
Se replient les ailes de la nuit
Au petit jour au petit rien
D'un matin de juillet
De rosée épanoui
Dans la cour de ferme
Les vaches sortent
Se frottant cuir et cornes
Les bouses fraîches
Fleurant la venue
De rêves d'herbes
Lande proche
Devant le regard pâle
De l'ange des pâtures
Présageant la douce pensée
Tendresse et détresse mêlées
Hors du nid
De l'envol de la nostalgie.
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