
 de l'attente sans fin.    
  
 Rassembler mes oripeaux   
 vêture divine   
 pour cacher ces blessures   
 je suis rabrouée   
 refoulée, pixelisée  
 hors de l'eau transparente   
 mon unique miroir. 
     
 J'avais pourtant bien fait   
 de belles noces étaient promises   
 mon père ramasserait les champignons   
 ma mère irait faire le tour de l'église   
 mes sœurs de guêpières vêtues   
 seraient le charme et la guérison   
 sur notre char carnavalesque.   
   
 Puis tomba le verdict   
 éclatées contre la vitre   
 les cinq plumes de l'ange en reflet   
 marquant l'absorption par le néant   
 ne restaient que le fond des casseroles   
 à récurer pour le mets attendu   
 d'une l'enfance retrouvée.  

     ( Foto von Caroline Nivelon ) 
 
327

Visa bezüglich

   Visage   
Ruf denen zu, die vom Meer kommen
das Kapital unseres toten Wissens aufbringen,
zu dem, der den Spiegel zerbricht
werde zurückgeben
an ihren Plätzen
alte Musik,
kühle Akkorde
Schatten und Licht,
von morgens bis abends,
barfuß auf nassem Sand,
meine Seele so bald kommen,
bereits weg,
goldene Arabeske,
Ich strecke meine Hand aus in den Wind der Erwartungen,
mein kleiner Mann,
süße Wiesenblume der Kindheit.



328

im Wald von schönem Licht

   Lockere Böschung   
im Schloss stecken
im Vorraum der Erwartungen
Gedanken wegfegen
ohne Erlaubnis.

lange Fäden
vom Geweih absteigend
sie richten sich nach dem letzten Wortlaut
die Rüschen des Exzess
Wiederkäuende Kindheitsmomente.

Sabir Epoumoné
gegen die Mauer von Thérèses Schlössern
die Schreie und Beulen werden gesammelt
auf dem Scheiterhaufen
vergebliche Bitten.

auf tausend Arten
zeremonielles Kleid
schwillt vor dem Sturm an
Blasen platzen so schnell
für veralteten Schutz.

Frostpunkt
nur der Roman der geheimen Dinge
vor mit armenischem Papier verbrannten Augen
wo man sich mit Licht umgürtet
Nacktheit von Nachzüglern
diese Anstrengung, das Notwendige zu teilen
dieser Moment des Zweifels
in der Escheathöhle
diese verkörperte Reise des Schreibens zuletzt.


326

Vaguelettes proprettes

 Vaguelettes proprettes  
 menuet sur le tapis des songes  
 l'organiste plombe ses notes  
 levée de poussière  
 accumulation dentellière  
 effraction par le milieu  
 du céans de ces lieux  
 offre cliquetante  
 d'un moment de doute  
 assis sur le banc de pierre  
 en retrait du bras de mer.  

 J'hésite et je prie  
 que d'hybride manière  
 nous conjuguions  
 l'emploi des mots  
 avec le temps qui passe  
 éraflure tendre  
 offerte en dérision  
 à l'expérience bouleversante  
 voll und locker  
 entre chair et mousse.  


325