En bordure de la forêtil y avait litière commune des festivités de la veilleet nous attendions en gradinsque cela vienne. Des pins en grand nombrefiltraient la lumièresur le chemin déjà fouléet nous étions en silence. Je suis sorti du rangj'ai descendu les marchesmon torse revêtu d'une peau légèreet le bas du corps alourdi d'un paquet de hardes. Disposé devant l'assembléeà la gauche du dispositifj'ai levé les mains devant mes bras tendusen formant la coupe des offrandes. Et je me suis avancéle cœur de liens arrimépoitrine ouverteen disant : " Il est venu, Il est ici ". J'enlevai une pièce de vêtementet répétai : " Il est venu, Il est ici, Seine " et l'assemblée répétait après moi" Il est venu, Il est ici ". Et j'avançai lentementen disant les mots sacrés et me dévêtaià mesure de mes pieds que j'enfonçai dans le sablej'affirmai ce pourquoi j'étais. " Il est venu, Il est ici " et l'air était douxavec une brise chaude par le traverset la caresse d'être là où je me porte. J'ai été rejointet l'assentiment du groupe m'enveloppaitet la femme que j'avais tiré du maraism'accompagnait dans la joie du grand Récit. Entre mes doigt le texte s'effaçaitquelques signes manquaientpour laisser paraître les petits fruits des originesces pommes de pin ouvertes par l'écureuil. J'étais transportéguidé et j'allai nupour que le groupe mute d'un même élandans l'Unité avec Lui. Je me retrouvai alors dans la grande chambre des familleset je fouillai dans l'armoire au miroirpour prendre le gilet des ancienset j'étais en sabots. Et l'air était douxdu devoir accomplil'air était mon sanget le sang de mes compagnonsle Léthé retrouvémes lèvres avaient goût de mots sacréset nous étions dans la Paixen pays d'éternité. 833
Ils se perdaientpour mieux se retrouverles gamins de l'An Unles imprescriptibles. A demeurer sur leurs céansà l'orée de la pistela chasse était tristecomme matines en hiver. Et si l'accommodation des plus vivantsinversait la traditionils n'avaient peur de la diversitéqu'en scandalisant le tout venant. Renforçons le contesttelles touches d'instruments de musiqueéviscérant les fausses notesde la litanie mnésique. Cache ton cœursans le soutien médiatiquedes alliances furtivesoù dévoiler au vu et susde l'ombre du futurlente et lourde palpationl'ardente obligationde l'approche du mur. 832
Torrent et chants d'oiseaux l'œillet du poète est offert au vent des sommets point d'immortalité.
Les nuages font de l'ombre pleins et déliés vers cette montée de Lacombe où les pierres sont levées.
Le petit doigt sur la couture du pantalon pas de bandonéon à l'arrivée pour peu que le souvenir envenime d'un pas de deux le calme de ces lieux.
Un papillon sur le pouce pompe la crème solaire de Claudie à Pascale le fruit se déguste à midi.
L'arrêt se prolonge les chèvres à la longe une mouche sur la page blanche pas loin des Roranches le bâton pour la descente un quarteron d'aigles planants en beauté un jour de juillet.
Se servir à mi-pented'une réflexion vivanteoffre aux cheveux grisl'arborescence d'une succession. Grand mal vous fasseà celui qui en recul de consciencese satisfait d'un cloaque inoccupéchérissant la mélancolie. Marchez et n'y revenez plusgens de l'insubmersible fortunequ'un pas de deuxfait devenir sacrée la danse retrouvée. Blanche et brune à la foisla neige des premiers floconsourle l'aurore d'une caresse méticuleusevertige d'un sourire rosissant. Il s'en passe des chosesdans l'enfilade des manses coutumièresà renouer les bouts de soiavec la braise de l'espritque les mines du roi Salomonfont affleurer en Nature éternelleimpact des sourcesen souvenir de notre Rencontre. 830
Bleuie et sans attentela coquille sèche claque le qu'en dira-t-onsous la violence du passéla tripe tirée par des dents assassines. A égorger la vieavant sa pulvérulenceoccasionne de légers soubresautsdans l'aube limpide de l'enfance. Pèle moi la pommeet me dissous dans l'ombre du frênegrande lune froideà la découpe incertaine. Les racines servent de refugeau pandémonium de l'ancienne traditionramure effondrée par l'oragefaisant ombre sur notre affliction. Il est des momentsaux morsures étrangesque le cœur à l'éclat de gemmetarit sans ambagesaux ombrages impartisd'un esprit de misèredonné en régalaux ravageurs de l'ordre. 829
Que n'a-t-on voté Akhenatonle dispendieuxl'organiste de la cathédralele flot tumultueux.A son visage aiguiséle marbre de l'autel faisait pendantl'étole au ventdu côté de chez Swan.Les chiens allaient venaientperforant de leurs aboiementsles nuages ascendants de la valléesans que le berger soit perturbé.J'ai couruet ils m'ont rattrapéje me souviensde la règle.Ma main est à la droite de la gaucheet la gauche est miennevraiment mienneà même le solcontre les linges souillésla mère de mon enfantla bassine de sang entre les jambesbouche bée yeux révulsés.828
Par son apparenceavec ses drumsil a envahi le mondele diable en sa compagnie. Avec ses ersatz d'hommespar son tour de mainil a capté les vivants et les mortsle diable en sa compagnie. Par ses chansons comme à la maisonpar cette alternance entre veille et sommeilil a trop écouté la radiole diable en sa compagnie. Par ses bravachesLa réimpression de ses écritsIl a perduré dans l’idôlatrieLe diable en sa compagnie. Qu'il est prévisibleque sans postéritéau soir de l'arrêt des forgestoute relation soit indexéesur la rentabilité de l'effort fourniet que du fond des prisonsnous préférons rester en compagniede nos copains portatifs. 827
schwere Wolken wie nach dem Pflügen die Erde, die an den Stiefeln klebt du der Arbeiter der Erinnerungen. schwere Wolken begleite mich nachts raus nach vorbeiziehenden Träumen. schwere Wolken trübte mein Gedächtnis als der Morgentrank zum Aufschnüren als Geschenkverpackung. schwere Wolken bewegungsloses offenes Fenster die Frische dringt in den Raum ein schnell, große katze ruft mich ! Tiefe Furchen fegen den Himmel vierfacher Auftritt das Gewölbe leuchtet aus der Apokalypse auf glückliches Zeugen auf der Suche nach dem Absoluten die Hand und ihr Fäustling baumeln vom Kirchturm die großen Orgeln machen das Kirchenschiff groß Mein Herz ist in Balken mit vielen Metallbändern dazwischen. 826
Finger schnippen am Saum der Hose für eine reibungslose Durchführung vom Pradou der Korb voller getrockneter Wäsche taucht auf. Finger schnippen und der Torstein wackelt wenn der Junge springt setzt einen Fuß nach einem Riesensprung. Finger schnippen und Sie werden Montmartre sehen weil du nicht so bleiben solltest stecken, nichts zu tun. Finger schnippen unter der einstweiligen Verfügung Holz zu holen ohne ein paar Heringe zu vergessen. Feuer aus dem Graben da waren die beschwingtesten das Galurin schiefdie Schrecken des Schlamms die Horter des Vergessens unter dem wahnsinnigen Schrapnell den Bewohnern des Todes gegenüberzutreten. 825
Es regnet, meine Mutterund kann nichts zurückhaltenauch nachts nichtvon der weißen Dame heimgesucht.Er schweigt, mein Vaterin der Liebkosung der Weidender Schatten bedeckt das Lichtbis zu diesem Ende des Sommers.Es knackt im Baumvom Kind ein Anrufdamit die Mission erfüllt wirdmit der Rückkehr des Sohnes.Bärentatzeauf meiner Schulter ruhenBeenden Sie das Entwirren des Strangsbei guter Regierungsführung.auffüllenSchlucke des Geistes Krüge mit neuem Weinohne die Furt zu überquerenverheißt nichts von Jasmindüftenin Zeiten der Frömmigkeitaufsteigenddes absoluten Tages.824