
Se replient les ailes de la nuit Au petit jour au petit rien D'un matin de juillet De rosée épanoui Dans la cour de ferme Les vaches sortent Se frottant cuir et cornes Les bouses fraîches Fleurant la venue De rêves d'herbes Lande proche Devant le regard pâle De l'ange des pâtures Présageant la douce pensée Tendresse et détresse mêlées Hors du nid De l'envol de la nostalgie. 1288