Chez Mylène



Chez Mylène
vestes lourdes aux patères
on poussait la porte d'une main ferme
pour entrer en gargote.

Ça parlait fort
tout le monde fumait
sur les bancs de bois
des formes s'agitaient.

Le feu ronflait
la vapeur s'élevait du chaudron
la lumière oscillait
les ombres dansaient.

Puis ça chantait
grave
sous les poutres
où séchait le hareng.

Des voix du fond des âges
à s'escagailler le ventre
griffaient l'assemblée
des hommes de mer.

Une femme
d'une table l'autre
de son pichet de grès
servait le rire et le boire.


640

utzi erantzun bat

Zure helbide elektronikoa ez da argitaratuko. Beharrezko eremuak markatuta daude *

Gune honek Akismet erabiltzen du spama murrizteko. Ikasi zure iruzkinen datuak nola prozesatzen diren.