A pleins poumons

 

 A plein poumons   
 j'ai humé la note cristalline du ruisseau   
 et le chant des oiseaux   
 près des grands hêtres du château.      
  
 Ô mère des solltudes   
 que les gens sont bruyants   
 dans la plaine où les forges ronflent   
 à poursuivre le temps perdu.      
  
 Il y eût de bien belles fêtes   
 quand glissants sur le plancher   
 chemises strictes et pantalons pré-déchirés   
 des mains se joignaient dans l'azur.      
  
 Ce serait pire de cueillir    
 quelques fleurs derrière le barbelé   
 pour franchissant le fossé   
 arraisonner le monde des permissivités.      
  
 Farouches et enclins à la dérision   
 nous cheminâmes en vaticinant   
 où tant attendu   
 l'enfance tintinnabulante   
 par sa marche du crabe   
 osait défier par d'étranges pitreries   
 les "Incoyables" de la Poterne.      
  
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