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Explosión do arco da vella

Immensité de l’Intime
Explosión do arco da vella
Le ciel se dévoile
Comme sagesse et solitude
D’une vie unique
Réfléchissant le profond des choses.

Femme sauvage
Madeleine des oubliés
Icône d’un regard intégral
Vous êtes l’œil de la nuque
L’œil du cœur
Vide et Création de tous nos spectacles.

Homme égaré
Pour qui assumer n’est pas sauver
Et qui frémit devant l’énergie révélée
Vous êtes nuage s’évaporant
Pour disparaître dans l’espace infini
De l’infime ouverture à Soi.

La Vie se donne
Dans la spontanéité de l’instant
Elle croît comme l’herbe croît
En mouvement avec ce qui est
En restant à sa juste place
Avec humour et légèreté.

Se suffire à soi-même
Grâce aux nanotechnologies et à l’intelligence artificielle
Expose à l’imminence de l’explosion atomique
Petit Poucet se frayant passage étroit
Dans la volonté de toute puissance
Vision égocentrée du monde.

Alors la sensation reconnecte
L’intuition le sentiment et la raison
Pour être source et fin
De la célébration de l’homme ailé
Aux ailes d’amour
Riche de la Conscience incarnée.

1460

Au torturé de l’arbre

Énergie de l’humide
Au torturé de l’arbre
Avons appris à sortir de notre pré carré
Pour formule non scientifique
Emmancher l’avenir à coups d’étrille rêche.

Il n’est de raison
Que l’arrivée des trains en gare
Quand le jet de vapeur oriente
Le système bielle-manivelle
Vers une vision ouverte du monde.

Le désir non arrêté
Des courbures de l’esprit
Amène à croire
Qu’à la houppe du pin
La grâce est dans l’accord de nos rythmes.

Pliure circassienne
Seul le trésor de la patte du vent
Nous comble
Après nous avoir vidé de nous-même
Sur ces chemins de montagne.

La voie est abrupte
Grimper nous sauve des outrages
Pour dans l’instant
Verser hors du temps
De commencement en commencement.

Conscience des consciences
Un pas de plus et nous basculerons
Dans le grandir de l’être
Pour sortant de la normose
S’incarner dans un silence « virginal ».

1459

Le dolmen de Saint-Nectaire

À fleur du tertre
Il se fait admirer
Crissant par ses pensées
Il ouvre le bec
Vers le gazouillis des oiseaux.

Sous la lune le crapaud coasse
Le promeneur flâne
La brise caresse ses joues
Parmi le frottis sec des branches du printemps
Un vieillard tout seul assis.

À se dire
Que dans le passé
Il y avait les monts bleutés
Au dessus de la prairie parfumée
Et mille chatons velus aux arbres.

Que nous construisions une hutte
Nous les enfants de la charrue
Chemise déchirée
Bras déployés vers le soleil
À encenser le cœur d’une princesse.

D’élever quelques vaches
Capables d’avoir cinq ou six veaux
Qui se multipliraient à l’infini
Permettant de nourrir la famille
Joyeux comme abeilles et papillons.

Au doigté caressant le granite
Répondait le frisson des herbes
Pour des cheveux blancs rappelant l’inéluctable
Une fois sur la Voie
Point de retour.

1458

En plein feuillage

En plein feuillage
Point d’ordre protocolaire
Mais néanmoins un large panorama
Sur la montagne et ses éboulis
Progressant en lacets
Vers la paroi de roc ferme.

À vue d’œil
Le cadran fiché dans la verdure
Inexorablement
Rabattait ses housses
Et bouclait ses grilles
Avant de plonger dans les abysses.

Planté de guingois
Surmonté d’un nid de pies
Le bancal de la situation
N’avait d’imbrication dans le réel
Qu’à l’aune des arrière-cours
Proches de l'ivresse somnolente.

Point de portes secrètes
Dans cet accoutrement de verdures
Si ce n'est Le rencontrer
Bouquet de fleurs à la main
En narrant par le menu
Le destin de Verdurin.

Au triple galop
Nous avons poussé le coursier des états d’âme
Hors des sentiers oublieux
Désinvolture inepte
Pour s’occuper de soi
Et chanter la nuit au clair de lune.

Blanche était notre foi
En cette vie multiple
Où la recherche de la gloire
Occasionne forces plaies
Alors que de passer son chemin
Nous fait penser seul et mourir seul.

1457

Eufratès e Boulguemine

Eufratès e Boulguemine
De concert en bord de mer
Se sont abstenus d’un long discours
Échangeant seulement de glottales paroles
Sur la qualité de l’Environnement.

L’eau était verte
En marée haute les moules couinaient
Le ciel échangeait quelques nuages
Contre la posture sage
D’une après-midi de flemme.

Boulguemine le premier
Osa évoquer les Européennes
Ces belles dames à la dent longue
Que la dernière houle
Avait déposées sur le rivage.

L’on entendait au loin
Les enfants d’une colonie de vacances
Criant après un ballon indécent
Que le vent de fil en aiguille
Faisait sauter de maille à partir.

Euphratès s’enquit alors
De la qualité du sable
Où la présence de mégots suggérait un laisser-aller
Des hôtes de ces lieux
Enclin à la fumette coupable.

D’une marée l’autre ils se haussaient ou se rapetissaient
Découvrant les pierres blanches
Déposées là de toute éternité
Par nos ancêtres
Les pré-gaulois de nos livres d’histoire.

Régulièrement le soleil se couchait
Alors que la mer fille d’un autre monde
Montait et descendait selon le cycle lunaire
Dont le jour et la nuit disposaient
Selon une équation particulière.

Boulguemine et Euphratès
Aimaient la même femme
Celle du bout de la plage
Qui l’heure venue
Dressait la chaise haute entre deux fanions de couleur.

Boulguemine s’emballait pour le rose
Euphratès lui préférait le vert
Tous deux saluant la prestance
Du jeune homme à la bouée
Plongeant à la recherche du noyé de service.

Finalement
Ils eurent bien du courage à vivre ensemble
Sous les cieux d’Oléron
Que les mouettes rieuses encensaient
À fleur d’eau raclante et moussue.

Boulguemine s’était ému du temps qui passe
Euphratès du sel trop blanc
Tous deux s’enhardissant à baisser le nez
Quand planait l’oiseau aux griffes acérées
La géante des marais à la robe de feu.

L’histoire se répandit alors
Le long des salines et canaux
Qu’Euphratès regardait l’horizon
Quand Boulguemine était tourné vers Euphratès
Façons d’être en Chemin.

1456.



Pom-pom nenas da grilanda

Pom-pom nenas da grilanda
En tropa
Paseando polos peiraos
Para parecer fermosa
Baixo os balcóns do xefe.

O claro subía
Escapar do bosque
Ela veu refrescar a noite
Disposto poderosamente
Ao nivel das néboas.

Lavado e regado fresco
A casiña difería do claustro
Mentres a silueta do edificio sagrado
Na súa base maciza
Cheirar o vento con compunción.

Pisando as entrañas da terra
A mercé dunha corrente de lava
Seguimos os barrancos
Para plataforma costeira baixa
Dando a benvida á resaca do reencontro.

Luxuria
Desde o campo de batalla revisitado
A través dun revolto de vexetación
Mentres o monarca aleteaba
De rama en rama como catorce.

Brinqueballés
Polo éxodo precipitado
Recollemos a nosa roupa de segunda man
Para ordenarnos saír do país
Sen amarres sen anexos.

Para axitar as augas profundas
Soltamos e sacamos á superficie
Estes éxtases de sensibilidade e arrebato
Azoutado nun nivel
Pola facilidade do asombro.

Flor a flor
No vermello da maceira
Rexeitamos a información
Para levar por riba da cesta
A poesía do ecumene.

Ao canto do galo
Modesto agasallo da mañá gris
Carapuchiña Vermella chegou tarde a visitarnos
O recordatorio de bater o reloxo
Da súa regularidade carnal.

A folla verde
Vagando detrás da beleza
Non dubidou en esconderse
Para evitar gravados relixiosos
Pegada á parede de cal gris.

A copa brillante
Estirado a un brazo sobre o altar
Favorece os mareos relacionados coa idade
Quen se mergulla nun soño
Como lavar a roupa no claroscuro das protestas.

De volta das sombras

Apareceu o barco Argo
Despegando a súa áncora
Diante da escola de equitación
Para inundar de luz o pontón das expectativas.

1455




Páxina convertida

Páxina convertida
Apareceu o Sen Nome
Este tipo coa mirada inesgotable
Prestando atención ás armas da tribo.

O único ollo lanzándose sobre ela
E a vida do neno estaba ameazada
Sempre destacado
No rexistro de entrada.

Golem na fonte
Dime que a Guerra dos Mundos
Era para mañá
Ao final dun día sen fin.

Medo a que un raio saia da nada
Ventá traseira para unha esperanza imprevisible
Como un proxecto gardado no fondo do caixón
Sen difuminar o fluxo das bágoas.

Presenza imprescindible
Do que ten a mirada interior
Que o embarazo dos devanceiros
Faino casual ao aire libre.

Foi escrito
Como pintadas na parede do templo
Que golpear cun casco
Fai previsible o combate.

Cesura infernal
A luz de rastrillo
Xa nada tranquiliza ao oficiante
Que pasar páxinas do misal.

No centro a forma pura
A vertical da elevación
O seguinte sermón que ía saír
Saíndo das divagacións ao unísono.

«Parle
De puntillas
Orellas estendidas cara ao eco borrado
Amplitudes verbais
Que escoitarte dicir
Do que se di
Dise
Como raios de sol
Inundando os seus tubos
O pano azul da Virxe
Reunión Keystone
O arranxo sutil
Usos e costumes
Do lugar onde cuberto de branca alborada
Entra nas casas baleiras do reino do deserto
Onde todo se sabe
Antes de borrar os rastros. "

( Debuxo de Jean-Claude Guerrero )

1454

O vello

Parcheminé par l'aubépine
Le Vieux du chemin creux
Ploie sous le suint et le crêpi
Que les amants du moment
Ont déposé à son encan.

Tiède pluie ruisselante
Emolliente comme tisane
Le sombre vermiculé de son écorce
S’enhardit à montrer ses blessures
Au courant d’air d’un vent d'hiver.

Le djinn des origines est de sortie
D’un déhanchement féminin
Il s’est extrait à petits mots de poésie
Du vert foncé compatissant
À grand renfort d’un ciel d’ardoises.

Le lichen l’adoube
Aux marches d’une profonde entaille
Exhalant l’impeccable cartographie
De lourdes couches basaltiques
Ensemencés de cernes jaunes.

Le rugueux soulève ses croutes
Au passage de la main
Assignation écervelée
Sortie des douves noires du castel
Fixant à cru l’ultime dévotion.

Reste à hauteur d’yeux
Quelque fatigue poussiéreuse
Contemplant à la fraîche
D’un matin de convergence avec le temps perdu
La prégnance des aubes à venir.

Les cellules en excursion roborative
S’accouplent à portée des ravines
D’où monte le chant pusillanime
D’un magma globuleux
Bien au-delà de la terre noire des labours.

Brume légère filant quenouille
Aux arbres de la haie
Caresse passementière
Portant dentelles et guipures
Pour la Belle des bois.

Cœur battant
Au sortir de la Grand Roue
La tête penchée sur le tronc
J’ai ouï le son mélodieux
D’être amoureux.

1453

A hedra na fiestra

Mesmo a plena luz do día
Abro e pecho
Na zona prohibida
Na parede que sufoca a hedra
Así que a grandes tragos
Sexa o artista
Do crujido das follas quentes.

Un cheiro a adega
Subidas dende terreos pedregosos
No mareo do verdor
Rozada pola guillotina
En azul adornado
Adecuado para trenzar coroa de loureiro
Listo para cheirar ben a fariña.

Un trazo de Melusine
Calafate o fondo da parede
Como o po voa na area
Emerxendo dos acios dun clamor
Supresores de son que permiten
A curva dereita
Da presa de furia seca á irrazón.

Bailes de claqué metronómicos
Acariciar cun aceno do queixo
O paseo da primavera
Sombras e luces
Peón e liña
Deber cumprido
Na capa dunha marquesa picante.

Quizais se desgastou
O peche da caixa
Tintineando elegantemente
Dunha posición a outra
Cando ruídos fortes
Bate a persiana contra a parede
Ante o ollo surrealista do neno abraiado.

Que a finais do verán
Pecha este xogo de gato pousado
Aplazando ata mañá
O aumento da vitalidade
Chegar ao límite da propiedade
Intoxicarse con pinchazos de choiva
O oleoso da follaxe baixo a tormenta.

1452

Unirse, separarse

Unirse, separarse
Abrazos da noite
Ao negro profundo
Abrir a porta do carro
Sobre o futuro sentinela.

Alma eterna
Si jolie si menue
Dun arco da vella a outro
Encaixado entre os lados do tanque
Entre os cheiros de feno cortado.

Nacemento áspero
Do neno que seguiu
Calembredaine de arándanos
Ao ritmo de rodeiras
Na espida alegría da mañá.

El caeu aquí
Na caricia do ser
Era o momento das apertas lentas
Contra a palla de trigo
Ao crocante cheiro a pan que sae do forno.

Persecución sen alento
Remata na praza do principe
Sen présa sen mañá
Nun presente tranquilo
Agradable e tranquilo.

Agrandando os ollos
Con encaixe fino
Con arxila en po
Viña armada de alegres latañeiras
Ata as portas do paraíso.

1451