a petits coups d’ailes

 A petits coups d'ailes   
parfois se reposant sur une queue fourchue   
les mufles s'accordaient.   
  
 Campés sur leurs sabots   
le corps lourd   
ils bombaient le torse. 
    
Salis par les mucus échangés   
leurs gueules nourrissaient   
de profonds rictus.
      
Les ailes brassaient la lumière   
pour quelques confusions passagères   
faisant s'envoler la poussière des anges. 
    
La larve et le taurillon   
faisaient foi de vie    
leur suint ostensiblement odorant. 
    
Les yeux injectés de sang   
ricanaient d'avidité   
pattes et sabots cliquetant une bourrée. 
    
"   Viens l'animal   
et me dit à l'oreille   
que le temps est venu. 
    
 Qu'étendre ces conflits   
au monde des entrants   
permettrait de signer l'absence d'origines. 
    
 Que d'un saut de puce à un autre saut de puce   
la montée en puissance de la connaissance   
ferait tâche de sang sur la patène.  "     
 
N'était cette danse à la vie à la mort   
serions en élévation   
nous   
les étoiles de la mélodie à venir. 

    
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