A contrario du mystère du verbe Il y eût l'illumination d'un soleil spirituel Écartement des données primesautières Splendeur reconstituée du désir Sans que la phrase se dégrade .
Mienne est la tâche Au passage inattendu de l'obscurité Eclipse d'une vision première L'énigme s'interpose Sans que négligence fasse loi .
Fort de lumière L'obscur vitrail révèle son envers Martyre devant la porte des anges S'ensevelissent les trésors de l'appartenance S'enfle la transcendance du point final .
Conscience d'être cerise Souffrir de tant de conscience Sourire du noyau à la pulpe Que me soit donnée l'âme Irradiante âme Au sortir de cette déchéance Parfois souffrance En illusion de tant d'absences Coagulées au mirliton des afflictions En rachat d'une tristesse humiliée Puis vivre éternellement Chêne liège naisseur de peaux parfumées En sudation Traces de laves pétrifiées Au soleil qui verse la nuit Au cœur même de la beauté Rencontrer l'ours du pays des graminées souples Puis disparaître La partie saine propagée en épilogue Au filtre du silence . 280
Pensée errante d'une force terre à terre précipitant l'imperceptible de l'action réalisée .
Révolte du fondamental à rendre l'homme plus fort , sursaut de l'évolution , juste perception du pic d'amour .
Ouvrir les vasques du mental , briser l'illusion , craquer l'avant-tracé de nos désirs , paroxysme des morales .
Finie la transmission des choses dites , nous sommes en marche vers l'ère pleine , affouillant la grève des mers refluantes , sur les pas des bâtisseurs .
Ne pas s'attacher en vibration danser le feu les bras ouverts le silence pour transmission chaque battement de cœur échangé à découvrir la science et le beau en fermant les yeux ces images qui nous assaillent sans comprendre absolument frappé en intériorité fasciné engoncé la pensée libérée par étapes sentir la présence écarter le faux sans abstraction sans peur sans question avec vigueur au gré des circonstances se consacrer à l'étude se nourrir de pain et d'eau la joie ouverte en intégralité supprimer les barrières par ondes développées sans fragmentation d'avec la courbure le sens du bien confié à tous en conversation avec l'un de quête et de signe avec l'autre nous faire décoller en l'œuvre par l'émerveillement prononcer la parole en intimité accueillir l'évidence tel éclat de rire partir ne pas faire l'intéressant être le pauvre en don de soi être le moi et toi être le souffle être la plume entrant par la fenêtre .
Larmesviolon de l'âmeattente du savoir .Alarme contre celle qui mentce peu de semence .En armes versé dans ce sièclestupide diktat .Larmes en regard caméral'arbre tremble .Alarmede vengeance pointjuste l'éloignement .En armesfondamentalement froidesdéposées sur le seuil .Larmes par manque de chaleurune gelée sur le sol .Alarmesans que derrière la colline montent les officiants .En armespasse le train de la mineque les vélos suivent .Larmesdevant le mausoléefleurent les années surannées .Alarmesans lumière ni musiqueclaquent les oriflammes .En armesl'épilogue gloussése change en mystère .Larmesd'une naissance sans ridestourne la Grand-Roue.Alarmerentrer au pays des mortsherbes vertes dans la main ouverte .En armesl'Oeil tranche l'ombilicd'un regard virginal.Larmesdéjà grossed'un abaissement des paupières .Alarmefuligineuses herbes enflamméesla mort bulles d'argent .En armesle rêve d'un enterrementsans clair de lune .Larmesde gravats répandussous nos pas de plomb .Alarmetôt entréeavec casquette siglée .En armesceint d'une large ceinturedévaler la pente .Larmesau soleil paradisles mots se toisent .Alarme sans repentanceau creux des terres blanches .En armesau bord du troupelleter cette manne .276
Jacasserie des mots en impertinence au fruit mûr de la mutation la parenthèse moderne se ferme puis s'ouvre le pas nommé.
D'isthmes en lagunes la mer creuse les reins de l'onirique sapience d'une rationalité tombée en déshérence .
De Dieu parler par évitement brutaliser ce qui requiert sens et passions reflétant les bavardages faire l'éloge de la raison sensible .
De la paille pour les vilains sans écrit sans parole l'exemplarité en perspective la mule passe le gué.
L'imaginaire et le sacré prennent des voies détournées en perversion les pulsions pullulent capillarisent le corps social.
Suivre le chemin descendant au sacramentel des rencontres sportives aux zéniths enchantés le matérialisme transcendé.
S'organisent les faits de reliance en l'odyssée de l'empathie sans quantification ces formes meilleures .
Ritualisées par le bénévolat en générosité les émotions collectives déclenchent des allures liturgiques .
Musique piano aux piverts enchanteurs le visible gros de l'invisible rappelle par digression le son grave du discernement .
Croissance harmonieuse des monastères le grand silence paradoxal au bruité des racines saillantes renouvelle les eaux de la jouvence.
En désaccord ces deux sociétés l'officielle redondante et l'officieuse passe-muraille en décalage d'intuitions inopinées.
Se purger des paroles illusoires s'asseoir pour trouvant ses mots le verbe à porter de main pallier l'incantation banalisée.
Mots et choses mise en pertinence le Vrai matrice fécondante du paradigme manifesté secouant de poésie et de mystique mêlées l'entièreté de l'Être .
Le muet du Mystère à découvert communion des silences ailes déployées dans l'azur compatible cette aspiration à être heureux en errance tendre juste l'instant de notre vie .
Pastille sèche à la menthe accroc accord et rythme rebelles à l'entrée en scène du spectre éructant . Mauvaise affaire effet de manche cadavre exquis posé sur les mots membranes . Que brassent les corps aux trémolos des courses en forêt acquises - point acquises il se fait tard - il faut rentrer . La calme errance d'une quête aimable se mue sous le ciel étoilé en butinantes considérations . Au marché de plein air se vendent chapeaux et chaussures par dessous les chausse-trapes par dessus l'accueil vernaculaire . Les poulets sont plumés les lapins dépouillés avec tambours et trompettes la peur et la mort en visite . Pommes , jonquilles et miel en cercle - immobiles averse de printemps - couteau replié avant la découpe du jambon de cocagne . Fines tranches de vie l'essence bien plus que l'existence écoute sage entre amis devant le feu . 272
Massive attaque des chutes de mots en naissance du jour flèches de vérité .
Cahotant en chemin de sable et de poussière la carriole hoquette la mayonnaise prend .
Que m'importe les clés l'avenir n'a de fin que cette mise en bouche l'espérance abrégée .
Déversoir à point nommé le ruisseau sourcille dru dans le ravin des emmurés au souple écart d'un flux de mai . S'en remettre à la vie tirer fierté du fait exprès ignorer le piège des offices être l'élu inconnu .
Un sac pour cela les mailles laissant passer la mousse et l'élixir de tant et tant d'amour .
A cru sur le dos de la rosse embrasser la queue du mickey en descendant la pente herbue jusqu'au torrent des attentes .
Sceller la lettre et l'esprit appel d'une nuit d'ébène ouvrir la talentueuse bedaine ... de neige fine .