Nire amak barre egiten dituen hitzak basa lore gozoak burdinazko esku batekin helduta beldurrik edo ortigarik gabe gizonari horizontea estali erlikiak paletaz lurperatua arnasa labur konkretuetan. Objektuak disolbatu egiten dira tramankuluak pilatzen dira hondartzan bandera batek zaplazten du bere oprobioa kapsula jauzi egiten da hilzorian dagoenaren atarian txakurra gizonaren aurretik doa gizakia arimaren aurretik dago eguna itzaltzen da aurpegi bat azaleratzen da postal bat bezala artzainaren poltsa tipulaz eta duintasunez betea ibai ondoan erakusteko musika apur baten berro freskoan omen gabe baina guztiak gainezka iraganeko zulo beltza. 293
A la pliure exactement entre l'ancien et le nouveau monde. Que des gens se transforment par eux-mêmes dans la connaissance de soi, le combat intérieur, le vécu personnel.
Que des guides s'engagent à fond, qu'ils maintiennent la tradition dans leurs combats du moment, que des êtres, des leaders, des maîtres fécondent nos traces futures, qu'ils promeuvent par l'humilité, la patience et la confiance nos idéaux de demain.
Qu'adviennent les guérisseurs capables de décloisonner nos strates constitutives, d'expurger notre être des héritages qui nous alourdissent, de renforcer le soubassement corporel pour du psychologique aux dimensions spirituelles rejoindre nos couches somatiques profondes. Qu'adviennent les intercesseurs les simples les appelés qui appellent frogatzen ez baina deklaratzen dutenak gure ezagutzen eta lantzen dutenak ezjakintasuna inoiz amore ematen ez duten alkimista burujabeak ez euren lana.
Beharrezko berritasuna haize bihur dadila zutik arnasa eta pertsona daraman argia gizakia auto-hazkuntzarako bidean bihotzerako bidean non hasten dena.
Itsasertzean etzanda, iluntzean jour, gogoaren koloreen olioan, le harrizko kairnetan zehar, arpa tenteak, de figura altuak agertu ziren. haizea iragazten, txori baten negarra ateratzen zen dekokzioetatik marinelak. Nahasmendurik gabe, gizonak garai bateko goldea eta belar eguzkitsua berraurkitu zituen. Hamar ziren ; artean bizi diren hamar Ikusezinak eta absenteak, ten bizirik animatuak laster hasteko uste irmoarena arrainen sarrailetatik ezinezkoaren aldera egunaren amaiera.Han zegoen patruila, filosofoa, irakaslea, aita, aitabitxia, ezkontidea, apaiza, poeta, laguntzailea eta psikologoa.Guk, gizon onak, eginda daude funtzio aniztasunaren konplexutasuna. Eta aurreezagupenean dauden hamar zifra hauek hemen daude denbora hobe baterako gainbehera. Ez ditzagun gure itzalak eta gureak bota zaurgarritasuna, izan gaitezen umil, izan gaitezen ehuna akordio berria, -rena gazteak eta neskameak hori zerua hipotesiak idiliorantz arrastatzea orain eta behin eta berriz eskaini zieten beren jantzita dutenei bertako argia.Hala izan dadila eta izan gaitezen jarraitu gure zeregina.patroilaria Kontzientziaren mugetan, là où leschoses se pensent hors des journéesimmobiles il est cet homme chercheur, la sentinelle en déséquilibre sur lebord de la falaise del'ailleurs.Il parcourt le territoire tel le feufolletd'une instance à l'autre comme on essuiela poussière sur un rebord de fenêtre.Il est le rapporteur des outrances etautres dérobades à l'ordre établi.Il voit ce qu'il y a à faire aux lisièresde l'illusion.Parcourant sans cesse la frange duterritoire où se fait et défait le laisserparaître des chants convenus, il rendcompte de l'impact des flèches de lanormalité sur la cible marchande parces temps de grisaille.Déchirure sur déchirure, il arpente degrandes distances, en oreille d'être, urtean équidistance du premier sang visible etiturriak lehortzen dituen edertasunarena iluna.FilosofoaAdimenaren sorkuntzen haranean, zarata erdia, honek moztu eta mozten du esanahia hitzak eta kontzeptuak.Pentsamendu astindu batekin entzuten du hizkuntzaren talkak eta atzerapena.Eskuaren atzealdearekin baztertzen du errepika itzazu kritika egiteko.Honen momentu okerrean aurrera egiten du beti behin gertatu zena.Erabilera onagatik kezkatuta dagoen betikoa da hitzak eta kontzeptuak.Konplexutasuna arakatzen du senak, erabilerak eta baieztapenak mugarri proposamena eraikitzeko aldi baterako besterik ez bada.Zorabioaren bermatzailea da historia adierazteko zaintzaren bitartez egia zehaztasunez, sinpletasuna eta pertinentzia.Bultzatutako hitz nahasian vers l'avant, la complexité l'émeut et lestimule.Le professeur.Monsieur " Je sais tout " opère dansla clarté feutrée des bibliothèques etdes musées. Il feint d'ignorer la "docte ignorance" telle que l'évoque Nicolas de Cues.Il amoncelle les menus faits debizitza, les documents, pentsamenduak,les expériences pour ensuite lesdécrypter, les rendre digestes,sailkatu itzazu, leur donner des couleursplus légères afin de les rendrevisibles à tout un chacun.Il est le maître affirmé de toutes lesconnaissances que l'incongruité ou laprolixité n'effraie pas .Il fouine, enquête, accumule et nejette jamais;Sa tête est une caverne d'Ali-Baba ; plusil y en a et mieux c'est.S'il enferme le verbe par la grammaireen homme de pouvoir qu'il est, il peutGainera libérer les mots des chaînes et convoquerla spontanéité, cette dangereusepuissance subversive.Le père.Il a des enfants, des élèves, des discipleset assume son rôle avec diligence dansle plus grand respect de l'autre.Sa feuille de route est tracée ; il sedévoue pour le bien de ses proches et aussipour lui car en retour cela lui assure calmeet sérénité.Il se nourrit de la gratitude qu'on luienjoint, lui le pygmallion, le pourvoyeurde vie.Puis sur le tard, ses forces s'amenuisant, il espère que ses petits et jeunes poussesd'antan ne l'oublieront pas, que ce qu'illeur a donné soit un à-valoir pour la suite, et qu'ils l'aideront à avoir une vieillesseheureuse.Bien avant il fût le fils ou l'élève d'unmodèle qu'il encense toujours encore àpetites doses lorsque seul dans l'après-fêted'une rencontre tout tremble et se déformeautour de lui dans l'apesanteur d'unesoirée d'été, moissons rentrées, corpsfourbu, estomac rempli.Le fils, l'élève, le disciple, toutdépendant de la transmission est une figurede réflexion pour le père l'engageant à mieuxse connaître et à appréhender l'avenir avec détachement.Le père, donné, livré à lui-même par lesliens affectifs et sociaux qui le pressenttente de pérenniser le périssable. Il sebât entre la soumission à l'ordre et cet élande vie ravageur qui le pousse à nier sesobligations convenues pour pousser enexpansion cette pulsion d'éternité qui paraîtinfinie et lui fait allumer les feux sur lacolline pour le porter à incandescence.Le parrain.Son chapeau est estival, ses pochesprofondes et son regard caché par des lunettesbeltza.Il veille sur ses biens, choses et personnes, qu'il a en responsabilité de protéger. Il estle seigneur qui maintient sous sa coupe sesobligés, ses serfs.Dès que l'appât prend, que le poisson estferré, il mouline avec entrain car là est sa justification à exister.Il n'aime pas perdre et à force depersuasion imposée accroît ses gains.Il aime être honoré et parcimonieusement sedéplie en courbettes appropriées avantd'entrer dans l'arène des tenanciers dela richesse.C'est le mondain qui a le sens des affaireset trouve son équilibre dans le donnantdonnant à condition de donner moins quebestea.Il est le phare dans la tempête des peursqui promet le salut pour les marins endétresse.Il menace et fait peur, une peur unique, celle qu'il exige.Il couche la liberté sous un matelas de respectabilité feinte.Il exploite son bétail, lui le calculateurdes choses éphémères mais néanmoinssonnantes et trébuchantes.Le parèdre.Il forme couple avec une personne uniqueque la vie lui a fait rencontrer.Il assume sécurité et protection enverscelle-ci.Il accède aux polarités consenties dansla rencontre à des fins de dépassement desoi.Il va de l'avant ; et si cela n'est pasle casil arrête la relation.La confrontation avec l'autre, ce fauxmiroirde lui-même qui le convoque à la vigilanceet au discernement peut dans le meilleurdes cas lui permettre d'éviter de se bloquerdans la fascination de la différenceet posercet entre-deux de la rencontre attentionnée, en évitant les répétitions superflues, bota insister avec vigueur sur la découvertechaque fois surprenante du pays des véritésvivantes, de celles qui ne peuvent se réduireà une formule.Il ne traduit pas pour l'autre le secretpoursuivi. A chacun ses escales dans cetteaventure où la lumière nous nourrit.Le prêtre.Il officie.Garant des mystères, ces secrets quirassemblent un groupe d'hommes autour deprincipes fondateurs, dans un lieuconsacré, il porte le grand message à sesouailles.Il est l'initié, le récepteur/réceptacled'un principe fait d'ombre et de lumière, reflet d'un cosmos plus grand que lui àdes fins de protection, d'aide et desoutien.Il intercède, dirige les âmes et lespensées et un peu les corps vers l'issuede la vie qui malgré les souffrances, les épreuves et la mort oriente notrevitalité vers le contre-espoir d'unefin des souffrances, d'épreuves acceptéesqui servent à grandir sur notre chemin etrendent la vie après la mort éternelleet heureuse.Parfois il peut aussi mener ses"paroissiens" de contemptions en véritésrévélées vers les affres d'une acceptation inconditionnelle sans empathie.poeta.Le risque tout de l'entendement.Il bat la campagne le nez au vent, sessens perceptifs ouverts pour extraireles éléments essentiels dans les perles derosée des matins du monde.Il cueille et recueille les fruits ultimesde l'émotion, de la pensée et de l'esprit, izan, au ras de ce qui est là.Dans un état de transe méditative il traceun chemin nouveau dans le maquis de sespensées imprégnées d'habitudes, de pré-requis, d'indices culturels;Homme du passé et du présent, homme deculture et de sentiments, homme engagé dansla vie quotidienne, il porte son œuvre endéséquilibre entre la solvabilité entendue etles gouffres de la déraison.Le poète est seul et son errance estcomparable à la clarté du vers luisantilluminant une coquille d’œuf.Il porte son attention, son regard, versles lisières de la forêt profonde aux ridescarnassières , lorsque le vent aux élanssoudains caracole de par les frondaisonsrassemblant brumes, éclaircies, bruitsfurtifs, cris rauques des animaux en unebrassée qui fait frémir les convictionsles plus tenaces.Il fuit les ragots bien-pensants et nes'établit qu'à bonne distance des enténèbrementsde l'esprit.Il est de notre temps mais toujours avecune coudée dans l'ailleurs.Il chante, danse, râle, se tait et écritjusqu'à ce que mort s'en suive pour lerenouveau de toutes choses, pour la noël, pour que derrière l'apparence pointe lasaveur d'un fruit défendu.Le poète sait qu'il n'est pas fou quandil rencontre celui qui lui ressemble.Le préposé.La vie l'a posé là. En lieu et temps de la danse des gamètesil a éclos tout fripé, galdu, brutalisépar l'injonction de la naissance pours'entendre dire qu'il y avait à assumer, malgré tout.Pas choisi ... et pourtant responsable !Il a posé un pied et puis un autre pourdans sa verticalité aboutie relier lecielet la terre.Il avance sans se poser de questionsdansle grand vide de la non-réponse.Droit devant, la sente est pleined'épreuves auxquelles il fait face sansque le mode d'emploi soit inscrit aubastingage.Il fait ce qu'il y a à faire, il obéit.Plein de désirs libertaires refoulés, il se complet parfois dans le berceaude l'aube alors que la lumière l'obligeà se manifester.Sa tâche semble ingrate. Plus jamais ilne retiendra les feuilles mortes nedemandant qu'à tomber. Droit dans sesbottes il attend le vent porteur/portantqui lui fera s'accomplir.Il est la borne indicatrice d'un cheminoù nul ne sait ce qu'il advient passél'horizon.Le psychologue.L'observateur/observant des allers etvenus de la psyché, des émotions et del'âme.Il est l'artisan de son corps et deson esprit.L'accompagnateur/accompagnant de sonchemin personnel, du grandir de soi.Il est l'arrangeur des aléas de la vieurtean un mixte qui permet d'être vivant etconscient du chemin parcouru.Du corps à l'âme sans se défaire de sonenvironnement il parcourt l'immensité denotre paysage intérieur, reflet du mondeextérieur.Il croque le silence à intervallesinégaux et reçoit en plein cœur les lingeriessouillées.Il visualise en perspective le souffleretenu pour ne rien troubler du précieuxéquilibre qui là devant lui oscille deguingois entre la romance et l'oublide soi.Il propose des expérimentations dansdes clairière claires et secrètes auprofond de la forêt pour que l'arbre, l'union du haut et du bas, la blessureentre ciel et terre, soit le référentd'une nécessaire paix pour notrehumanité querelleuse, en perpétuelledéfiance et qu'un rien peut menerà sa perte.291
Ficelle brune accrochée paquet cadeau pour l'amant des varechs indéfinie au passage immédiat captatrice de lumière offerte offrande empaquetée hors les mots question posée façon d'être en évaporation du visible connivence entre l'éternel et le fugace un rai de joyeuseté sans obstacle à la voie témoignage aux limites du stérile et de la grâce sans énoncé par un jeu d'algues se pourvoir en Babel vibrations piliers soutenant le temple invisible autel marqué d'une croix amande du poème clé de la vraie vie .
Et si la brume lève je la déchirerai pour un peu de présence au monde .
Itsasoko berriketa zerua aldatzen dela bere aldarte aldakorrekin sudurrez sudurrez jarduteko konpromisoa hartu bizitzari laguntzeko bestea inbaditu gabe klepsidraren harea erabiliz epaiketak ukatu gabe urratsez urrats baimendutako pertsonen artean lasotasunik edo gehigarririk gabe zefiroaren arabera .
Behin, behin bakarrik ibilaldi absolutuaren amaieran adostutako ilusioen arroa non intimoa dotore bihurtzen da Amets egin nuen begirada parasol baten puntara itzuliz bilaketa bakartiaren amildegi ustegabean murgiltzeko .
Goragalea sentitzea Presentziara ekarri ninduten zegoenaz eta poztu gabe errealitatea deitu nuen mareek erauzitako egur zatitxoetan . Nire kezka onartu nuen poesia irristatu izana hizkuntzaren eta betetasunaren artean .
Nire zauria eskaini nuen memoriaren gatzarekin zentzuzko jantzirik gabe gure garaiko bortizkeriak eta krudelkeriak barneratua.
Atalaren amaiera, Besoak utzi nituen ezpain koipetsuak garbitu zituzten Birjina erromanikoak miresten nituen diskurtsoa hautsi eta hutsuneen zorabioa proposatu zuen non luzatu pentsamendua .
Itsasertzeaneguzkitara begiraOlérongo gizontxoak .Hatzrik gabe, ahotsik gabehan etzanda besterik ezozeanoko harri-koskor biribilduak .Zaila jarribegirale geldiakhizkera zaila . Presentzia sutsuaolatuen lagunaksorturiko gauzen joan-etorrietara .Ezkondu tumulu baxueneanharri zurien atzamarrauretako laztan goroldioari .Izan, patuaren desfileakgogortasuna eta immobilismoalanpara sekretu bat bezala .Terminal argi distiratsuasalamandra itxurak biltzen dituhorizonte betearena .Garbitu, lurperatu, biribilduta, planteatuesku hutsik daude duhildakoen linterna .Arratsaldeanatzeratzeko posizioanbegiak betazalak ixten ditu .Malkorik ezpilatu itsasoko spray-apigmentuak betikoaren ezpata .Aditu orkestratuajaitsiera bertikala lortu dagaueko gong soinuak .Han poz eta minezlezka grisak dardarkaepe luzera adeitasuna goratuz .Piloanhoribilis batek urruntzen gaitu harrietatikkaioaren kirrinka .Sugarrak errautsak egiten dituaurpegirik gabeargiek dir-dir egiten dute .Dena berriro hastekoguardia mugatuak baina doakoakizarren aintzara iristeko .Zerua egongo baitapazientzia nekaezina baino lehenbasa-lorez josia ." Nire anaiak, nire arrebak,ez gaitezen galduliskar ilunetan .Egin dezagun habia kairneanMemoriaitsasoko ihinztaduraberaz, biharezinbesteko sukar batek hartzen gaitualgak mastekatuiluntzean .Nire arimanire gauanire emazteauda honetan zeharkatzekoOlérongo gizontxoen arteaneguzkitara begiraitsasertzeanutzi dezagun marrazo urdinaren hortzabere amildegiratxakurrez betetagu biltzekoinor jaio edo hiltzen ez den lurraldean ."288