Ces deux mondes au bout du chemin

Ces deux mondes
Au bout du chemin
Le ciel et la mer
En partage sage.

Curviligne élan
Des pas vers la gauche
Comme trace oblongue
Des senteurs océanes.

Poser le pied
En investigation intérieure
Mène à la réalisation
Du petit homme de la lande.

De ses mains de sel
Il a ôté l’imaginaire des rôles
Pour dé-coïncider
Le paraître de l’être.

Accueil des herbes et des fleurs
Hors fougères et épineux
Au creux de la sente sableuse
De soi à soi en solitude.

Passe et repasse
La voile blanche
Sur l’Unique
Le vestibule de nos attentes.

Perles de rosée
À marée haute
L’au-delà des jours
À la pointe des mots.

Le sainfoin de nos cœurs
S’est joint aux nuages
Pour brûler quelques soucis
À l’ombre du sans-ombre.


Perdu
Au vent léger de la raison
J’ai entrevu
Ce qui décline à l’horizon.

À pas comptés
La vie simple
File à l’oreille du douanier
Le chant de la Recluse.

Ici, point de contrebande
Le contrat éternel
Stipule la circulation infinie
De la liqueur bleue de l’air.

Pour maintenant
Retenu par le liseron
Être le lecteur éternel
Toutes antennes dehors.

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