Encántame non dicireste horizonteesta cor ,Non colles o teléfonoe coñecerte só pola dor da ausencia .A noite , nas propias fontesprexuízo e retirada ,Vagando en tempo chuviosobaixo a tempestade de sanguepara lembrar a queixa e o reproche .Burbulla de aire eternaescoitemosimos botar unha ollada ao noso redor ,Acusado de triste finitudeo futuro preocúpanosnós os provedores de diálogo co outro .Amar sen sequera ofrecermargarida e millosen sequera probar o froito dos conflitossen a palabra de bondadesen dar o primeiro paso .Mantén a preocupación rebelde dentro de tidun baúl de lembranzasque non se abra a condena con cadeadoa risco de experimentar o irreparable .En silencio ,testa contra o bordo do pozoofrecer o ceo e as estrelas ,tendendo a man cara á reflexión viva ,esta graza de ser responsable .267
Peindre ses fenêtres à l'encre bleue. Remiser la griffe du frêne. Suivre les gouttes d'eau tomber du toit. Montrer du doigt le faisan perché sur la clide du jardin. Puiser l'eau de la fontaine dans les seaux de zin. Remettre la barrette dans ses cheveux. Escalader le tertre exposé au vent du nord derrière la maison.
Plonger ses sabots dans la bouse fraîche. Ne pas oublier le bonnet de laine. Après l'orage faire naviguer les bateaux d'écorce de pin sur la flaque d'eau. Surprendre les grands parents évoquer au coin du feu mon père et mes oncles. Trier les lentilles dans le grand plat brun. Choisir et manger la rave piquante. S’asseoir sur la pierre sous la fenêtre aux barreaux.
Faire la feuillée dans le pradou. Ramasser l'herbe pour les lapins. Choisir le bâton. Passer la main sur le cuir rêche des vaches. Regarder leurs grands yeux tristes. En ocasións, pleurer avec elles. Revenir de l'abreuvoir par la côte en tenant la queue de la Mareuille. Rappeler les chiens, Riquette et Champagne. Entendre le barrou de fer s'enfoncer dans sa coche . Monter sur la chaise prendre le fromage sous le plafond. Ouvrir le grand tiroir aux tourtes de pain. Aller tirer le vin du tonneau par dessus le trou. Cette longue marche vers l'église des dimanches. Le cadre de grand-père chargé de ses médailles militaires. Je n'ai pas su , on ne m'a pas dit. Que les grands devaient s'occuper des petits. Je pars en livraison obligatoire. La clepsydre du temps s'inverse. Silence. Cette levée de poussière provenant de la route en terre battue. Par grand vent retenir les paillets prêts à s'envoler
Enfourcher le vélo. Disparaître dans la forêt de Laroussière entre pins et genévriers. Entendre le vent parler. En cadence. L'horloge frappe le temps de son battant de laiton brillant comme un sou neuf. Ils ne se retournèrent pas quand je les appelai. Hors la brume matinale émerge la mise en demeure de nos ancêtres. La terre se craquèle. Par les anfractuosités montent les souvenirs. Je croque la pomme. Le pommier se courbe vers mon ombre. Elle parle de ces cendres répandues sur le pas des portes. Ultime cri d'amour hors les vestiaires. Sur le champ des poteaux dressés. En passe d'être le pré reverdi des futures générations.
Fleur parmi les fleurs le soleil ouvre et ferme ses corolles fraîches. La Lande de ses herbes rêches presse nos têtes contre son sein. Au loin l'estampe des montagnes. Le plomb du Cantal, le Puy Mary. Résonne l'angélus. Devant les voix qui se taisent nos doigts se joignent. Vienne le temps de changer l'eau des fleurs.
Au fripé des vaguelettes le pare-vie obscurcit la vision de coups de balai cinglants pleurent les pierres sages .
Un vent agite d'un amble puissant les membrures arbustives s’agacent des gouttes d'huile creusant les visages grimés .
Finissent prostrés les arpenteurs aux miroirs redondants , de mise en séquences , brutale est l'attaque élémentaire .
S'essuient le museau les chiens babines relevées à la croisée des chemins .
Se groupent les enfants sous la canopée forts d'une frayeur dominée .
Les sons hurlants deviennent charivari en l'effilé du rêve .
Tout se tient , les gens , les esprits de la nature , ces voix déraisonnables , l'enseignement direct . L'odeur de terre chasse la poussière , la peau ouvre ses lèvres , des nuées pisse dru le lait des dieux . Le visible devient invisible , l'invisible devient monde visible . La création est rebelle sous son masque , la création est belle , l'essence exhale un doux chant , je suis muet , la guérison opère . Une pipe allumée , j'offre mon âme , et me tiens debout , en lui , en mon intime , aux confins des morts et des vivants , juste le caprice d'être .
Ligne de partage des eauxentre l'homme et la bêtepasse le flux des pensées muettessa grosse pattepar dessus le souveniren élargissement d'êtreà effleurer la flamme unifiante .Gare au monstrepulsions et fantasmes assortisen chacun de nousoffrir la pulpe amèreau plus offrantdes passants de l'éveil .L'homme au chapeau et lunettesHarold Lloyd réincarnébredouille de ravissementla fleur en bandoulièreles onomatopéesd'une marche nuptialevers l'autre rive apparue . ( Œuvre de Sylvain Gérard . ) 264
A l'origine ,Le contact avec les puissances de l'esprit ,Une porte béante ,Un bouche à bouche avec l'éternité .Je conjure à sang fraisLe couteau dans le ventre de mon fils ,Pharaon des orages à venir .J'implore la grâceEn repli de l'enfant éteint ,Que claque le briquetAu sursaut d'une dernière nuitSans bagageAvec l'infini pour ciel de traîne ,Ma vie au creux des vagues froides ,Le crêpe du deuil ,Sur la plaine des silencesQue parcourent à petits pasLes saintes femmes .263
Heurtoir sur la porteMa maison est en boisQue le gong allège .Soif de dire le sonDes oraisons en pâmoisonHors l'ordre vitupéré .Mâchure de l'espritSous le ciel d'un cœurImpact des balles fraîches .Corridor essentielPour de plus amples promenadesSans rambarde pour devoir .Au creux des encensoirsFiltre le doux regardDe l'enfant en devenir .Prune écrasée entre deux doigtsGant de crin mouilléOffrande aux mille bouddhas .262
Tu ouvres l'œiltu fermes l'œilet ton doigt sacrémontre le cheminmoi lonxe, tan pretoobjet sans objetnudité absoluele coloriage qui t'animeest épaisseur impénétrable .Elève - toisois l'aigle glatissantcueille les grappes de la vigneéponge ton frontcaresse le chien qui passe .Ô homme,ô femmeirradiants ensemblela mandorle des saisons .Cloches, croches,au son du tambourinairesoyons le verbe des officiantscarène de la rumeur processionnaireclaquement de bannièresous le linteau des entréesprésence coutumièredu paladin sous la coupoleen quête de lumière .Il n'est d'Être réaliséque l'acrobateélevé par les hourrasau sommet de son artsourcilleux devant la demandeécartelé par les voix angéliquesprêt à tendre son miroir concaveà celui qui, madrugada effectuera le retournement . ( Détail d'un tableau de Manon Vichy ) 261
Oui , conxunto dise como é a vida xusto alí diante de ti entre o asombro e a seriedade profundidade e lixeireza silenciado ou brillante como vén no seu corazón estar preto de si mesmo .
Oui , conxunto na Terra , camiñar de carne e espírito , para erguerse pola mañá deitarse pola noite participar no ensaio de cantigas sacras ler algunhas páxinas de poesía escapar con fermosos pensamentos dálle ao gato o seu puré sen esquecer a súa medicación observa o tempo da uns pasos co nariz ao vento observa como se desenvolve a natureza ver se se proporciona o comedero para paxaros almorzar para dúas persoas apoiar ao outro na súa palabra intercambiar para impulsar máis reflexión sobre as cousas da vida despois medita levar ao lixo recolle o correo dicímonos o que imos facer hoxe compras no Intermarché , en Botánico , na carnicería , pensando nas chamadas telefónicas " Terei que ir á perruquería " .
Coida o teu corpo , desta dor de cabeza de enxaqueca , veo diante dos ollos , destes dentes de Cadmo con estas mans de Dupuytren , desta conca atascada , destas pernas operadas .
Oui , conxunto baixa coma ti ao mar as cargas laborais desaparecen ninguén é imprescindible desvincularse profesionalmente o pre cadrado faise imprescindible fotos de flores conflúen un montón de ideas do que xorden arranxos marcos nos que colocar as obras en déconstruction et construction de là où on est a procura do significado das cousas faise máis clara soñar despierto , emocións doces e abraiantes érguese do ventre e do corazón , obrigado que estou a tender cara ao gran Misterio .
Oui , conxunto inclinarse gráfica en papel palabras de sangue , bruxas no pequeno caderno á páxina de hoxe ao novo día novas lunacións aínda agardan coma unha eternidade ofrecida moi por riba de si mesmo pero visible en tempo de néboa entre can e lobo cando a chama se reflicte no fondo da alma meu amigo , o meu corazón , a miña desrazón , a miña deferencia , o meu furtivo , a miña marabillosa fuxida , a ofrenda feita ao amencer cunha tenrura por promocionar.
Oui , conxunto hai estas lembranzas , sobre todo os da infancia revolto dun pasado pasado e que con todo se pegan aos nosos abrigos enorme conglomerado de rastros que organizan con pequenas subidas de bilis a saudade intelixible do vixía .
Oui , conxunto e despois tantas cousas , bis , dar a volta en todas as direccións à faire lever la poussière de notre espace , inferno antes da carta , para fixar os puntos fortes xeodésicos , referencias para as xeracións futuras , para non perder o obxectivo da relevancia .
Diante miña a terra vólvese árida as faias e carballos dos nosos bosques deu paso a uns arbustos espiñentos a area penetra nas fendas das nosas torres de Babel .
Coas miñas mans , a miña voz , a miña mirada Escribo o teu nome ti o futuro que vén toi , Liberdade , Luz e Morte Noite e día .
Eu como os últimos froitos esas bagas vermellas , negro , amarelo e verde Vivo coma un arlequín as cores do amor Estou abraiado co paso da noite ao día e do día á noite especialmente en especie , en tempo fresco cando pola mañá sae o sol , botando cara atrás as súas follas de mel para prender toda a bóveda celeste clamo por máis que por si mesmo no límite do espazo do realizado e despois está a choiva esta nova choiva despois da seca que esperta fragancias durmidas et fouette le visage d'un éventail d'odeurs promesa de encontros incribles .
Oui , conxunto camiñando na meseta batida polos ventos do oeste Paro e volvo cando quero debido á dor nas pernas segundo unha ferida nun tronco do freixo as altas pólas bailando nun alento con aromas vigorosos .
Oui , conxunto é un semáforo con flores de cuncha que os ollos da nada percibir inmenso impulso das ondas eternas golpeando sen descanso as rochas do futuro e as finas barreiras ao redor deste obxecto tan suave que empurramos diante e detrás de ti por todos os lados á vez en orde e en desorde vida Sa Vie esta brecha de principio a principio , este crisol de oportunidades , esta chamada de alba , oui , pero xuntos .
Un regardDu côté des margueritesAux tiges longuesDes coccinelles remontantes .Un regardEn haleine d'êtreDu frais partageDes mots de tous les jours .Un regardDe toi vers moiÀ pieds joints dans la flaque d'eauDe moi vers toi .Un regardVenu d'ailleursLa trace d'un passereauFuyant sa signature .Un regardQui embrasse sa vieEt prend conscience de sa mortComme le matador dans l'arène .Un regardDe l'entre-deuxAvec sa condition spirituelleEt infiniment mortelle .Un regardEn sa solitudeDans ses limites
Dans son ouverture .Un regardQui n'a rien à fairePour se contenter d'êtreCe qu'on est .Un regardQui permet de vivreMalgré les ignorancesGrâce à son innocence .Un regardQui adhère sans savoirAu souffle le ventD'où procède la lumière .Un regardQui sauveEn équilibreDu risque des cris et des pleurs .Un regardUn premier pasLa foi du charbonnierComme en passant .Un regardSi présentQui sauve et s'exposeLe temps d'une métamorphose .Un regardQui transmetLe sable du désertÀ petites goulées de mystère .Un regardD'une vie l'autreUne forceÀ soulever les montagnes .Un regard gratuitComme la lune en plein jourDans l'exaltationDes paupières battantes .Un regardDisponible dans l'instantDisponible à tout jamaisComme ultime ressource .Un regardQui ne fouille pasMais rassembleLes étoiles du matin .Un regardTel un soleil levantEnturbannéDans ses draps de miel .Un regard si douxUne merveilleDu bout du doigtNu retenu vécu .259
Petite main tendueSe leva vers les cieuxPour capter le nuage errantSans s'affubler du passéSans les pleurs de l'arbre aux fines écorchuresSans le pas menu du chevreuil sur la feuille sèche .Entón , Devenu cornemuseDe ses doigts de féeLaissa passerLa moelle d'un sonFrappant de son aileLe paralytique de la relation .Mirliton de mes penséesFace à la haineL'amour et la foi se rejoignentJoie dépouilléeDe toute définitionEntre doute et fidélitéD'une intense émotionÀ parcourir le chemin intérieur .Ne me transformez pas en porte battanteQui s'ouvre et se ferme à tout vaAlors que le temps presse de séparer le subtil de l'étherAvant de bénir ses enfants .Ayez confianceAu parapet des circonstancesLe visage de sortie d'holocausteReflète un bonheurGrandeur du feu essentielSauveur de l'oubli de soiSauveur de la confusion d'avec soi .258