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Lámina, esta chave

Les hommes sont faits d’une substance inouïe . A la fois chair, intelligence et esprit, ils sont tous pareils et donc possèdent tous les mêmes pouvoirs et possibilités essentielles . Leur grandeur est manifestée par tous . Toute personne peut devenir grande . Chaque constituant du Mystère, de ce que nous ne pouvons pas comprendre actuellement, de ce qui nous dépasse, est un constituant de l’homme .

Lámina, cette capacité que nous avons d’agir et de gouverner corps et esprit, doit pallier aux limites et erreurs de l’homme en quête de la Connaissance . Tâche superbe, parce que relevant du grandir de l’être, mais néanmoins tâche dont les étapes, en contre partie, peuvent secréter l’euphorie, l’intempérance, l’orgueil, l’aveuglement, le désir de puissance, le pouvoir, toutes réactions émotionnelles et égocentriques recouvrant du voile trouble de l’ignorance la moindre avancée de la science lorsque celle-ci n’est pas associée à une réflexion ontologique sur le devenir de la nature humaine . Pour éviter cette déshérence il existe une solution : que l’âme soit connectée à l’Esprit Universel .

L’Esprit Universel ne saurait être une entité provenant du fond de l’univers ou un concept métaphysique issu d’une théorie religieuse ; elle est le lieu originaire et imaginaire à la fois des sources desquelles relèvent nos découvertes . L’Esprit Universel est vibrant de substances intelligentes à partir desquelles les choses viennent . Il est là, dans et à travers toutes choses, et l’homme se doit d’entrer en contact avec lui et même de s’unir à lui afin quela Connaissance advienne . Et pour celà, pour parcourir le chemin vers la Connaissance, il y a l’âme .

Lámina n’est pas un organe mais anime et exerce tous les organes . L’âme n’est pas une fonction comme l’intellect qui mémorise, calcule et compare . L’âme n’est pas une faculté mais une lumière à laquelle nous avons accès . Elle n’est pas la volonté ou l’intention mais plutôt cette volonté à être volonté et intention . Elle est une immensité non possédée qui ne peut pas être possédée . Elle est mienne et non mienne à la fois . J’en suis et je demeure en son centre tout en l’expérimentant . Elle est le gant et le gant retourné de la prise en main de notre destin .

L’âme est cette aspiration à se pourvoir en compréhension dès que laquestionse pose, la question de notre naissance sur terre, de ce que nous avons à y faire et de notre finitude .

L’âme est cette petite voix située au fond de notre poitrine, cette voix du coeur, cette intuition, ce soutien, cette force qui nous anime et nous fait vouloir vivre mieux que là où nous en sommes .

Lámina, pour atteindre son plein fonctionnement, doit faire le ménage de ce qui la conditionne à nos instincts et aux us et coutumes de notre nature terrestre . L’homme doit se disposer à un travail de méditation et de réflexion à propos de ce qui nous sépare de ce mieux auquel nous aspirons . L’homme doit s’élever à d’autres niveaux de conscience et abandonner certaines actions en cours qui ne sont pas en accord avec ses projets les plus élevés .

Cette lumière intérieure doit être entrevue, vue, nommée, protégée, et mise en état de marche pour, constitutive de notre âme, être l’énergie de notre destin d’homme-en-chemin .

C’est alors qu’un travail de rassemblement, de réappropriation de ces composants – corpo, mystère, âme, esprit, coñecemento, lumière, énergie -, nous engage à nous situer à un autre stade de compréhension, à un autre niveau de réalité . Il s’agit de rassembler ces éléments en un renversement de perspective où la chaîne dialectique qui lie les composantes les unes aux autres passerait la main, pour envisager une ” forma ” intégratrice, un espace holistique rassembleur, une sorte de viatique actif, de rappel à l’ordre, qui ne représenterait pas le souvenir d’une personne remarquable ayant vécue sagement, mais l’invitation à être grand, pour soi, pour la forme dont nous serions le dépositaire .

Cette forme, appelons-là forme-vie, nous accompagnera en permanence, à vue . Cette forme-vie c’est nous et bien plus que nous parce qu’englobante de ce qui nous entoure . Elle sera le garant, la foi, en nos propres perceptions, ressentis, intuitions, remontées de mémoire, analyses, actions .

Il n’est alors plus temps de se porter vers l’arrière, de ré-fléchir, mais d’être éminemment sincère dans sa pensée, de se reconnaître comme une personnalité puissante qui reçoit des connaissances par l’aspiration de ce qui est là à portée d’âme, et sait tout ce qu’elle a besoin de savoir . L’homme animé par son âme devenueâme suprêmeva vers son intégration, vers son unité .

Le courant de sa vie auquel il se soumet convoque l’homme à une vigilance impliquée .

L’accès à son âme suprême, et, s’il en était ainsi la chute serait terrible, car dans l’ordre de la connaissance sensible la montée suivie d’une épreuve provoque un passage par les bas-fonds . Et il n’y aura pas de passe-droit . Nous avons en nous deux instances intérieures qui nous tirent, l’une vers le haut, á luz, et une vers le bas et les ténèbres .

Les progrès de l’âme ne se font pas par gradation mais par une ascension de l’ordre de la métamorphosede l’oeuf au ver, du ver au papillon . Le principe de discontinuité montre ici sa fécondité . A chaque bond de croissance l’homme se développe là où il est, là où il passe et œuvre . L’homme, a súa mente, ses capacités, ses connaissancesdont nous rappelons la forme unitaire, déchire les écorces du visible et du fini, verter, sortant dans l’éternité inspirer et expirer son air, l’air primordial . Il abandonne sa tunique de peau aux portes de l’universalité .

L’âme propose la simple élévation de l’être comme légèreté spécifique, non dans une vertu particulière mais pour toutes les vertus . Elle est au-delà des détails que notre intelligence conçoit . Elle produit, par delà des atermoiements qui la figentces morts-à-soi – , une liberté, une attitude d’action et de détermination dans la poursuite de nos buts, ainsi que de la gratitude pour les épreuves surmontées .

Bienvenue à l’âme de tous les instants, en début et en fin de journée, au commencement et en fin de vie, dans le déplié de la rencontre avec l’environnement que celui-ci soit une personne, une situation, une perception sensorielle, signe ostentatoire majeur de cette forme-vie que l’âme suprême convie au festin de la Vie .

” Lámina …  Je suis à mi-chemin de l’ange qui est mon soi et de ma forme triple . Uni à cette claire lumière, cette lumière est tout ce que je perçois . Puisse l’énergie du soi divin m’inspirer et la lumière de l’âme me diriger . Puissé-je être conduit par cette énergie spirituelle qui est mon soi de l’irréel vers le réel, de l’obscurité vers la lumière, de la mortalité vers l’immortalité . Qu’il en soit ainsi et puissions nous être aidé à faire notre tâche . “

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a miña man unha mañá

  Todos eses   
que se presentan
saíndo do bosque
ao bordo das cousas ditas .

A eses
atormentado por pensamentos inconexos
os fragmentos dun pasado
que non podemos esquecer .

A eses
que por efecto manga
mostrarse nas fiestras
arengando á multitude dos sen nome .

A min pasoume
recollendo a miña equipaxe
xusto antes de marchar
para inmobilizar o tempo .

A min pasoume
baixo a sombra dunha árbore
lanzada pola lúa
temer o frío das novidades .
Podería soprar na caracola
e xa non conter os meus desexos
únete cun tacón
o estado de ánimo dos prados floridos .

Despois volve
cara a aqueles
aventuras habituais
únete á multitude
corazóns superiores
pensamentos de código de barras
da viaxe diaria .


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por que seguir sendo escravo ?

 Para qué tantas mulleres e homes son escravos dunha situación, dun poder, da outros, cunha mirada ou eles mesmos ?

Para qué viven agochados nos confíns das súas certezas, no “é así, é así, non hai nada que facer !”, sen ver a sombra que limita as súas liberdades, este peche furtivo, este acceso a máis que eles mesmos lles farían tomar aire fresco indo a outro lugar ?

Moi sinxelamente porque teñen medo . Como se as cadeas que os obstaculizan e condenan ás súas situacións de escravo, eran proteccións contra o medo . Como se estas cadeas de non visión lles impedisen sufrir e morrer . Por medo ao que non dura . Diante do que os podía levar e lonxe da súa comodidade principal prefiren permanecer apegados .

Aferrándose aos seus hábitos, as súas ilusións, os seus ideais, as súas mentiras e as súas crenzas, esperan así deter a perspectiva dunha vida que inexorablemente conduce á finitude de todas as cousas . Como se houbese algo máis que a vida real, esta vida da que a morte é parte integrante .

Pero estes pesados as cadeas fanos afundir e afogar. Queren morrer antes de ter vivido .

Pasan por alí do presente, encadeados como están a lembranzas do pasado e á utopía de mañá . Rumian e soñan despiertos sen ver a brizna de herba que medra debaixo o seu pé . Auguran o descoñecido, pescozo estirado cara á picota polo menos dicindo, na procura dun esquecemento que lles permitise escapar da ira de oportunidade , mantendo recto o rumbo dirixido cara ao que lles parece a felicidade .

Eles non son presentarse a si mesmos . Teñen medo do que hai, aquí e agora . O a realidade e a impermanencia de todas as cousas aséntanlles e alienanas dalgún xeito. tempo pero aínda non ata o punto de botar unha ollada ao outro lado do beira da súa vida .

O fluxo de a o presente perpetuo fainos preocupados . Gustaríalles moito tomar drogas señuelos artificiais de certeza, virtuais, clixés que os farían parecer outros, estes outros aos que non obstante lles negan o dereito respirar tanto coma eles . Mesturándose coa multitude mentres a avergoña .

Por que desperdicio a súa existencia para resgardarse dos caprichos da vida, construír estrañas fortalezas contra o paso do tempo ?

Homes esgotanse resistindo mañás demasiado perturbadores, demasiado algo, sen entender que están atrapados no mesmo lugar – estrañas estatuas de sal, rectos ante o fluír da vida que os espera.

Por que facelo parado mentres todo ao teu redor está en convulsión, turbulencia, transformación ?

Por que esta necesidade de inmobilidade, para protexerse febrilmente do cambio ?

Porque o home é un animal de rutina, que ten medo ao descoñecido, do estraño, estraño ; E quen busca verdades por todos os medios, valores, leis, da seguro, garantías . E por iso está preparado para vender a súa alma contra calquera pitada de po de perlimpinpin que o faría derreter nos seus soños, nos seus castelos en España .

O home tamén ten medo da súa sombra, desta parte inhumana do home que a través dos seus erros ignorar, desprezar, abuso, carrete, explotacións, tiraniza e suprime ao seu veciño .

Por medo a o home da morte busca vivir eternamente nunha gran aspiración á rutina implacable, comportamentos marcados co selo da sustentabilidade, de aburrimento e sono “tranquilo” . Mentres a nosa sociedade industrial baséase na produción de bens que nunca o son sostible para producir cada vez máis nun mundo esperado na eternidade crecemento !

E o home estaba ídolos inventados, deuses, para inmortalizarte e evitar todo razoamento baseado na certeza de que só vivirá un tempo determinado, A tempo rematado .

Así que o home reacciona contra este destino implacable . El ama e odia o que el supera e non pode controlar . Non admite estar dirixido por alguén máis forte ca el . Maltrata aos seus, saquea a Nai Terra e relega a Deus Pai a un mundo inaccesible .

Os deuses omnipotente resultando ineficaz, a fe infantil dos homes fainos volver á razón empírica dos deuses sociais estampados respectabilidade a través do que os medios dirán ao respecto . Mestúrase na multitude, vai no estadio, nas termas, no circo e conversa sen fin sobre a ágora de virtualidades, un ollo pegado á pequena pantalla, reflexo da gran pantalla das realidades do que non pode afrontar a demasiada relevancia .

Revestido certezas científicas, o home avanza a cegas … ata tropezar con o infinitamente complexo e a convicción de que a realidade non é escravizable, nin por a técnica, nin polos deuses .

Se non se suicida non, está preparado para circunscribir, pola intelixencia e o razoamento, O xenial todo para, tragando a súa vontade de poder e o seu orgullo, enderezo costas dehumildade, como última oportunidade antes da desvinculación suprema, Antes loucura .

A través da humildade, último medio de curar a propia paranoia, o home debe vivir en harmonía coa natureza para asumir a complexidade da realidade expulsando todo reducionismos, ao renunciar a dominar, tomar e escravizar calquera cousa . O home debe ser vertical .

Debería entón cultivar a dulzura, ao denunciar o asasinato e toda a violencia, en aniquilando as idolatrías, para dotarse de Vida .

Tería marchado entón dicir “oui” , en liberdade e marabilla, ao que é, Para mentres se esvaecen os perigos da ilusión, permitir a tenrura do relación sobre un fondo de frugalidade na súa comuñón coa Natureza .

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