Le coquin des andins

Sous l'arche du feuillage
Un feu de ville s'est consumé
Étrange goût de la mémoire.
 
Paressant figé
Le dos d'âne assumé
Maint homme aurait refusé de remonter jusqu'à la source.
 
Ruban d'asphalte
Au creux des reins de la prairie
Évoque journée d'amour sans soucis.
 
Point de bruyère point de chevreuil
Seul en son absolue délicatesse
Le silence berce l'esprit.
 
Ô douceur 
Ombre sans ombre
Le bercement de la brise fait sien la parure de l'horizon.
 
Jarre à demie pleine
D'effluves végétales
Quand le jour et la nuit sont de même longueur.
 
Sous le pied des poteaux de bois
L'herbe en fructification
Corrige la fenaison.
 
Joie de la Vérité
Une dernière fois
Éviter les orages à venir.
 
La Parole expire
L'Écho fait le gros dos
À nourrir son image propose le chaos.
 
Œuvre comme lièvre en chaleur
Traversant la pâture
Contempler ce qui fût.
 
Au refus des émotions
L'angoisse vous serre le cou
Au son du mirliton.
 
Au très haut dans le ciel en ses nuages
Passe et repasse
La destinée immortelle.
 
À même le goudron
Fine pellicule d'huile
Permet l'empanaillage dans les barbelés.
 
Et le temps !
Le temps à la porte du temple
Énigme pour le doigt de Dieu.
 
Beauté à la loupe
Rectitude du chemin
Pour les vaillants de la montée triomphale.  
 
Parfois la pie travers la voie
Éclosion du noir et blanc
Dans la vertige du vert irlandais.
 
À marcher du bon côté des choses
Occasionne tristesse acidulée
D'une parole l'autre la lassitude.
 
À marcher de guingois
Rend la bifurcation possible
Sur la Voie des occasions.
 
Arrive le bateau de Fellini
Avec ses roues caoutchoutées
Et son orchestre de foire.
 
Tout est permis
Farandoles et coups de klaxon
À la merci de Belle Jeunesse.
 
Pour de loin
Par la lunette arrière
Repérer le coquin des andins.
 
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Waiho he Whakautu

Ka kore e whakaputaina to wahitau imeera. Kua tohua nga mara e hiahiatia ana *

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