Un tas de souches à la sortie du champ je traîne je traîne. Enrobé de nuages vermicelles le ciel de mon enfance transporte des merveilles. Aparté sur le pas de porte la rouge capeline s'enroule sur elle-même. N'en puis-je rien extraire pas même les odeurs miasmes surgissant des camps. Affectueusement vôtre la frise du train de papier n'est plus il pleut ce soir. Ne rajoute rien à ma peine pas même un brin de muguet mais fais ce qu'il te plaît. En guise de viatique une carte routière pour rassurer les siens. Une bûche tombe du ciel directement dans le bûcher bonne affaire pour ce soir. De service pour une fois au sortir du couvre-feu nous regardâmes le ciel d'aurore. En bas tout en bas les vaches avaient à remonter la pente et je tenais la queue. C'était pareil dans les temps avec de l'air frais tout autour au passage du transformateur de béton. Il y avait force guirlandes et rubans au mariage de Georges et Renée dans la barboteuse je faisais le cacot. De cette sève là je nais et meurs plusieurs fois à la porte de l'amante et cette ivresse doublée de lucidité donne sens et intelligence sans parole pour fonder la beauté insolente. 706