Paillage d’un visage À la huppe printanière J’ai offert Le cerclage d’un toit de chaume Tout en haut Là où le faîtage Est à merci de la voûte céleste.
De connaître la pesanteur des objets Fait naître la componction D’avoir servi certaines vertus Alors que dehors il faisait froid Et qu’habiter poétiquement le monde Même à petits pas Organise bouffées de chaleur.
À boire et à manger Dans ce décor De protection feinte Le papillon de nuit ne bouge plus Le papillon de nuit révèle la longue attente Sans que s’écaille L’ouverture à ce qui est.
Porte franchie La grâce aux cheveux d’or S’est émue de voir crâne rond Offrir paire d’yeux Aux paroles de vent Le doigt levé Devant l’apparence des choses.
Clepsydre famélique Clepsydre de tous les enfermements De mes errances contenues Je ne rassemble rien Si ce n’est burle passementière Succédant à tire d’aile Au rai de lumière.
Là-bas Je veux vivre Sans temps et sans espace Hors du moindre mouvement De notre nature inférieure Le présent absolu de la réalité suprême L’accueil mélodieux de l’Initiation.