
Se suivent en dansant Les points et les virgules Collusions de l'esprit. Les enfants remontent quelques galets Enfouis dans la vague qui sourit Le temps des bulles frissonnantes. Sur le parterre en lisière Éclatent les pâquerettes De mon cœur tâches de rousseur. De plumes et de duvet L'alouette est au zénith Dans la fibre du matin. Haute et courte L'ombre des ombres Embrase le mystère. Fleur évoquée A la lumière du printemps Le temps marche avec mes pas. Campagne douce Que ne t'ai je évoqué Plus tard le soir. Glisse le fin sourire Au déplié tendre D'un regard bref. Sortir enfin Du noir satin de la chambre Être demain les mains dans les poches. Marcher à demi pas Pour revenir dans le bois des souvenirs Rencontrer la feuille et le soleil conjoints. Dentelle des fraîcheurs A la corne d'abondance éclose Calmer l'air du lever de nuit. En se retirant du buisson des soucis La pensée s'est éprise D'une goutte de rosée. Quelques pas encore A même la cour de création Un trait de craie calme l'horizon. Pour signaler Au zig zag du papillon Les tressaillis du jour qui vient. 1039








