Naviguer en eaux vives pulvériser de raison les terres en déshérence. Pierre à pierre monter les murs de la maison. Suivre la rase irriguante contre le jardin des cultures cet havre paginé. Creuser le bas du champ et remonter la terre pour davantage d'humus. Dénerver les sentes sauvages pour passage libéré se mouvoir entre taillis et buissons. Recourir au babil des enfants revenir en arrière au pays des merveilles. S'asseoir au plus près du sol gonfler ses poumons de bonne odeur et lever les yeux vers un ciel de traîne. Là-bas sur le chemin le grand'père revient de promenade mains croisées dans le dos. L'alouette lulu fixera un matin de fête les lampées de brume. Se retourne en passant la forme blanche d'un proche ami de connivence. Se comptent sur les doigts les jours d'après la peine de salissures énuméres. Ensemencé de rêves l'homme de poésie signe sa présence d'un silence. Effleurer la joue d'un bébé lune au repos yeux grands ouverts lèvres suçotantes. Branche d'hiver par ses bourgeons lustrés provoque le printemps. Et si paresse oblige la rosée billevesée reflète celui qui la regarde. Venez le grand-frère est arrivé où déposer sa tête. 382